The Door, la porte du passé Anno Saul - 2009
David, un ancien peintre à succès, cherche un sens à sa vie après s'être rendu responsable de la mort de sa fille de sept ans. Cinq ans plus tard, il découvre une porte qui lui donne une seconde chance, celle de recommencer tout à zéro. Mais ce nouveau départ qui tient du miracle va se transformer en un cauchemar éveillé car dans le passé, les apparences sont trompeuses..Et encore un grand prix de Gerardmer complétement volé.
Outre l'aspect désagréable de déjà vu c'est surtout l'aspect fantastique qui est traité par dessus la jambe ( bon c'est moins catastrophique que pour le pitoyable The Box auquel on pense un peu ), la fin où on se rencontre que tout le quartier a utilisé la porte on sombre dans le nawak total, le concept de départ est clairement traité à la va vite, tout s'accélérant dans les 20 dernières minutes de façon beaucoup trop abrupte ( et sans beaucoup de cohérence ).
Le coté drame intimiste est plutôt bien foutu si on aime le genre mais bon ça reste du drame chiant quand même avec une réflexion sur le deuil un peu lourde le tout étant beaucoup trop froid pour qu'on soit vraiment impliquer et pis la fin est un peu ( beaucoup ) trop moralisante.
Quelques scènes sont sympa : hop la pioche, oups le crayon.
La réalisation est très froide et ça a un coté très allemand dans le mauvais sens du terme à savoir que malgré le scope et une certaine élégance dans les mouvements de caméra c'est assez moche ( Derrick Stylz quoi ).
Madds est bon mais c'est clairement pas sa meilleure performance il fait juste le boulot avec le talent qu'on lui connait, Jessica Schwarz est mignonne et on la voit à poil et c'est a peu près tout ce qu'on dire sur elle car niveau acting c'est moyen moyen.
Au final on dirait que le film ne s'assume pas, le mixe drame intimiste traitement purement fantastique ne prend pas, ça se laisse suivre mais c'est vraiment anecdotique.
4,5/10