[Alegas] Mes Critiques en 2011

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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Sam 12 Fév 2011, 10:05

GI joe ca viellit mal aussi les sfx , putain en bluray c est affreux quoi :evil:
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Waylander » Sam 12 Fév 2011, 10:07

Scalp a écrit:Autant des "beaux" FX jamais je prendrais ça en compte pour ma note mais alors des trucs tout caca comme Wolverine ( pour prendre un exemple de film qui a couté plus cher que le PIB de l'Albanie ) bein direct je casse.


J'aime bien ton exemple et c'est un peu à ça que je voulais en venir.

Par contre quand je vois le boulot des concepteurs d'sfx non je suis obligé de mettre des points en plus quand ça tue parce que les mecs ce sont eux qui bossent le plus comme des acharnés et au final sans ces mecs certains films seraient pourris.
Par contre un film comme AVATAR les sfx auraient été bidons là j'aurais encore plus cassé le film parce que 300 millions (voir plus) ce serait du foutage de gueule.
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Green Hornet (The) - 3,5/10

Messagepar Alegas » Sam 12 Fév 2011, 23:33

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The Green Hornet de Michel Gondry

(2011)


Et un troisième mauvais film de fiction consécutif pour Michel Gondry. Après l'insipide La Science des Rêves et le mauvais trip Be Kind Rewind, deux films qui prouve que le français n'est pas aussi bon scénariste que réalisateur, voici The Green Hornet, adaptation de la série éponyme qui avait révélée en son temps un certain Bruce Lee sur le sol américain. Tout d'abord, je tient à préciser que je n'ai jamais vu un seul des épisodes originaux, je ne me lancerais donc pas dans un jeu de comparaison. De toute façon, je doute que quoi que ce soit sauve le projet du désastre, il est vraiment temps que Gondry se rende compte qu'il n'arrive à faire des bons films qu'avec Charlie Kaufman au poste de scénariste. On est très très loin de Human Nature et surtout de Eternal Sunshine of the Spotless Mind.

Pourtant, le film est loin de n'avoir que des défauts. Ainsi, certaines scènes de combats, notamment celles mettant en scène Jay Chou. Bullet-time original, chorégraphies sympathiques et mouvements de caméras inspirés, on retrouve avec ces séquences le Gondry clipesque avec un certain enthousiasme qui s'évanouit hélas très rapidement. La faute à un script brouillon , dénué du moindre souffle et qui finalement ne mène à rien après deux heures entières de péripéties pour le moins ennuyeuses. Bad guy poussif jamais drôle et surtout qui ne paraît jamais dangereux que Christopher Waltz, pourtant bon acteur, ne parvient pas à sauver, une secrétaire jouée par Cameron Diaz qui ne sert absolument à rien si ce n'est montrer ses jolies jambes au détour d'une scène, dialogues peu inspirés malgré quelques rares répliques qui font mouche et surtout un Seth Rogen qui en fait beaucoup trop. Le film a d'ailleurs du mal à se trouver, ne sachant jamais s'il faut tomber dans la comédie potache assumée ou rester dans le sérieux nécessaire au récit.

En bref, après avoir vu un tel film, on aurait bien envie de penser que le réalisateur de Eternal Sunshine of the Spotless Mind est désormais mort. En espérant que Gondry retourne le plus vite possible dans l'univers du clip ou qu'il retrouvera son ami Kaufman pour un nouveau projet. C'est tout le bien qu'on puisse lui souhaiter.

NOTE : 3,5/10
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar nicofromtheblock » Dim 13 Fév 2011, 00:03

Petite rectification : les 3 films que tu cites ne sont pas consécutifs puisqu'avant ce dernier, il a fait L'épine dans le coeur.
Sinon, il est vrai que Be kind rewind et The green hornet sont un poil en-dessous mais en revanche, j'aime vraiment beaucoup La science des rêves qui fait la part belle à l'univers du réalisateur.
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Dim 13 Fév 2011, 01:51

C'est rectifié : je n'avais jamais entendu parler de L'épine dans le cœur. :wink:
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Dim 13 Fév 2011, 09:09

Exact moi non plus, au vu de la critique de nico ca me botte moyen ce film/docu...
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Eikichi Onizuka » Dim 13 Fév 2011, 11:42

The GREEN HORNET c'est vraiment très partage, va falloir que je le vois pour m'en faire mon propre opinion
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Coeurs - 4,5/10

Messagepar Alegas » Lun 14 Fév 2011, 13:48

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Coeurs de Alain Resnais

(2006)


Un film pas aussi catastrophique qu'on ne me l'avait annoncé mais il est clair que ça reste du Resnais vraiment mineur. Niveau mise en scène, hormis une séquence presque onirique sous la neige, il n'y a pas grand chose de bien, le film se contentant d'enchaîner les scènes trop théâtrales entre deux fondus. On est vraiment loin de ses passionnants courts-métrages des années 50-60. Même niveau histoire c'est très moyen, certaines storylines étant plus intéressantes que d'autres comme celle avec Lambert Wilson notamment. Même le message final est assez ambiguë au point que l'on se demande vraiment ce que Resnais cherche à dire avec le personnage de Sabine Azéma ou celui d'André Dussolier. En revanche, et même si le jeu de certains peut paraître bien trop rapproché à l'interprétation théâtrale, le casting reste très bon dans son ensemble. Mentions spéciales à Pierre Arditi, Isabelle Carré et André Dussolier.

NOTE : 4,5/10
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar groo » Lun 14 Fév 2011, 13:53

Ca par exemple... Pour moi, c'est le meilleur Resnais de ces dernières années. Un film qui, sous couvert d'histoires variées, ne parle que de solitude face à la mort, d'échec dans les rapports humains, de la vanité des désirs.

C'est le film d'un homme qui n'a plus longtemps à vivre, reste terriblement lucide concernant sa situation, et dissimule son pessimisme derrière l'impératif vital.

Voila qui me donne envie de le revoir, ce que je vais faire sous peu. :idea:
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Lun 14 Fév 2011, 15:29

Rien que l'affiche ca doit faire kiffer Scalp :eheh:
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Lun 14 Fév 2011, 15:31

Bound et Chaser t'as zappé ?
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Alegas » Lun 14 Fév 2011, 16:11

groo a écrit:Ca par exemple... Pour moi, c'est le meilleur Resnais de ces dernières années. Un film qui, sous couvert d'histoires variées, ne parle que de solitude face à la mort, d'échec dans les rapports humains, de la vanité des désirs.

C'est le film d'un homme qui n'a plus longtemps à vivre, reste terriblement lucide concernant sa situation, et dissimule son pessimisme derrière l'impératif vital.

Voila qui me donne envie de le revoir, ce que je vais faire sous peu. :idea:


Perso, j'ai largement préféré On connaît la chanson qui est, selon moi, le meilleur Resnais de ces dernières années. Cœurs, comme tu peut le lire, je n'ai pas du tout adhéré, on dirait une pâle copie du cinéma d'Altman à la sauce française.

Scalp a écrit:Bound et Chaser t'as zappé ?


Je sais que t'aimes pas beaucoup mes critiques mais quand même. :eheh:
J'ai déjà critiqué Bound ( 10/10) et The Chaser ( 9/10) l'année dernière. :mrgreen:
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Scalp » Lun 14 Fév 2011, 16:13

Ah bein c'est parce qu'ils sont dans ton récap janvier pour ça, j'ai pas chercher plus loin.
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Re: [Alegas] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Lun 14 Fév 2011, 17:15

adritti et azema ca pousse pas au debat d apres critique quoi :mrgreen:
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Kill Bill vol.2 - 10/10

Messagepar Alegas » Lun 21 Fév 2011, 16:13

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Kill Bill Volume 2 de Quentin Tarantino

(2004)


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Après visionnage du premier opus, difficile de ne pas attendre avec une impatience difficile à contenir Kill Bill Volume 2. Et pour cause, le premier film se terminant non seulement sur une vengeance inaboutie (trois personnes de la Death Five List étant encore vivants) mais aussi sur un cliffhanger de taille qui laisserait penser que la vengeance de The Bride ne se passera pas vraiment comme elle l'avait prévue et qui pourrait même la mener à sa perte. Un second opus prometteur donc, en terme d'histoire, de séquences cultes (le combat The Bride vs Bill faisant imaginer les scènes les plus folles dans l'esprit du spectateur) mais aussi tout simplement pour compléter un premier film déjà grandement ambitieux.

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Dans ce second volet, pas de rappel ou d'explications pour ceux qui auraient oubliés ou tout simplement jamais visionnés Kill Bill Volume 1. Le film commence sur un monologue de The Bride, tourné en noir et blanc dans sa voiture en route vers une destination inconnue. Elle annonce qu'elle est plus proche que jamais de son but, enfin prête à arriver à l'endroit où se trouve sa dernière cible. Puis retour en arrière, à El Paso, pour connaître un peu plus en détail la répétition du mariage qui donnera lieu au massacre qui fera débuter cette violente histoire de vengeance. Vous l'aurez compris, Quentin Tarantino use encore de son montage non-linéaire pour raconter son histoire. Un gimmick un peu inutile à première vue mais qui se révèle l'une des grandes forces du film à l'instar du premier opus puisqu'il crée avec ce montage une certaine frustration du spectateur et donc une envie bien plus grande de connaître le fin mot de l'histoire.

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Toutefois, cette scène à El Paso est loin d'exister uniquement pour créer de la frustration puisqu'elle permet de présenter enfin le personnage-clé du récit, à savoir Bill, bad guy jusque là totalement invisible. Cette scène toute particulière est d'ailleurs l'un des grands moments de cinéma de Quentin Tarantino. Une scène filmée au millimètre près, où chaque plan est mûrement réfléchi, où les références s'enchaînent (la musique d'Ennio Morricone, The Bride se tenant comme John Wayne dans le plan final de The Searchers, etc...) et surtout où Bill, joué sublimement par l'excellent David Carradine qui trouve là le rôle de sa vie, va devenir en l'espace de quelques secondes l'une des icônes cinématographiques les plus marquantes de ces dernières années. Dans un dialogue déjà culte où chaque plan, chaque mot prononcé est véritablement lourd de sens, le spectateur connaissant déjà la conclusion, et se terminant sur un travelling arrière d'une beauté sans pareille, Tarantino marque son film d'une pierre blanche en annonçant la couleur : cet opus sera très différent du premier film et marquera son apothéose filmique comme peut-être plus jamais il ne pourra le faire.

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Car oui, si Kill Bill Volume 2 complète son prédécesseur, il n'en est pas moins totalement différent à tout les niveaux. Plus posé, plus réfléchi, plus bavard aussi mais surtout plus marquant en terme d'intensité dramatique, c'est un tout autre film qui se présente au spectateur. Un film pensé comme un véritable hommage au western-spaghetti et notamment à Sergio Leone (inscrit au générique de fin avec Charles Bronson, Sergio Corbucci ou encore Lee Van Cleef), mais avec une démarche plus subtile, moins tape à l'œil. Ainsi, même la musique, utilisée volontairement à outrance dans le premier volet, est ici un moyen efficace de donner une puissance symbolique comme lors de cette sortie claustrophobique d'outre-tombe, un entraînement pour le moins douloureux ou encore un monologue de Budd face au corps impuissant de The Bride.

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Ce second volume est pourtant loin de délaisser l'action au profit d'un récit mieux construit. Et même si ce second est bien présent, on ne pourra qu'être ébahi par une scène de combat entre The Bride et Elle Driver dans une caravane (à noter que la seconde "meure" de la même façon que son personnage dans Blade Runner, clin d'œil très sympathique). Un combat qui relève presque du génie par son inventivité (n'importe quel objet, même le plus insolite, peut servir d'arme) et surtout sa réalisation, avec une lisibilité de l'action phénoménale, une gestion de l'espace qui ne l'est pas moins et une technique irréprochable (split-screen, champ/contre-champ ou encore un superbe plan en double focale). Cette séquence, clairement le sommet du cinéma de Tarantino en terme de scène d'action, est aussi le point d'orgue où The Bride pourra reconquérir son identité avant de s'attaquer à sa dernière cible : Bill.

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Et c'est dans cette dernière et ultime partie du film que Tarantino ose prendre son public au dépourvu en faisant du duel tant attendu The Bride/Bill un combat verbal de plus d'une demi-heure pour à peine dix secondes de combat physique. Un pari osé mais remporté haut la main tant il se révèle passionnant dans sa construction, ses dialogues et sa puissance dramatique. La mort de Bill est d'ailleurs surement l'une des plus belles visibles dans un film, un moment qui noue les entrailles du spectateur comme peu de films savent le faire.

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Terminant son film sur une note mélancolique mais heureuse, Tarantino signe là surement sa plus belle œuvre tout en concluant son diptyque de la manière la plus classe qu'il soit. Aucun doute là-dessus, Kill Bill est destiné à devenir l'un des monuments cinématographiques des années 2000, un film d'ores et déjà culte et qui mérite amplement son statut, c'est assez rare pour être souligné. Merci QT.

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NOTE : 10/10
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