Le temps d'aimer et le temps de mourirRéalisé par Douglas Sirk
Avec John Gavin, Liselotte Pulver, Jock Mahoney...
Titre original : A Time to Love and a Time to Die
Long-métrage américain . Genre : Drame , Guerre
Durée : 02h12min Année de production : 1958
Synopsis : 1944. Alors qu'il revient dans sa ville natale pour une permission de trois semaines, Ernst Graeber, jeune soldat allemand envoyé sur le front russe, rencontre Elisabeth Kruse, dont il tombe amoureux. Mais la guerre qui continue va bouleverser leur histoire...
Tout simplement magnifique.
Dès le générique du début passé, on accroche au film pour ne plus s'en détacher jusqu'au générique de fin!
C'est une découverte pour moi de voir ce film qui n'a presque pas vieilli (sauf la B.O évidement...) à l'époque ce genre de film devait être rare, en effet, il montre qu'un soldat allemand n'était pas obligatoirement un barbare nazi.
En effet, combien de déserteurs fusillés pour avoir fuit ou refusé d'obéir aux ordres? Combien d'officiers, de soldats qui eux aussi ont atterries dans des camps de concentrations?
Le personnage principal rentre au pays et navigue de ruine en ruine cherchant ses parents... Le film laisse peu de répit aux personnages, entre un repas, une nuit, une conversation, on vit dans la peur d'un nouveau bombardement, le héros du film (qui rentre de Russie) ne dispose que de 3 semaines de permission avant de repartir au front... Il profite de chaque minute mais le temps passe très vite, il vit donc (survit même) sans trop penser au lendemain mais même dans ce chaos il trouvera l'amour...
Le film multiplie les péripéties, suspense, romantisme et philosophie (on s'attarde sur l'existence de Dieu, la raison et les décisions à l'obéissance à des ordres stupides et cruels...) divers personnages berlinois qui surgissent tel des spectres (dont un juif qui se planque et qui sympathise avec notre héros...) errent dans une ville dévastée, sous la peur et la survie dans une ambiance chaotique.
La fin tombe dans une espèce de tragédie poétique, un peu comme
Le salaire de la peur, elle est absurde, cruelle, marquante et philosophique... Absolument grandiose!!!
Quand je pense que des classiques comme celui-là sont moins connu, alors que certains soit disant grand classique m'ont laissé froid...
Même note qu'
IMDB, il l'a pas volé ===
08/10Petite apparition de Klaus Kinski en officier de la gestapo...De retour dans un Berlin dévasté...Personnage intéressant: Ami d'enfance du héros du film, cancre à l'école il devient un puissant sous le règne nazi jusqu'à humilier son ancien instituteur!!!