#Réalisateur# Monte HELLMAN

[Val]

Acteur, Réalisateur, Scénariste, Producteur, Monteur, Producteur exécutif



Né le 12 juillet 1932 à New York, New York (Etats-Unis)

Biographie
Comme beaucoup de cinéastes de sa génération, Monte Hellman a démarré aux côtés du vétéran Roger Corman. D'abord engagé comme monteur, il participe entre autres à The Terror, pourtant signé par le seul Corman, puis réalise en 1959 un film d'horreur à très petit budget, Beast From Haunted Cave. C'est sur le tournage du premier qu'il fait une rencontre décisive avec Jack Nicholson : en 1964, ils tournent ensemble, coup sur coup, un film d'aventures et un film de guerre, respectivement intitulés Flight to Fury et Back Door To Hell, qui sont quasi-ignorés par la critique.

La chance tourne grâce à leurs deux films suivants, deux westerns novateurs qui établiront la renommée de Hellman : L'Ouragan de la vengeance (1965), écrit et interprété par Nicholson, et The Shooting (1967), dans lequel il se contente de jouer. A une époque où le genre est tombé en désuétude, le duo le renouvelle en osant l'épure, l'onirisme voire la violence sèche et frontale. Il annonce ainsi l'arrivée des movie brats ("mauvais garçons") de Hollywood comme Arthur Penn ou Robert Altman. En outre, il lance des acteurs aujourd'hui confirmés comme Harry Dean Stanton ou Warren Oates.

Après une pause de cinq ans lors de laquelle il assiste Corman sur des productions à petit budget, Monte Hellman revient à la réalisation avec son film le plus célèbre, Macadam à deux voies (1971), road-movie contemplatif et énigmatique qui hélas ne rencontrera pas le public, en dépit du concert de louanges issu d'une partie de la critique. Le film offre un rôle important à Warren Oates, qui devient alors l'acteur fétiche de Hellman puisqu'il le retrouvera pour les films d'aventures Cockfighter (1974) et China 9 Liberty 37 (1978).

Le manque d'engouement public pour ses films conduit néanmoins Hellman à accepter des commandes mineures, comme Shatter (1974), un film d'action tourné à Hong-Kong, ou encore Baretta, téléfilm policier anodin diffusé en 1975, mais aussi à finir les films des autres : ainsi achève-t-il The Greatest, documentaire sur Muhammad Ali entamé par Tom Gries, et Avalanche Express, du vétéran Mark Robson, tous deux morts en cours de tournage. Après une décennie sans tourner, il réalise un film d'action bizarre et érotique, Iguana (1988), et un film d'horreur de série Z, Silent Night, Deadly Night 3: Better Watch Out! (1989), qui ne sont pratiquement jamais sortis. Plus récemment, il figurait au générique de Reservoir dogs de Quentin Tarantino au titre de co-producteur.


Filmographie :
1959 : Beast from Haunted Cave
1964 : Flight to Fury
1964 : Back Door to Hell
1965 : L'Ouragan de la vengeance (Ride in the Whirlwind)
1967 : The Shooting
1971 : Macadam à deux voies (Two-Lane Blacktop)
1974 : Cockfighter
1978 : China 9, Liberty 37 (Amore, piombo e furore)
1981 : Inside the Coppola Personality (court métrage)
1988 : Iguana
1989 : Douce nuit, sanglante nuit : coma dépassé (Silent Night, Deadly Night 3: Better Watch Out!)
2010 : Road to nowhere




Autres
1963 : L'Halluciné (The Terror) (non crédité)
1974 : Shatter (non crédité)
1975 : Baretta (TV)
1979 : Avalanche Express (non crédité)
2006 : Trapped Ashes - segment Stanley's girlfriend

[Val]

Macadam a deux voies : 10/10

Je sors du ciné, c'est la 3ème fois que je le vois et définitivement dans mon top 100.

Pour les Dijonnais du forum, Hellman viendra présenter son nouveau film (après 22 ans d'absence !) dimanche à 17h à l'Eldorado, j'ai déjà ma place.

[Heatmann]

rapide cette bio , j ai rien vue , bye

[Scalp]

Moi aussi rien vu et ça m'attire pas du tout.

[Val]

Même ses westerns avec Nicholson ?

[Scalp]

Mouais à la rigueur mais ça me tente pas plus que ça.

[Heatmann]

son documentaire sur ALI j etait tomber decut a la Tv et c est pas bien , two lane blacktop j ai le dvd depuis facile 4ans et jamais vue ( peut etre un des dvd qui traine le plus sur mes etagere ) mais juste acheter pour sa reputation et mon attirence pour les voiture biensure

[Val]

Au moins, c'est le type qui a lancé Tarantino, vous pouvez pas lui enlever ça.

[zack_]

C'est fou qu'un réal passe inaperçu dans sa carrière Pour l'homme qui monte en enfer

[Alegas]

Macadam à deux voies : 6/10
Un road-movie bien particulier même s'il n'évite pas certaines longueurs.

Le reste j'ai pas vu mais ça me dérangerait pas de découvrir.

[nicofromtheblock]

C'est un réalisateur que j'aime plutôt bien même s'il reste assez méconnu.

- L'Ouragan de la vengeance : 7/10
- The Shooting : 7/10
- Macadam à deux voies : 8/10 >>> MA CRITIQUE
- Cockfighter : 7/10
- Road to nowhere : J'ai bien envie de voir la direction qu'il a pris 20 ans après ...

[Scalp]

Alors ça vaut quoi concrètement ses westerns ?

[nicofromtheblock]

Je n'ai pas un souvenir assez frais pour te répondre mais d'après mes souvenirs, ça n'est pas du western "classique" : c'est assez lent et contemplatif.
Mais Jack Nicholson et Warren Oates, c'est quand même un label de qualité pour ce genre.

[buchanan]

Réalisateur lancé par Peckinpah et Roger Corman,Monte Hellman a fait des films surtout des westerns avant-gardiste mais pour l"anecdote:Peckinpah venais,s'inviter fréquemment sur les tournages ou Hellman tourné est un peu comme John Ford le fit avec John Wayne,Hellman avait une trouille,une peur bleue de Peckinpah que quand ce dernier lui prenais sa caméra,Hellman ne bronché pas..

[buchanan]

Alors ça vaut quoi concrètement ses westerns ?

Hellman pousse ses acteurs a sortir le meilleur d'eux-mêmes,ses westerns fauchés pour la plupart(leurs coup a l'époque n'excéder souvent pas les 80.000 dollars d'alors)réunis des acteurs débutant(Nicholson)ou confirmé(Mitchell,Oates) mais sont sauvé par des histoires bien ficelé et surtout Hellman tourné en décors naturel,ainsi Ride in the Whirlwind fut tourné dans le désert de Kanab en Utah
Monte Hellman vas comprendre surtout que les genres évolue et ainsi prendre sa place dans les Road Movies alors très en vogue au USA et faire de bon scores en salle.Le western lui a mis le pied a l'étrier, et il en a profiter