Ouais c'est bien shooté, ya de bien belles images et c'est LE trekk/survival movie mais alors vlà l'écriture du pauvre. Un film de ce type avec des personnages quasi inexistants, pas de background (sauf géopolitique/historique) et des protagonistes qui servent à rien (Farell + son jeu et accent vraiment forcés). Bref, c'est d'un ennui probant concernant l'émotion qui ne pointe le bout de son nez que lors de deux scènes (la mort de la fille et la toute fin) et l'empathie ne décolle jamais faute à une marche forcée qui ne délie pratiquement jamais les langues, qui ne noue presque pas de liens (ou alors vraiment de manière transparente. Les quelques scène où Weir insiste sur une tragédie, une mort etc..c'est tellement sans écho avec ce qu'on a vu précédemment qu'on s'en fout en fait: genre la mort du jeune qui ne voit plus rien la nuit)) et pour un film de cet acabit c'est quand même le comble. La grande réussite se base sur la réalisation? Les paysages, la photo et le traitement qui est pour une fois très réaliste. Ici c'est les hommes souffrent, marchent, tombent, succombent sous les caprices de Mère Nature, les dents se déchaussent à cause du scorbut, les vêtements sont miteux, c'est crade, c'est la version Cormac McCarthy de "7 ans au Tibet" qui lui possédait tout de même une vraie histoire et des personnages fort attachants. Le Annaud était pour autant très "soft" sur sa partie trekk/survie mais ce n'était pas le but. Le but de Weir c'est bien ça: le voyage, les souffrances, le mutisme des hommes e les rares moments d'intimisme sonne faux. Considérablement à mes yeux en tout cas. Alors oui c'est extrême (mais pas encore assez: c'est pas "viscéral" comme ça aurait du l'être) , ya pas vraiment une direction d'acteurs si renversante et malgré tout l'intérêt central du film je me suis surpris à m'ennuyer devant ce qui normalement aurait du me faire atteindre l'orgasme ultime. J'ai pourtant pris mon pied sur certains choix notamment les musiques très discrètes (il doit y avoir 3-4 musiques pendant le film et le réalsiateur laisse place à la Nature, totalement, intégralement et sans se soucier de correspondre à l'aventure rêvée parfaite aux compositions Zimmerienne ou Hornerienne comme il est de coutumes). Peter weir réalise un film d'aventure sans aventure , il dépeint une survie réaliste mais trop silencieuse, transparente qui ne décolle jamais et ne parvient pas à hisser son film où il devrait être. Félicitions le National Geographic qui réussit à nous emporter dans des coins jamais vus (ou presque) dans un film.
Non et puis un film qui parle de 2nde guerre mondiale sans jamais parler des Juifs ni même prononcer ce mot bah moi je kiffe. (et faut pas comprendre de travers ce que je dis là).Bon bah j'ai bien hâte de le revoir quand même hein mais pour le coup c'est vraiment le fond/les persos qui me laisse de marbre. On pourait penser que ça se prête à l'histoire mais je ne suis pas d'accord. Une marche de 6500 km sans que de liens se nouent réellement, sans que les langues se délient vraiment je trouve ça un peu "faux". Quand les survivants se parlent c'est souvent pour dire des trucs insipides. Limite ya aucune dialogue/réplique percutant et même niveau scène ya rien à retenir si ce n'est les plans cartes postales. La seule scène que je retiens du film c'est out le passage dans le désert (bon c'est plus qu'une scène mais c'est surtout l'ambiance quoi). Weir coupe aussi souvent son film quand il se passe quelque chose ( la survie dans la taiga c'est expédié en 10 min, les loups ça s'enterre en 2 secondes, la tempête de sable c'est expédié en 1 seconde et tout le désert le gros du film en fait etc..) (bon là j'ai plus cassé le film qu'autre chose mais c'est pas ma critique ça. Là je dresse un court truc pour les autres forumeurs mais à la revison je pondrais un vrai truc. J'ai aimé le film mais je pensais le "surkiffé" à mort
).