[Creeps] Mes Critiques en 2011

[Creeps]

Hyper Tension: 4/10
Mafia Blues: 6/10
La Grande Bouffe: 0/10
Flic Ou Voyou: 5/10
Ladykillers: 6.5/10
Le Pacha: 8.5/10
Hotel Woodstock: 2/10

Heat: 10/10

Angel Heart: 8.5/10
Le Clan des Siciliens: 6.5/10
12 Hommes En Colère: 9/10
Memento: 8/10

Camping 2: 2/10
Ne Nous Fâchons Pas: 8.5/10
Les Incorruptibles: 8/10
L'Inspecteur Harry: 8.5/10
Seven Swords: 9.5/10
Lettres d'Iwo Jima: 9.5/10

Laura: 7/10
Ong Bak: 7/10
Le Retour de l'Inspecteur Harry: 6.5/10
Vera Cruz: 8.5/10
Talons Aiguilles: 3/10
L'Homme de l'Ouest: 3/10
Las vegas Parano: 6/10
Darkman: 8/10
Légendes d'Automne: 8/10
Double Team: 5/10
La Haine: 9/10
L'Emmerdeur: 3/10
The Truman Show: 9/10
2001: L'Odyssée de L'Espace: 10/10
Coup De Tête: 9/10
La Tour Infernale: 7.5/10
Garde à Vue: 8/10

Basic: 7.75/10

Le Choix Des Armes: 7/10
La Bataille d'Angleterre: 5/10

[Creeps]

Hyper Tension

Réalisé par Mark Neveldine, Brian Taylor Avec Jason Statham, Glenn Howerton Long-métrage américo/britannique Genre : Action, Drame, Thriller Durée : 01h23min Année de production : 2005

4/10

J'avais déjà entendu parler de ce film et en regardant vos notes je me suis dit que ça pouvait être pas mal mais je ne dois pas connaître assez de degrés d'humour pour pouvoir m'en amuser. Je l'ai pris comme il m'est venu et j'ai donc été déçu.

Déjà le scénario n'est pas terrible, un tueur professionnel s'est fait empoisonné et doit rester constamment en mouvement pour survivre. Ça c'est le super docteur qui comprend tout en deux secondes qui le lui dit, mais il avait déjà commencé à courir avant.( juste après avoir cassé sa télé sur du hard rock...) Le montage est super rapide, avec des arrêts sur image un peu bidons. A partir de là il prend un peu de coke, un peu de redbull et il va chercher le chinois qui l'a empoisonné, mais d'abord il doit courir un peu partout. Les dialogues sont au même niveau que le scénario, souvent vulgaires inutilement car pas vraiment marrants.

La course dans le centre commercial est assez sympa même s'il y a quelques particules bas de gamme. Il se met des flics à dos et comme d'habitude ils ne servent à rien, il a même droit de tirer dans un hôpital, ils bougent pas. D'ailleurs j'ai pas trop compris la "séquence émotion" où il regarde un vieux sur un lit d'hôpital. Une bonne dose d'adrénaline de prise, on a le droit à une scène clipesque où il court. Une petite idée sympa où la caméra passe au dessus de voitures avec un mouvement de saut mais bon l'aspect ninja est pas vraiment cohérent avec le personnage, même pas d'impact sur la voiture. D'ailleurs cette scène fait réellement penser à une vidéo de ninja trouvée sur youtube.

La partie avec sa femme c'est du grand n'importe quoi et j'ai pas vraiment été réceptif à ça. On assiste quand même à l'appareil à gaufres qu'il faut aller éteindre (Les Nuls ) mais le film ne s'ancre pas dans ce registre. Parfois le film se prend au sérieux, des fois non. Le réalisateur ne va pas jusqu'au bout des choses. Il veut de l'humour, de l'action, des femmes mais finalement il met qu'un peu de chaque et ça ne m'a pas fait rentrer dedans. Les balles n'atteignent quasiment jamais leur cible, même quand celles-ci sont à l'arrêt. Pareil pour le méchant qui se prend la main dans la machine à coudre, il pourrait l'éteindre non ? Je pense pas que le scénario ait besoin d'être incohérent pour fonctionner au contraire là ça gâche un peu. Je parle pas de la blonde qui demande "T'arrives à faire ça toi ?" ( tuer des gens ) mais qui s'en fout un peu je me demande à quoi elle sert la question.

Enfin il retrouve le méchant et ses potes débarquent de nul part pour un petit gunfight pas génial, les persos restent en ligne ça bouge pas beaucoup et évidemment les "héros" s'en sortent. Première fois que je vois une grenade exploser comme un paquet de farine...

Petit duel en hélico et c'est parti pour une chute à la Jean Rochefort sauf que là il peut même téléphoner et dire à sa femme qu'il regrette d'avoir trop couru...c'est beau. On voit un peu trop le fond vert derrière mais en même temps j'ai jamais vu un tel plan bien fait.
A noter que le poison aurait du le tuer en une heure mais que malgré l'attente il est toujours là. Comme il y a un 2 je ne pense pas trop spoiler en disant qu'à la fin bah il est toujours pas mort et je dois dire que c'est bien dommage. Puis c'est pas le genre de film où la fin est importante à vrai dire.

Conclusion:Tout du long la caméra se ballade partout, à l'image du film qui est vraiment n'importe quoi mais pas dans le bon sens. Soit tu fais un film destiné à faire rire et tu le fais à fond, soit tu te contentes de faire un film d'action avec des petites répliques sympa et le film a le cul entre ces deux chaises.Et encore les scènes marrantes c'est pas du grand niveau.

[zack_]

Moi je dis qu'il y a de la maitrise là ! Nouveau topic, présentation canon, critique excellente même si je ne suis pas d'accord avec ta critique.

Tes arguments sont bons, j'aime bien tes écrits qui définissent bien tes impressions mais tu reproches au film finalement d'être entre deux genres. C'est ce coté fun avec humour et action déjantée que je trouve perso sympa. Regardes-pas le 2 alors car niveau déjanté il double le volume.

On assiste quand même à l'appareil à gaufres qu'il faut aller éteindre (Les Nuls )

C'était pas l'aspirateur?

[Creeps]

Oui c'est l'aspirateur mais bon ça ne change pas grand chose au gag ^^
Je reproche pas tellement au film de jouer sur deux tableaux mais plutôt de pas maîtriser l'équilibre entre les deux...

[Milkshake]

Rooo un film comme ça ça mérite pas autant d'effort de ta part en tout cas pour une première critique beau boulot

[Scalp]

Choisir le scénario comme angle d'attaque pour un film comme ça je pense pas que ce soit le meilleur truc à faire.

[Creeps]

Comme j'ai pas vraiment vu l'humour j'avais que ça à me mettre sous la dent...

[Creeps]

Mafia Blues

Réalisé par Harold ramis Avec Robert De Niro, Billy Crystal, Lisa Kudrow Long-métrage Américain Genre : Comédie Durée : 01h43 Année de production : 1999

5.5/10

A l'approche d'un séminaire de la mafia, Paul Vitti le chef d'une famille New-Yorkaise est pris de panique et décide de consulter.

Ce scénario nous offre une comédie sympathique, qui prend en dérision la mafia ( surtout la vision que l'on en a ) mais aussi la psychologie.
Le début introduit le premier séminaire plutôt sérieusement, jusqu'à l'arrivée des fédéraux qui donne lieu à une fuite bien loin de l'image sérieuse qu'on se fait de la mafia. Ici, c'est une débâcle totale qui donne bien le ton du film. Des années plus tard un nouveau séminaire est organisé par la génération suivante. Paul Vitti doit y faire bonne figure, mais ayant des crises de panique il décide d'aller voir un psychologue. Seulement avoir un patient tel que lui n'est pas une idée qui enchante Ben Sobel, malgré le fait que ce soit un docteur frustré de ses patients qui n'ont pas de problèmes tellement intéressants. C'est sans compter sur le fait que De Niro ne compte pas lâcher son docteur, même s'il doit lui forcer la main.

Les situations s'enchaînent assez bien, malgré quelques baisses de régime le rythme est soutenu. Les dialogues sont quand même bien plaisants, tout comme l'incrédulité de Vitti par rapport au complexe Oedipien. Le jeu des acteurs sert plutôt bien au comique des scènes, notamment le bras droit Jelli. Habitué à la folie de Lisa Kudrow dans Friends, j'ai été un peu déçu de la voir dans un registre beaucoup plus sobre. Même s'il semble se profiler une certaine amitié ou plutôt fidélité,la relation entre les deux personnages principaux reste ambiguë. Ills ne savent pas vraiment où se placer face à leurs obligations. La scène du séminaire laisse place à une improvisation de Ben montrant bien le manque de subtilité des mafieux qui encore une fois sont tournés au ridicule, totalement confus par le discours d'un psychologue en lâché prise.

Niveau réalisation on est face à une comédie donc il n'y a rien d'intéressant mais pas non plus de fausses notes, c'est juste sobre.
Le thème est je crois peu souvent tourné en dérision ( ou pas du tout ? ) ce qui contribue au comique du film. Je trouve le choix des acteurs assez judicieux ( surtout De Niro après les films de Scorcese ) et cette comédie fait passer un bon moment.

[Scalp]

Typiquement le De Niro que j'aime pas.

[Heatmann]

Mais faut pas le voir en VF analyse this !! les accents , jeux de mot, référence , tout ca ce perd a la traduction ..

[zack_]

Ca dépend y a des traductions très bonnes - et même si la blague n'a rien à voir avec le jeu de mot américain il se trouve parfois qu'il y a des blagues plus drôle en VF - après pour ce film aucune idée

[Heatmann]

aaaaah les defenseur des vf non mais la sur celui la ca joue sur les accent italo-new yorkais , sur le language bien propre au mafieux de NY , les reference a des dialogues des grand film du genre , des jeu de mot intraduisible , non la zack tu me convaincra pas du tout , au pire mettez les sous titre francais , mais ca c est perde le plus grand partie du taf des dialoguiste et des gags.

[jean-michel]

de belles présentations écrites et visuelles pour tes critiques! bienvenue !

[Creeps]

La grande Bouffe

Réalisé par Marco Ferreri Avec Philippe Noiret, Michel piccoli Long-métrage Italien, Français Genre : Comédie Dramatique Durée : 02h05 Année de production : 1973

0/10

Pendant deux heures j'ai attendu la fin pour voir si je voyais un message, malheureusement je ne l'ai pas trouvé. Donc deux heures à regarder une orgie dont je n'ai pas compris le but et généralement les films qui tendent à vouloir faire réfléchir avec si peu de substances je trouve ça vraiment inutile. Je le mets en haut du podium pour ce qui est de son caractère exécrable...un hors-d'oeuvre incompris sans doute. Etant donné que certains le considèrent comme un chef d'oeuvre, je dirais qu'il faut quand même le voir pour se faire un avis. Mais alors que ces personnes retiennent du film une critique acerbe de la société, je ne m'en souviendrais que comme une farce indigeste.

[alinoe]

La Grande bouffe, c'est un pamphlet contre la société de consommation, mais comme le film est indigeste, le message loupe son objectif de mettre le spectateur face à ses propres excès. Personnellement, je n'ai pas vu l'intérêt d'aller jusqu'au bout du métrage, ce à quoi Noiret me répondrai :"« Nous tendions un miroir aux gens et ils n'ont pas aimé se voir dedans. C'est révélateur d'une grande connerie ». Et bien tant pis, je préfère assumer la connerie que ce truc infame