[Kareem Said] Mes Critiques en 2011

[Kareem Said]

Prédictions
d'Alex Proyas




Le Film 6/10
Alex Proyas livre un film visuellement magnifique aux effets spéciaux sidérants, 2 morceaux de bravoure avec le crash d'un avion et la superbe scène du métro. La photographie est excellente. Le récit s'attache beaucoup aux personnages et psychologiquement c'est bien élaboré. Niveau casting la gamine qui joue 2 rôles est épatante, dans l'introduction du film elle réussie à retranscrire un frisson phénoménal. Par contre pourquoi Proyas a choisit Nicolas Cage ? Ok, il n'est pas mauvais mais il n'est pas sensationnel dans son rôle et on a du mal à croire aux pseudos émotions qu'il cherche à véhiculer. Les reproches ne s'arrêtent pas au choix de Nicolas Cage car le cinéaste laisse traîner des scènes sur la longueur et néglige un peu le côté atmosphérique qui lui est cher, son mélange de science et de religion n'est pas des plus originaux. Sa dernière partie est maladroite, un peu expéditive et par moment barbante. Cette dernière partie a du bon et du moins bon mais la force de ces images et la maîtrise de sa mise en scène remportent l'adhésion. Ceci dit le film ne laisse pas de souvenirs impérissables. Pour du Proyas je m'attendais à en prendre plein la gueule, finalement je ne pense pas me le refaire de sitôt.


Le Blu-Ray :

Image : 9,5/10
Par contre là il n'y a rien à dire, c'est du lourd, une belle sensation de relief, un détail parfait, des noirs tout aussi exceptionnels. De quoi découvrir le film dans des conditions optimales.

Bonus : 6/10
A l'ouverture du disque nous avons droit à 3 bandes annonces en VF de l'éditeur. Sinon les habituels commentaires audio et 2 uniques modules en VOSTF et HD, soit le making of agréable à suivre et un documentaire sur l'Apocalypse vu par des experts scientifiques. Pour finir la bande annonce du film.
C'est léger, certes, mais les modules sont de qualité, il faut le souligner. Mieux vaut la qualité que la quantité.

[Kareem Said]

Rosario
de Emilio Maillé
[ 2005 ]






A Medellin, en Colombie, un jeune homme paniqué conduit dans un hôpital une jeune femme couverte de sang qui répond au doux nom de Rosario. Nous allons revivre les jours qui précèdent ce drame.

Se regarde comme l'on dévore un livre, Rosario et sa narration déconsue nous entraîne dans des situations étranges. Tantôt sensuelle, tantôt machiavélique, Rosario est un personnage dur et tendre à la fois, l'érotisme exploité donne encore plus de vérité à ce personnage féminin atypique et cruellement authentique. Rosario porte en elle les graves blessures d'un passé rude, qui l'a mené vers ce chemin assez bestial où l'impact des balles fusionne avec les étreintes de la chair.
Une sorte de Nikita version colombienne dans un climat calme, sans grandes scènes d'action, la contenance et les dialogues en plus.
D'une histoire assez classique, le film se hisse dans une sucession de violences psychologiques dans les méandres de la romance et de la destruction. Chaque passage du destin de cette jeune colombienne commence et finit tel un chapitre, ce qui peut surprendre car l'on passe d'un sentiment à un autre... Certains passages, très singuliers, peuvent susciter une incompréhension, comme les plaisirs de la vie qui ne vont pas de pairs avec la mort, ce que le réalisateur dément à sa façon lors d'une virée avec un cadavre dans un night club par exemple.
Chaque personnage joue efficacement bien, mention spéciale à la sublime Flora Martinez et pour une oeuvre étrangère, loin des blockbusters et films de commandes, celà fait du bien. Petit reproche ceci dit, à un scénario qui semble quelques fois hasardeux mais sa conclusion non conventionnelle rectifiera le tir.

6,5/10

[Kareem Said]

Zombie Holocaust
(Zombi Holocaust)
de Marino Girolami a.k.a Frank Martin
[1980]




Une enquête sur une vague d'abominations qui secoue la ville de New-York mène une équipe vers une petite île, laquelle renferme la clé de bien des mystères.

Durant les premiers instants du film un léger doute d'amertume nous envahit mais après l'arrivée de l'équipe sur l'île, le film démarre vraiment, en tout cas pour le festival d'atrocités que le distributeur Neo Publishing promet. Le récit est parsemé de scènes extrêmement gores mais l'élaboration de l'entreprise est bien douteuse. Un jeu d'acteur inexistant, une mise en scène plate, une histoire inconsistante dont le véritable intérêt de cette absurdité n'est autre que le gore que le film propose. Cependant ces fameuses scènes ne sont pas spécialement réussies mais leur retentissement vaut le coup d'oeil. Quant au final, il arrive avec ses gros sabots et vu que le réalisateur se réveille et se demande pourquoi il n'a pas inséré de plans avec une femme aux seins nues, du coup il trouve là l'occasion révée de rectifier son tir, il croyait bien faire :no: . Ceci dit si vous n'êtes pas amateur de gore passez votre chemin, ce film est trop falot pour passer un agréable moment. Une série Z à l'état pur du terme.
Dommage que Neo ne soit plus car ils nous auraient offert des Blu-Ray que personne n'aurait osé, merci à eux pour leurs fabuleux collectors Fulci surtout Zombi 2.

3/10

[Alegas]

Payback
de Brian Helgeland
[1999]





Poussé par sa femme Lynn, Porter, petit gangster teigneux fier d'être à son propre compte, accepte de faire équipe avec Val Resnick, malfrat sans scrupule qui ambitionne d'intégrer l'Organisation. Les deux hommes organisent un hold-up contre la mafia chinoise. L'opération tourne mal, Val s'approprie le magot avec la complicité de Lynn et abat froidement Porter qu'il laisse pour mort. Cinq mois plus tard, Porter refait surface, bien décidé à se venger et à récupérer son du. Il retrouve Resnick, le tue mais se retrouve face à l'Organisation qui veut venger Resnick.

Payback est un retour aux sources pour son acteur principal car depuis L'Arme Fatale 1 nous ne l'avions plus revu dans un rôle aussi cynique au charisme si fort. Ici, Porter, le personnage interprété par Mel Gibson est encore plus sombre que le mythique Martin Riggs, on le découvre bourru et sans scrupule.
Brian Helgeland nous livre une oeuvre féroce et charmante à la fois, les personnages sont décalés à souhait et sortent des sentiers battus. Payback est un polar atypique qui possède une identité propre très excitante.
La narration, via la voix-off de Porter, assiste un peu le spectateur afin de ne pas le déstabiliser et lui éviter certains chocs car certaines altercations sont très rudes.
Payback est peut-être l'un des meilleurs films de Mel Gibson dans le genre et on prend à chaque fois plaisir à le redécouvrir, tout comme L'Arme Fatale - voir peut-être plus encore - il a un charme inébranlable.

Payback : Straight Up (le director's cut)
La version d'origine sortie en salles en 1999 n'est pas celle de son réalisateur, qui avait dessiné un Porter encore plus sombre et sans morale, chose qui n'a pas plu au studio. D'après certaines rumeurs ce serait Mel Gibson qui aurait retourné la fin que tout le monde connait.
La version du réalisateur se voulait aussi moins explicite contrairement à la version cinéma qui assiste un peu le spectateur avec des détails appuyés (la voix-off).
C'est donc avec une joie immense que l'on peut enfin découvrir (en import) ce director's cut rebaptisé Payback : Straight Up.
Pour commencer la photographie est totalement différente, fini les images bleutées qui conférait une certaine ambiance (elle apportait pas mal au film quand même). Place à une image toute autre plus chaleureuse qui fait honneur à une photographie riche en détails. Ce que l'on perd en noirceur dans l'image nous le gagnons dans l'interprétation du personnage de Porter qui va encore plus loin, on le découvre plus violent et sans limites. Pour ne pas spoiler je vais éviter les détails. Cette version est plus courte mais avec des passages en plus. Exit donc l'apparition de Kris Kristofferson et la fameuse scène de la torture à la masse. Certains doivent surement être déçus en lisant ceci mais rassurez-vous ce director's cut en est vraiement un, on a l'impression de visionner un nouveau film et sa fin est plus réussie, elle se veut moins conventionnelle et laisse le spectateur arbitre de ce qui se passe dans les tout derniers instants du film. Ce Payback : Straight Up est incontestablement une merveille plus aboutie que la version d'origine. Une même histoire pour un film totalement différent.
A noter que l'éditeur n'est pas le même selon les versions, pour la version cinéma c'est la Warner et Paramount pour le director's cut.

10/10

Le Blu-Ray US (director's cut) :



Image : 9/10
Une image qui est volontairement granuleuse mais d'une définition remarquable aux jolis contrastes et aux contours soignés. Un bel écrin malgré de très rares plans flous.

Bonus : 8/10
Pas mal de bonus très intéressants surtout celui qui explique la raison de cette version alternative souhaitée par son réalisateur. Le tout en VOSTF !

[Heatmann]

un 10 qui claque et qui fait plaisir kareem

tient ca a rien a voir mais en parlant de kareem said, je sort du cine ou jvient de voir The company men , et eamon walker a un bon pti second role bien cool

[Kareem Said]

Un film que l'on prend un réel plaisir à revoir surtout en DC.
Et je les lâche pas facilement les 10.

[Kakemono]

J'adore ce film, mais j'ai jamis vu la DC. Voila qui me fait sacrément envie.
Le Blu Ray est region free?

[Heatmann]

ouai pour le coup la DC jl ai pas vue non plus mais je l ai a porter de main , vue l engouement de kareem et mon amour pour le film , jvais la mater rapidos

[Kareem Said]

Le Blu Ray est region free?

Oui et VOSTF.

[Scalp]

N'oublier de voir l'original avec Lee Marvin tout aussi bon.

[Kareem Said]

Fight Club
de David Fincher




Le Film 9/10
Tout simplement monstrueux, peut-être le meilleur Fincher. Un film d'une noirceur totale surtout lors de son second visionnage car malgré l'effet de surprise en moins, on se délecte de tous ces petits détails joliment mis en boîte par ce cinéaste de génie. Fight Club peut paraître louche et cynique comme film mais sa dernière demi-heure est un morceau de cinéma énorme qui vient prouver que le cinéaste nous a bien mené en bateau dès le début.
Un pied de nez d'enfer qui jouit d'une pellicule destructrice à l'éjaculation qui éclabousse le spectateur sans crier gare. Sa conclusion estompe un peu cette orgie des sens mais le dernier plan est fabuleux. Fincher est un maître incontesté.
Les acteurs sont énormes même les seconds rôles, les coups démontent sévère, le passage où Ed Norton défonce Jared Leto est hallucinant associé à la réaction des autres membres.
Ca faisait un sacré bout de temps que je ne l'avais pas revu et je l'admire plus encore, Fight Club est un film de malade, féroce et anticonformiste inégalable.


Le Blu-Ray :

Image : 9/10
Elles sont excellentes même si elles ne sont pas exceptionnelles, l'essentiel est là, le détail, un niveau des noirs comme il faut et un piqué qui sait se montrer dévastateur à l'image du film. Dommage que toutes ces qualités ne soient pas constantes, à défaut d'avoir le transfert de référence, le top-démo, celui-ci est tout de même fabuleux. On est à un tout petit détail de la perfection.

Bonus : 8/10
Après une ouverture particulière dont je ne vous gâcherais pas le plaisir, nous avons droit à de multiples commentaires audio, du cinéaste aux acteurs en passant par la technique. 2 modules en HD avec la conception sonore du film et une remise de prix particulière pour les 10 ans de Fight Club avec Mel Gibson, Brad, Ed et Fincher, un moment sympathique où les intéressés se lâchent sur la critique. Le reste des bonus est en SD issu du DVD collector dont des scènes inédites et alternatives, certains modules pour la partie matériel promotionnel ne sont pas sous-titrés en Français.

[Kakemono]

Fight Club c'est un film a voir au moins deux fois pour saisir tout les détails. Mais je trouve qu'au delà, il perd un peu de sa superbe. Je l'ai revu courant de l'année dernière, et l'effet coup de poing du film s'estompe.

Le Blu Ray est region free?

Oui et VOSTF.

Merci, hop sur la lise des achats prévus.

[Waylander]

Perso chaque vision de Fight Club me file la gaule.

[Eikichi Onizuka]

dans mes souvenirs j'avais pas trouve ça super et en le revoyant je ne suis pas sur qu'il dépasserait le 7.5

[zack_]

Faut que je me le rematte ce Fight Club!
Sinon pas vu le DC de Payback, ca semble bon à voir mais je l'aimais bien cette image bleutée... dommage de l'enlever non? Enfin faudra que je me trouve ce film avec le DC... pas de dispo en France?