[alinoé] Mes Critiques en 2011

Modérateur: Dunandan

Tintin et les oranges bleues - 4/10

Messagepar alinoe » Mar 11 Jan 2011, 20:26

Tintin et les oranges bleues

Réalisé par Philippe Condroyer
Avec Jean-Pierre Talbot, Jean Bouise, Jenny Orléans, Félix Fernandez
Comédie, Franco-espagnol, 1h36 - 1964

4/10


Résumé : Le professeur Tournesol lance un appel aux savants du monde pour l'aider à combattre la faim. Son confrère espagnol, le professeur Zallaméa, lui expédie un paquet contenant une orange bleue, variété qui pourrait croître sur un sol désertique…

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Affiche mensongère ! Si vous avez plus de 10 ans, passez votre chemin, cette adaptation cinématographique de Tintin est consternante. Une constatation s’impose : l’univers d’Hergé ne convient pas du tout à un film en prises de vues réelles. Je comprends finalement que Spielberg ait opté pour l’animation.
Tout ce qui prête à rire et fait le charme de la BD devient juste agaçant en film. Il en va ainsi des envolées verbales et colériques du Capitaine Haddock, de son éternelle maladresse, de son amour pour la bouteille, de ses tics… de la distraction du Professeur Tournesol… des gags des Dupond et Dupont….des gammes de La Castafiore . Les gesticulations hystériques et les mimiques de Jean Bouise, qui incarne le Capitaine Haddock et des deux Dupond et Dupont, m’ont insupporté au bout de 15 minutes.

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Quel est l’intérêt d’écrire un scénario original qui tient sur un timbre poste. Autant adapter un des épisodes de la saga. Le scénario est si mince que le réalisateur est obligé de « meubler » le film avec une successions de gags, trop appuyés pour être drôles, une série de courses poursuites interminables, parfois en vitesse accélérée et un bataillon de gamins censés aider Tintin à retrouver les deux professeurs kidnappés. Sans « les meubles », le film tiendrait 30 minutes. On s’ennuie très rapidement devant des scènes très répétitives.

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Il reste de ce film une tentative honorable au niveau des costumes et des décors. Malheureusement, Jean-Pierre Talbot incarne un Tintin trop discret, trop transparent même s’il a le mérite de réaliser lui-même toutes ses cascades. Tous les personnages ressemblent vraiment à ceux de la BD, mais à vouloir trop en faire dans l’exagération et la caricature, ça vire au grotesque. Finalement le meilleur acteur du film, celui qui est juste dans le ton, c’est le chien qui interprète Milou.

Du coup ce film vaut essentiellement, pour son côté carte postale de l’Espagne des années 60. Valence, ses jolies ruelles, ses ruines, ses orangeraies, ses collines, son port, son marché pittoresque… à croire qu’il fut tourné pour servir de film publicitaire à l’Office du tourisme espagnol.

Une ballade très ennuyeuse dans le monde d'Hergé, qui décroche rarement un sourire.
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Nick Gentleman Detective - 7/10

Messagepar alinoe » Dim 16 Jan 2011, 14:49

Nick Gentleman détective

Réalisé par W.S. Van Dyke

Avec Myrna Loy, William Powell, James Stewart, Elissa Landi, Jessie Ralph, Alan Marshall

Comédie policière, USA, 1h47 - 1936

7/10


Résumé : la cousine de Nora, Selma demande à Nick de retrouver son mari qui a disparu depuis quelques jours. Ce dernier est assassiné et tout accuse Selma. Nick, Nora et leur chien Asta enquêtent pour la disculper.

Deuxième épisode de la saga « The Thin Man », légèrement moins drôle et moins alcoolisé que l’aventure précédente. C’est néanmoins, un retour en grande forme pour Nick et Nora qui débute exactement là où s’achevait le premier opus, dans le train qui les ramène chez eux à San Francisco, pour le réveillon du Nouvel An, que Mr. et Mme Charles sont bien décidés à passer tranquillement dans leur maison. Bien sûr c’était sans compter une bande de joyeux lurons tous déjà très avinés qui avaient préparé une fête surprise et surtout l’invitation à un réveillon guindé dans la riche et huppée famille de Nora qui n’apprécie guère son « roturier » de mari. Une invitation intéressée, puisque la vieille tante tyrannique et acariâtre de Nora souhaite que Nick enquête en toutes discrétions sur la disparition d’un mari que l’on sait très volage.



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Cette comédie est donc l’occasion de dresser une peinture caustique de la bourgeoisie, pour laquelle les rumeurs, les ragots et le quand dira-t-on sont plus fatals que le meurtre. Un monde où hypocrisie argent et réputation, l’emporte sur l’amour. Une critique sociale sur le mode de l’humour et de la dérision qui s’appuie sur une thématique qui fut souvent au cœur de la Screwball Comedy : le conflit entre les classes comme ressort comique.

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Nous retrouvons tous les ingrédients qui on fait le succès et le charme du premier épisode. Une comédie de mœurs rythmée et matinée d’un zest de mystère, où se mêlent chantages, infidélités, traquenards, magouilles et meurtres. Une galerie de personnages inquiétants et loufoques à la fois : le patron du Cabaret et son associé Chinois très zen, la chanteuse et son frère aux relations troubles, les oncles et tantes de Nora tous plus grabataires les uns que les autres, Le mari volage, l’éternel amoureux, un psychiatre aux allures de charlatan… Et surtout Nick et Nora, couple emprunt de modernité, dont la complicité fonctionne toujours à merveille et qui survolent de leurs regards ironiques et de leurs classes naturelles tout ce beau monde. On notera la présence au générique de James Stewart, à l’aube de son immense carrière, dans un de ses premiers rôles.

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L’énigme est un peu moins trépidante que lors du film précédent, mais les situations cocasses sont aussi réussies et drôles. Impossible de ne pas s’esclaffer en assistant à ce repas rébarbatif en famille qui sent le vécu. Difficile de garder son sérieux face à la tentative laborieuse de Nick et Nora pour récupérer une missive importante mâchouillée par leur chien, lors de la scène de la prison ou encore face aux déboires amoureux du chien Asta qui fait preuve d’une grande ingéniosité pour éloigner un rival trop entreprenant avec "Mme Asta".

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Comme dans tout "Whodunit" qui se respecte, Le meurtrier sera révélé lors d’une confrontation finale de tous les suspects potentiels dans un film qui aurait pu s’intituler : Meurtre dans la haute bourgeoisie.
Avec, Nick, Gentleman détective, la découverte du petit monde de Nora et Nick se poursuit avec toujours autant de plaisir.

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Sherlock Holmes - La perle des Borgia - 7/10

Messagepar alinoe » Dim 23 Jan 2011, 14:58

Sherlock Holmes - la perle des Borgia

Réalisé par Roy William Neill

Avec Basil Rathbone, Nigel Bruce, Dennis Hoey, Evelyn Ankers, Miles Mander, Rondo Halton

Mystère, USA, 1h09 - 1944

7/10


Résumé : La célèbre perle des Borgia a été dérobée dans un musée par l’infâme Conover. Mis en cause lors de sa disparition, Sherlock Holmes se sent obligé de tenter de la retrouver.

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La Perle des Borgia est le 8ème film d’une série de 12 films produits entre 1942 et 1946, par Universal Studio, avec Basil Rathbone dans le rôle de Sherlock Holmes et Nigel Bruce dans le rôle du docteur Watson. Il s’agit d’une très libre adaptation de la nouvelle « Les six napoléons ».


Toute cette série de films est d’ailleurs très librement inspirée de l’œuvre de Conan Doyle, transposant les intrigues de l’ère victorienne aux années 40. Tout l’attrait de ce film repose donc sur l’intégration de certains codes du Film-noir à l’enquête inspirée de Conan Doyle : une femme fatale, une brute épaisse sans scrupules, un certain fatalisme, des éclairages expressionnistes contrastés, des jeux d’ombres et de lumières (notamment le générique avec les deux ombres des personnages principaux qui avancent côte à côte et projetées sur le sol).


Basil Rathbone incarne un Sherlock Holmes, à la fois très fidèle physiquement au personnage littéraire (svelte, sportif accompli, élégant) et très éloigné au niveau de la personnalité. Car s’il est bien cet as du déguisement, de l’observation et de la déduction, cet esprit supérieurement intelligent, il est aussi animé par la volonté d’aider son prochain et se montre philosophe et humaniste, ce qui est loin d’être le cas de son homologue littéraire. Chaque film se termine par une citation philosophique d’Holmes sur la nature humaine, parfois fataliste, parfois optimiste. Il se montre aussi beaucoup moins égocentrique, bien qu’il aime mettre en avant ses facultés de déduction, notamment pour railler l’incapacité de la police et surtout sans vices, puisqu’il ne se drogue pas à la cocaïne. Une sorte de Sherlock Holmes presque sans défauts, loin d’être la fidèle incarnation du personnage de Conan Doyle. En tout cas très loin des magistrales interprétations de Jeremy Brett dans la série des années 80 et de Benedict Cumberbatch dans la nouvelle série de la BBC.


Avec Nigel Bruce, le Docteur Watson devient un sidekick gaffeur, naïf et ronchon. Ce personnage à vocation à susciter la sympathie du public, à désamorcer les situations dramatiques et à nous faire sourire par son côté « bon enfant ». Il est en quelque sorte le « gimmick » comique» de cette série de film. Cette interprétation, très éloignée du personnage des romans est loin de me rendre enthousiaste. Watson devient un benêt ! Et que dire de Lestrade transformé en « Imbécile de service ». Honnêtement les capacités de déductions d’Holmes sont suffisamment mises en valeurs, sans qu’on ait besoin qu’il soit entouré par une bande d’idiots pour souligner encore plus sa prodigieuse intelligence !

Ces deux interprétations sont le seul bémol d’un film qui enchaine harmonieusement les scènes de déductions et d’actions. Porté par un trio de méchants dont le personnage le plus emblématique et énigmatique est le Creeper, cette montagne de muscle, ce « serial-killer », ce monstre insensible à la douleur qui broie ses victimes et que l’on aperçoit toujours sous forme d’ombre chinoise pour mieux garder le suspens jusqu’à la confrontation finale qui nous fait découvrir avec horreur son vrai visage.

Basil Rathbone n’est pas le meilleur interprète de Sherlock Holmes, mais il nous emmène dans des aventures passionnantes agrémentées d’un soupçon de Film-noir.

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Expendables : unité spéciale - 7,5/10

Messagepar alinoe » Mar 25 Jan 2011, 22:05

The Expendables

Réalisé par Sylvester Stallone

Avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Jet Li, Dolph Lundgren, Eric Roberts, Terry Crews, Mickey Rourke, Randy Couture, Steve Austin, Bruce Willis, Arnold Schwarzenegger, Gisèle Itié, David Zayas

Action, USA, 1h44 - 2010

7,5/10


Résumé : Ils n’ont jamais connu d’autre mode de vie que la guerre. Ils n’ont de loyauté qu’envers les membres de leur propre équipe. Ce sont les Expendables…


Autant le dire tout de suite, s’il n’était pas doté d’un tel casting, The Expendables serait à classer directement parmi les films anecdotiques, tant le scénario est bancal. Mais voilà, l’effet nostalgique fonctionne à merveille. Du coup, on ressent un vrai plaisir coupable à retrouver quelques unes des stars des Films d’action des années 80, 90 et 2000 associées à de vrais athlètes.


Le premier atout du film, ce sont donc ses acteurs. Stallone en grande forme, dans le rôle d’un meneur charismatique et respecté par ses hommes. Il assure encore bien côté combat malgré ses 64 ans ! Statham, l’expert en lancé de couteau, entre coolitude et férocité. Lundgren qui impressionne dans le rôle du mercenaire incontrôlable. Eric Roberts dans le rôle du Bad Guy, un registre qu’il connait bien et qu’il maitrise parfaitement. Il est entouré d’un général d’opérette dérangé interprété par David Zayas et de sa montagne de muscle personnelle, Austin.


Si le casting, c’est le grand atout du film, c’est aussi la première déception. Dommage de réunir un tel casting et de le sous-exploiter à ce point. Car The Expendables est beaucoup plus l’histoire d’un duo de choc, Stallone/Statham que d’une équipe de choc. Le talent de Jet Li est franchement sous-exploité. Certes il est doué avec un flingue, mais ce n’est vraiment pas dans ce registre qu’on aime à le voir. Le combat Lundgren/Li : une blague surréaliste. Qui peut croire que Lundgren tiendrait plus d’une minute face à Li !!! Il en va de même pour Couture et Austin dont les talents ne peuvent s’exprimer que lors de la bataille finale. La prestation de Rourke ne m’a pas convaincu. Quand il trouve un registre, il en use et en abuse. Du coup ça devient agaçant. La philosophie de comptoir du vieux mercenaires, aux allures de clochard, devenu tatoueur qui regrette les massacres auxquels il a participé et qui n’a pas eu la chance de trouver une rédemption, ça prête plus à l’indifférence qu’à l’apitoiement.


Deuxième atout du film : The Scene, the Gimmick. La rencontre entre les trois super stars de l’action 80’s, Stallone/Willis/Schwarzie, dans une église, comme si ces trois là, ne pouvaient se voir que dans un lieu consacré, sous peine de s’entretuer. Un moment d’humour fait de non-sens, de vannes, de mimiques et de petites phrases sibyllines en référence aux carrières des uns et des autres. Franchement pas utile à l’histoire, mais tellement essentielle pour tous les fans des films d’actions des années 80. On sent qu’ils rigolent intérieurement de leur private joke et nous on explose de rire tout court. 2 minutes sur un nuage !


Le troisième atout du film : son long final explosif rythmé de scènes de combats spectaculaires. Un pur plaisir fun et décomplexé. Stallone est généreux quand il s’agit de tout faire exploser et il ne fait pas semblant. Ce sont de vrais effets pyrotechniques, pas du CGI. Le talent de chaque mercenaire peut enfin s’exprimer, dans un montage nerveux qui les suit au plus près. Le combat Couture/ Austin, tout simplement dantesque et sauvage. Un final d’anthologie qui nous laisse béat. La scène d’introduction sur le cargo est aussi un grand moment qui oscille entre humour et action. Balles qui sifflent et qui coupent un homme en deux, visée laser, vision infra-rouge… le ton semble donné pour un film d’action non-stop, mais ce ne sera pas tout à fait le cas.


The Expendables ne souffre pas d’un scénario basique, mais de beaucoup trop de longueurs et de vides entre quatre scènes d’action. Pourtant le film est plutôt court ! Du coup on picole en groupe, on philosophe dans un garage, on se mesure au lancé de couteau… il faut bien faire passer le temps. Le sommet de l’histoire inutile : la love story de Christmas. Par ailleurs, le ponpon de l’insipide est atteint dans la relation entre le dictateur et sa fille. On se croirait dans un mélo !

Le film hésite donc à trouver sa voie, entre un hommage assumé aux films des années 80 avec des répliques à deux balles, son humour, son lot de gros flingues, d’explosion et de testostérones ; et la volonté de s’engager sur un discours plus sérieux concernant la vie de mercenaire et son manque de moralité.

Du côté de l’hommage décérébré et fun, c’est totalement réussi, du côté du pathos c’est loupé ! Faire un hommage aux Actioners des décennies passées, c’est sympa, adopter leurs pathos lourdingues, c’était pas indispensable.

Reste un divertissement de grande classe dont on attend la suite avec impatience, malgré ses défauts.
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Grand Alibi (Le) - 5/10

Messagepar alinoe » Mer 26 Jan 2011, 18:19

Le Grand alibi

Réalisé par Alfred Hitchcock
Avec Jane Wyman, Marlène Dietrich, Richard Todd, Michael Wilding
Policier, UK, 1h50 - 1950

5/10


Résumé : Jonathan Cooper est soupçonné du meurtre du mari de sa maîtresse, la chanteuse Charlotte Inwood. Il trouve refuge dans la famille de son amie, Eve Gill qui se fait engagée comme camériste de la chanteuse, afin de mieux trouver les preuves de sa culpabilité et d’innocenter Jonathan.

Un film mineur dans la carrière d’Hitchcock. Une introduction brillante qui nous plonge immédiatement dans l’intrigue mais qui s’essouffle très rapidement, en se perdant dans les méandres de quiproquos amoureux qui ne suscitent que l’ennui.

Plus une bluette amoureuse matinée d’un zest de crime qu’un film à suspens. L’histoire traine en longueur et la trame policière est assez brouillonne, multipliant les rebondissements inutiles. J’ai deviné dès le début, l’issue du film pourtant volontairement masquée par un flashback. Pour une fois, on ne suit pas Hitchcock sur la piste qu’il nous propose, essentiellement parce que les interprètes ne sont pas convaincants dans leur rôle respectif.


En premier lieu, Marlène Dietrich qui paraît bien fade et qui surjoue, dans un rôle de chanteuse adulée et de femme fatale qui devrait pourtant lui aller comme un gant. Son seul véritable moment d’intensité : l’interprétation de « La vie en rose » sublimée par sa voix chaude. Même si on sent bien qu’Hitchcock est fasciné par l’actrice et multiplie les jeux d’éclairage pour la mettre en valeur, elle ne correspond pas du tout à son modèle féminin.
Jane Wyman, agace, plus qu’elle n’émeut dans le rôle d’Eve, l’héroïne qui tente de disculper son ami de toujours, accusé de meurtre. Ses déguisements successifs, ses hésitations amoureuses perpétuelles entre son ami et l’inspecteur chargé de l’enquête sont autant de longueurs dans un film qui serait bien vide sans toutes ces digressions. Richard Todd n’est pas non plus très convaincant dans le rôle de l’innocent poursuivi par la justice. Pas un seul instant, on ne ressent d’empathie pour son personnage, ce qui amoindrit finalement l’impact des rebondissements et des multiples révélations.


On retiendra surtout du Grand alibi, une belle photographie, quelques jolis décors londoniens, le final dans le théâtre et son jeu d’échos, quelques audacieux jeux de lumière et de contraste sur la tache de sang d’une robe, l’humour piquant du père de l’héroïne interprété par Alastair Sim, les délicieuses réparties verbales de la mère de l’héroïne, interprétée par Sybil Thorndike et le sympathique inspecteur interprété par Michael Wilding.

Un Hitchcock qui se regarde sans trop de déplaisir, mais que l’on oublie très vite.
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Note: 7/10
Auteur: Alegas

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Re: [alinoé] Mes critiques en 2011

Messagepar groo » Mer 26 Jan 2011, 18:58

Je suis assez d'accord, le manque d'attachement à l'histoire d'amour pénalise la portée du film. Au final, ça se résume à un whodunnit dont l'astuce laisse froid (même si la narration reste assez plaisante dans l'ensemble).

A noter la reprise du show de M.Dietrich dans Blazing Saddles (Le shérif est en prison, Mel Brooks, 1974)...

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Re: [alinoé] Mes critiques en 2011

Messagepar alinoe » Jeu 27 Jan 2011, 14:30

Excellent :D
L'hommage comique devient évident, une fois qu'on a vu Le Grand alibi.
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Re: [alinoé] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Jeu 27 Jan 2011, 15:49

:super: superbe critique plein d 'engouement des expendables alinoe, tu me surprend meme sur ce coup la :super: :love:
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Re: [alinoé] Mes critiques en 2011

Messagepar Hannibal » Jeu 27 Jan 2011, 16:00

tout pareil, belle critique et belles captures :super:
Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.
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Re: [alinoé] Mes critiques en 2011

Messagepar alinoe » Jeu 27 Jan 2011, 18:55

Heatmann a écrit::super: superbe critique plein d 'engouement des expendables alinoe, tu me surprend meme sur ce coup la :super: :love:


En fait, ce n'est pas si surprenant, car dans les années 80/90, que ce soit à la TV, en VHS ou au cinéma, j'étais très à fond dans les films d'action. J'ai vu tous les films du genre allant de l'excellent au nanar, avec Stallone, Schwarzenegger, Willis et même Chuck Norris et Michael Dudikoff. Avec The Expendables, j'ai pris une véritable bouffée de nostalgie.
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Tron - 6/10

Messagepar alinoe » Jeu 27 Jan 2011, 23:19

Tron

Réalisé par Steven Lisberger

Avec Jeff Bridges, Bruce Broxleitner, David Warner, Cindy Morgan, Dan Shor

Science fiction, USA 1h33 - 1982

6/10


Résumé : Kevin Flynn concepteur et programmeur de génie, dont les inventions ont été volés par un de ses collègues, Ed Dillinger, tente avec l'aide d'Alan et de Lora, deux de ses anciens collègues, d’infiltrer le MCP (Maître Contrôleur Principal), l’ordinateur principal de la société ENCOM, pour prouver la forfaiture de Dillinger. Quand le MCP découvre que Flynn veut s'infiltrer dans ses circuits, il le téléporte et le numérise dans un jeu vidéo. Pour s'évader, Flynn devra compter sur l'aide de Tron, un programme indépendant inventé par Alan.


C’est bien le genre d’histoire confuse qui ne pouvait sortir que du cerveau d’informaticiens, décidés à nous faire découvrir leur univers de programmation complètement hermétique pour le commun des mortels à une époque où l’environnement Windows en était à ses balbutiements et où l’Internet n’était encore qu’une application militaire. Tron était surtout destiné à tous les utilisateurs assidus des jeux d’arcade ( Asteroids, Battle Zone, Space Invaders, Pong…).

Je me souviens qu’à la sortie de la séance, je n’avais absolument rien compris à l’histoire, néanmoins j’avais vraiment apprécié, l’aspect visuel, les combinaisons lumineuses, les motos, l’humour et les Frisbees qui étaient à la mode au début des années 80. Pour la petite histoire, c’est Moebius qui eut l’idée du frisbee. Tron est alors devenu un de mes films préférés sur support VHS que j’ai vu de nombreuses fois, jusqu’au début des années 90. Acheté en DVD, lors de sa sortie sur le support en 2002, il dormait depuis lors sur mes étagères.


Afin de me remettre dans l’ambiance avant la sortie de Tron Legacy, je me suis donc plongée dans une nouvelle séance de Tron version 1982. Force est de constater que ce film à vraiment très mal vieilli, au niveau de ses effets spéciaux. C’était véritablement les balbutiements de l’image de synthèse et après deux décennies d’innovations technologiques, en la matière, les effets de Tron paraissent terriblement basiques, trop linéaires et surtout particulièrement vides de décors. Au bout d’un moment, c’est vraiment fatiguant pour les yeux tout ces modèles linéaires et ces figures géométriques. En d’autres termes, c’est devenu totalement kitsch, d’autant que la musique au synthé accentue encore le côté dépassé du film.


Le scénario semble toujours aussi brouillon dans la première partie du film et s’améliore une fois qu’on intègre l’univers du programme informatique. Pour l’époque, celle où l’on s’émerveillait devant un ordinateur capable d’élaborer des stratégies et de battre un homme aux échecs, l’histoire était visionnaire. Le spectateur se retrouve propulsé, comme Flynn dans un cerveau informatique. On découvre une sorte de société virtuelle, dans laquelle les programmes, les composants, les commandes BASIC, la RAM, les virus prennent formes humaines et pour lesquels les « utilisateurs » sont des mythes inaccessibles. C’est donc l’histoire d’un utilisateur entrainé dans une course contre la montre au pays des jeux vidéos et des programmes qu’il a conçu, pour empêcher un cyber-dictateur mégalomaniaque de prendre le contrôle absolu sur tous les programmes libres. Tron pose, la grande question de l’époque sur les nouveaux développements technologiques et sur les possibilités de l’intelligence artificielle. Peut-elle échapper à tout contrôle ? Comme, c’est la « maison de Mickey » qui produit le film, la réponse est bien évidemment bon enfant et l’aspect cyber-dictature de ce monde virtuel juste ébauché, pour ne pas traumatiser les enfants. A noter, pour les fans de Disney, un très beau Hidden Mickey caché dans le film.


Jeff Bridges tout en désinvolture incarne Flynn, le concepteur geek, Bruce Broxleitner incarne le programme allié Tron, David Warner incarne Sark le programme hostile et sadique à la solde du MCP et Cindy Morgan, la demoiselle de service. Il est clair que le film était plus destiné à attirer un public masculin de geek informatique, donc les rôles féminins sont anecdotiques.

Il reste aujourd’hui de Tron, un concept novateur, celui de la première utilisation des images de synthèses au cinéma. Bien sûr le film est devenu complètement désuet, mais la nostalgie aidant, j’ai tout de même apprécié ce retour vers le passé de l’informatique.
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Re: [alinoé] Mes critiques en 2011

Messagepar Heatmann » Jeu 27 Jan 2011, 23:22

alinoe a écrit:
Heatmann a écrit::super: superbe critique plein d 'engouement des expendables alinoe, tu me surprend meme sur ce coup la :super: :love:


En fait, ce n'est pas si surprenant, car dans les années 80/90, que ce soit à la TV, en VHS ou au cinéma, j'étais très à fond dans les films d'action. J'ai vu tous les films du genre allant de l'excellent au nanar, avec Stallone, Schwarzenegger, Willis et même Chuck Norris et Michael Dudikoff. Avec The Expendables, j'ai pris une véritable bouffée de nostalgie.


on se comprend :wink:
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Re: [alinoé] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Jeu 27 Jan 2011, 23:28

Y en a une qui se prépare à voir la suite!
Pas sur que je passe le cap au cinéma même si ma curiosité va l'emporter surtout qu'en 2007 je disais dans ma critique
TRON mérite un remake


Chose faite reste à me le matter (même si c'est une suite)
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Re: [alinoé] Mes critiques en 2011

Messagepar alinoe » Jeu 27 Jan 2011, 23:31

Je vais à l'avant -première de Tron Legacy ce vendredi :wink:
Je n'attends pas grand chose, juste de meilleurs effets spéciaux et la musique de Daft Punk.
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Re: [alinoé] Mes critiques en 2011

Messagepar zack_ » Jeu 27 Jan 2011, 23:39

On te lira avec attention, et c'est peut etre ton avis qui me fera passer le cap - pour le moment je suis pas chaud
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