[Alegas] Mes Critiques en 2011

[Scalp]

Démago ça l'est complétement.

[Heatmann]

merci .

[Waylander]

Bah revoyez tous les autres films du genre de Slumdog tiens. Vous m'en reparlerez de la démagogie et de la boursouflure. Slumdog à la base c'est un conte contemporain donc forcément ça finit bien. forcément ya de l'émotion et du rythme. Maintenant derrière ya une sacré violence, des passages glauques et crues, voir même choquant. Ya tout un aspect confrontation ethnique et religieuse qui saute aux yeux.

[moricenlive]

On devrait diviser le forum en 2 catégories. J'ai plus envie de m'entretenir avec ceux qui ont aimé 127H.

[Heatmann]

Bah revoyez tous les autres films du genre de Slumdog tiens. Vous m'en reparlerez de la démagogie et de la boursouflure. Slumdog à la base c'est un conte contemporain donc forcément ça finit bien. forcément ya de l'émotion et du rythme. Maintenant derrière ya une sacré violence, des passages glauques et crues, voir même choquant. Ya tout un aspect confrontation ethnique et religieuse qui saute aux yeux.

pas besoin de revoir tout ces films , je garde mon avis , il est bien

[Scalp]

Bah revoyez tous les autres films du genre de Slumdog tiens. Vous m'en reparlerez de la démagogie et de la boursouflure. Slumdog à la base c'est un conte contemporain donc forcément ça finit bien. forcément ya de l'émotion et du rythme. Maintenant derrière ya une sacré violence, des passages glauques et crues, voir même choquant. Ya tout un aspect confrontation ethnique et religieuse qui saute aux yeux.

c'est quoi les autres film du genre Slumdog ? la flemme de réfléchir.

[Heatmann]

c'est long a venir la liste ....

[Waylander]

Bah ya pas besoin d'en citer : histoire d'amour d'ados, histoire de frangins, destins opposés etc...c'est des codes qui reviennent souvent dans le genre comédie dramatique et je préfère 15 000x voir Slumdog millionnaire qui arrache en terme de réal et de musiques et de prises de risque (parce que ya sacré risque à sortir un film comem Slumdog: casting d'inconnus, violent, malsain , les gamins en prennent plein la tronche). Bref, si vous êtes pas capables de percevoir ça j'abandonne. (matez-vous toutes les autres daubes conventionnelles, aux casts toujours tip-top fashion hyper académiques et super sucrées si ça vous chante).

[Heatmann]

ben c est justment ca que je trouvee facile et demago dans le script et la facon dont c est montrer , tu fout toute la misere que tu peut , et quand y en pas assez , y en a encore et on juxtapose ca a une forme aciduler et frenetique , et ca fait un jolie conte comme tu dit , pres a tout rafler les pti coeur de review .
mais sinon tu sait quand on a un avis qui differe faut pas te sentir obliger de rallier les gens a ton avis , y a pas de " j'abandonne" , on peut exposer nos point de vue opposer dans essayer de convaincre l autre hein

[Alegas]

Unforgiven (Impitoyable) de Clint Eastwood

(1992)

Clint Eastwood fait clairement partie de ces réalisateurs avec un filmographie dont la qualité évolue en dents de scie. Parfois excellents (le dyptique Iwo Jima, Mystic River, Million Dollar Baby), parfois moyens (A Perfect World, Blood Work) et parfois mauvais (Invictus, The Changeling), chacun de ses films fait poser l'éternelle question de la qualité présentée. C'est donc avec un certain scepticisme que j'ai vu pour la première fois sa réalisation 90's la plus célèbre : Unforgiven.

Avec ce film, Clint Eastwood arrive à faire ce qu'il n'a pas réussi à retenter pour son souvent surestimé Gran Torino, à savoir proposer un récit dont l'icône qu'il incarne serait le héros. Ainsi, en incarnant le personnage principal, un vieux fermier anciennement bandit qui aura trouvé la rédemption avec une femme, Clint Eastwood ne se montre pas à l'écran : c'est bien son personnage de western qui est visible. Le héros de la trilogie du dollar de Sergio Leone et de nombreux autres westerns est ici un homme comme un autre, vieillissant, à la recherche d'un certain repos en compagnie de ses deux enfants qu'il éduque seul depuis la mort de sa femme. Unforgiven est donc clairement un western crépusculaire, revisionnant le genre d'un œil nouveau, plus violent, plus humain surtout. A cause d'un acte ignoble dont deux frères sont accusés (l'un des deux n'a d'ailleurs que comme seul faute de se ranger du côté de l'autre), une rumeur est propagée à travers le Grand Ouest, une vendetta personnelle est lancée par la minorité féminine, en quête de droits dans un monde qui ne leur en propose aucun. Pour trouver le repos qu'il cherche, l'ancien bandit devra retrouver ses armes, remonter sur son cheval et combattre aux côtés d'un ancien ami, ignorant que le monde a bien changé depuis sa violente jeunesse. Avec un tel sujet, difficile pour Eastwood de se rater tant la vision du personnage sur le monde est finalement la sienne sur sa carrière et le genre dans lequel il a été enfermé bien trop longtemps. Proposant une galerie de personnages forts (les prostitués, Little Bill Daggett, le Kid, English Bob, tous brillamment interprétés, mention spéciale à Gene Hackman), Eastwood dépeint une société dans laquelle on oblige chacun à rester à sa place originelle, trouvant une apothéose dans un final glaçant de cruauté et de tristesse.

La mise en scène s'accorde totalement avec le scénario : des images lugubres et originales sur des sujets pourtant vus déjà de nombreuses fois dans le western, des couchers de soleil significatifs et des combats lents mais terriblement violents. Dommage qu'il manque un certain souffle pour faire monter le film au rang de chef-d'œuvre. Toutefois, Unforgiven est clairement un grand film, certainement l'un des meilleurs westerns réalisés ces trois dernières décennies. Clairement l'un des cinq meilleurs films de Clint Eastwood.

NOTE : 8,5/10

[Alegas]

Hereafter (Au-Delà) de Clint Eastwood

(2010)

Et un quatrième mauvais film consécutif pour Clint Eastwood, clairement en manque d'inspiration depuis son fabuleux diptyque sur la bataille d'Iwo Jima. Ainsi, après The Changeling (mélodrame académiste au possible où Angelina Jolie ne faisait que pleurer pendant 2 heures 30), Gran Torino (fable moderne maladroite sur la racisme et le choc des cultures) et Invictus (biopic assez indigeste où s'enchaînaient les mauvaises idées), le réalisateur nous propose Hereafter, sorte de film choral où trois individus vont se questionner vis à vis de la mort et de ce qu'il peut y avoir ensuite.

Déjà au premier abord, le sujet est loin d'être intéressant, maintes fois traité au cinéma avec plus ou moins de succès , il est surtout propice à nombre de clichés qui peuvent véritablement rendre le film ridicule. Et ces erreurs, Eastwood ne les évite pas : il saute à pied-joint dedans. Hereafter accumule les mauvaises idées à une vitesse tellement incroyable que ça en deviendrait presque intéressant, on croirait presque voir une leçon de ce qu'il ne faut pas faire pour réaliser un bon film. Mélodrame poussif , histoire d'amour inutile et surtout l'impression à la fin du film que tout ce que l'on a vu n'a servi absolument à rien. De plus, le casting n'aide franchement pas cette histoire à décoller, Matt Damon est plus monolithique que jamais (finalement Scorsese et Greengrass sont les seuls à l'avoir bien dirigé) et Cécile De France peine à convaincre (toutes les scènes françaises sont vraiment mal jouées). Quand à la musique, il faudrait que qu'Eastwood arrête une bonne fois pour toute de tenter de la composer lui-même ou par son fils : on a l'impression d'entendre exactement les mêmes thèmes musicaux que dans Gran Torino ou Invictus, autant dire que c'est insupportable tout le long du film. En bref, pas grand chose à retenir si ce n'est une scène de tsunami qui aurait pu être réussie si elle ne croulait pas sous les effets numériques à outrance. On est bien loin des meilleurs Eastwood, en espérant que le biopic sur Hoover saura remettre Clint sur le chemin du bon goût artistique.

NOTE : 1,5/10

[Heatmann]

t'as fait expres le contraste par contre De niro aussi a bien diriger damon tres bon dans good shepherd

[Alegas]

J'ai pas revu Good Sheperd depuis sa sortie ciné et j'ai aucun souvenir de la prestation de Damon. Faudrait que je me prenne le blu-ray un de ces jours.

[Heatmann]

sinon vue que tu en parle , c est quoi ton top 5 Clint ( real ) et par la meme occasion ton top 5 western . sinon well done pour ton avis sur unforgiven meme si perso je trouve ca tout a fait ultime et definitif, mais trouver a perfect world moyen ca me fait mal

[Alegas]

1- Mystic River
2- Unforgiven
3- Flags Of Our Fathers
4- Million Dollar Baby
5- Letters from Iwo Jima

A Perfect World, je le trouve très surestimé sur ce forum. Certes, c'est sympathique, ça se laisse regarder agréablement, mais j'aurais préféré une approche plus dramatique d'une telle histoire.