[Godfather] Mes critiques en 2011

[Scalp]

Ou un Slashio

[Waylander]

En tout cas ce Bloody bird qu'en je l'ai vu (pff ya un sacré bail) je m'étais royalement chier dessus. J'étais dans mon lit bien caché sous ma couette après. J'avais 1...2... ouais 24 ans je crois. Si ça se trouve le Giallo c'est un genre qui foutrait les miquettes. Je vais voir ça.

[Scalp]

Bein historiquement le giallo c'est l'ancêtre du slasher, y a pas mal de petites perles, mais c'est un peu plus axé intrigue whodunit que le slasher.

[Godfather]

Secret Défense (Philippe Haim, 2008)

Haim tente de dépoussiérer le film d'espionnage à la française et ne réussit qu'en partie.
Si l'aspect psychologique des 2 jeunes "héros" qu'on manipule pour travailler pour une idéologie (intégrisme musulman pour l'un et le patriotisme pour l'autre) et qui finisse dans les deux cas déshumanisé, il se plante bien plus sur l'aspect divertissement en voulant trop bien faire et surtout trop faire à l'américaine.
Entre la musique qui plagie à fond les Jason Bourne, la narration pleine de cliffhanger qui comme M:I-3 semble déjà conçu pour le saucissonnage publicitaire télévisuel, les gros coups de pression inutile et la course contre la montre final, Haim se prend les pieds dans son propre tapis. Non pas qu'il n'ait pas la carrure (ça reste efficace, bien foutu et bien mené) mais son scénario en devient tellement incohérent que j'ai complètement décroché la dernière demi-heure. Les interrogations les plus épaisses se font sur les choix et le comportement des personnages et finit par détruire toute la crédibilité de l'entreprise.
Semi-déception donc pour cet anti-Alias qui démarrait pourtant courageusement en mettant au même niveau les méthodes de recrutement des fanatiques religieux et des services secrets français.

6/10

[zack_]

Bah cursed c'est au minimum 1 point pour le loup garou qui fait un doigt

Je le trouve jolie ce loup! Et Craven il a gagné sa notoriété dans les années 70/80

[Godfather]

Mad Detective (Johnnie To, 2008)

Pour ce polar mâtiné d'humour noir et de fantastique, To retrouve son comparse Wai Ka-Fai avec qui il a déjà co-réalisé bon nombres de films (Fulltime killer étant le plus connu ).
Le scénario est excellent. On suit un Lau Ching-Wan en grande forme qui joue un profiler qui résout ses affaires en subissant lui-même ce qu'on subit les victimes/criminels, étant bien aidé en cela par sa capacité à voir les démons intérieur des gens.
Si la mise en scène est loin d'être la plus percutante du duo, l'ambiance nocturne est somptueuse une nouvelle fois. La première séquence qui a l'avantage de décider tout de suite si le film est pour nous ou nous, réussit à marquer à ce point que le reste de la fiction baigne dans une folie qu'on sent au bord de l'explosion, entretenant un certain malaise. Le montage et la progression narrative soutiennent le rythme de sorte que les 90 minutes défilent sans à coup mais il manque le brio formel auquel To nous avait habitué et seul le final (une fusillade une nouvelle fois au milieu de miroirs) fait office de scène anthologique. Cela dit, To et Wai ont aussi l'intelligence de s'effacer volontairement derrière l'intrigue et les acteurs... Et puis ça évite aussi aux cinéastes de trop tourner en rond.

Mad Detective a donc beau être un To "mineur" (et encore), c'est un polar de haute tenue qui s'en tient à sa ligne de conduite et n'essaye pas de flouser le spectateur en étant plus malin que lui (on imagine clairement le massacre qu'en aurait fait un Night M Shylaman). Et puis sa conclusion à l'ironie cinglante mérite aussi le coup d'œil.

8/10

[Godfather]

Frissons d'Horreur (Armando Crispino, 1975 )

Si on fait l'impasse sur un scénario improbable au twist final bien naze, on se retrouve devant un giallo tout à fat honorable. Modeste, certes mais bien exécuté le plus souvent.

C'est même parfois excellent comme l'introduction muette où de nombreuses personnes se suicident de différentes manières suivie d'une scène assez dérangeante dans une morgue où le sexe et la mort se côtoient dans la perversité. De manière générale le film présente régulièrement la mort de manière très érotique, ce qui renforce l'étrange climat du film. Sur cet aspect,il faut saluer le montage maitrisé et la musique qui font le plus gros du boulot. Car du coté des acteurs, malgré le physique de Missy Farmer ( ), on peut pas dire que le casting se soit lancé avec conviction dans leurs personnages.

Bref, plutôt sympathique au final et Crispino semble être le genre d'artisan sans génie mais non dénué de talent (son Commando était d'ailleurs pas si mal dans le genre film de guerre avec notamment une fin des plus réussie)

7/10

[Scalp]

Bien sympa le Mad Detective.

[Godfather]

ESTHER (Jaume Collet-Serra - 2008)

C'est un film qui renoue de belle manière avec un genre que l'on n'avait pas vu depuis un petit bout de temps, et on peut dire qu'il passe plutôt bien.

Le scénario propose quelques petites choses intéressantes, et quelques petites surprises. La mise en scène reste sobre et efficace. L'ensemble est plus que convenable.

Le film atteint son but: nous distraire tout en étant inquiétant et palpitant, sans tomber dans la facilité d'une effusion inutile de quantité d'hémoglobine.

7/10

[Heatmann]

oui , je l aime bien ce film , la real elle est bien elegante , et pis le Vera je trouve que c est un de ces meilleur film et role et pour une fois qu un film avec une fillette chelou qui est pas relou , c'est une prouesse a souligner

[zack_]

ouai enfin scénario pas si prévisible que ça
Franchement dur de connaitre la fin
c'est sympathique comme film sans rester mémorable

[Godfather]

Oui c'est vrai que la fin n'est pas du tout prévisible, j'aurai du le précisé.

[Godfather]

Le Témoin à Abattre (Illegal) Lewis Allen, 1955

Très bon film noir qui repose sur un scénario excellent et un Edward G Robinson dans l’un de ses meilleurs rôles.

L'histoire est celle d’un procureur qui condamne à la chaise électrique un homme qui se révélera innocent trop tard. Sous le poids de la culpabilité, il démissionne, sombre dans l’alcoolisme puis décide de défendre et de faire libérer tous les hommes venant le voir, même des crapules notoire.

Le script est vraiment bien dosé, assez intelligemment écrit tout en réservant bien sûr des péripéties bien divertissantes mais toujours exploitées en tenant compte des personnages (la fausse histoire d’amour, les méthodes de Robinson pour faire innocenter ses clients, la course contre la montre finale, la conclusion ouverte).

Ca donne un film sans temps mort et bien rythmé. Bien sur ce n’est pas la réalisation du siècle mais Allen sait placer sa caméra où il faut, sait maitriser la narration dense et surtout il montre qu’il respecte ses personnages.
Excellente série B.

7.5/10

[Godfather]

Ennemi d'État (Tony Scott, 1998)

Scott profite d'un scénario assez bien foutu, qui lui permet d'assurer le spectacle tout en ayant un fond intelligent. Le film est avant tout une gigantesque course-poursuite, mis en scène avec nervosité et efficacité.

Et toute l'ambiance paranoïaque liée aux agissements de la N.S.A. est finement rendu. La fusillade finale dans le restaurant italien de Tom Sizemore est vraiment mémorable, rappelant par certains côtés l'ambiance de True Romance.

8/10

[Heatmann]

et une 8/10 qui fait plaisir a voir , tu assume et revendique , T scott c'est du bonheur en barre , le mec c'est l anti depresseur du cinema , ca fait trop plaisir ces film enemy d etat ouai ca pete bien