Le Parrain 3 Francis Ford Coppola - 1990
Le vilain petit canard de la trilogie que Coppola été obliger d'accepter suite à une accumulation de bide, alors si on est clairement pas au niveau des 2 premiers ça reste un dernier épisode tout à fait regardable alors oui y a plein de défauts tant d'écriture que d'interprétation : Sofia Coppola aussi mauvaise actrice que réalisatrice ( dommage que Winona Ryder n'est pas tenu le rôle ), Andy Garcia est guère convaincant je l'aime bien en général mais y passe du statut de chien fou ( ou il en fait des tonnes : ) à celui de Godfather très sur de lui un peu trop rapidement et sans aucune indication temporel ( alors oui c'est faute de prétendant légitime, mais bon ça reste pas super bien amené, genre dans la même scène t'as l'impression que Michael découvre son existence et juste après il le connait bien en fait ) bon enfin il a la classe avec son costard et ces cheveux gominé, la romance entre lui et miss Coppola est guère convaincante ( depuis quand on tombe amoureux de sa cousine laide ), toute la partie financière religieuse ( avec tout ces religieux pourri aux tronches de pédophile ) est guère passionnante et s'imbrique mal à l'histoire, heureusement qu'on a Joey Zasa ( impeccable Joe Mantegna ) et surtout Don Altobello ( génial Eli Wallach qui en fait des tonnes dans les mimiques mais qui assure vraiment ) car niveau second rôle par rapport aux autres épisodes c'est faible, genre John Savage à la place de Robert Duvall ou une Bridget Fonda qui sert à rien.
Le film souffre donc surtout de la comparaison ainsi la grande scène de repas qui ouvre le film et qui dans les autres épisodes présentait clairement la situation ici c'est vraiment plus laborieux.
La rédemption de Michael était nécessaire pour ce 3 ème épisode car à la fin du 2 il est devenu tellement méprisable qu'il ne pouvait pas allez plus loin, sa rédemption a un coté pathétique mais elle reste plutôt bien traité ( si on oublie qu'un changement de personnalité aussi radicale est assez dur à accepter ) et la fin est très bien car la rédemption est impossible pour lui et il perd la seule personne qui l'aimait vraiment et il va mourir seul dans l'indifférence : et sa mort marque la fin d'un empire.
La reconstitution d'époque si réussit dans le second épisode fait un peu peine à voir ici, on nous dit que ça se passe en 1980 alors que le film a clairement la gueule de l'époque ou il a été tourné fin 80's quoi.
Le final de quasiment 30 minutes ou comme dans le premier on alterne les scènes de meurtres, les préparatifs ( bon par contre le meurtre avec les lunettes dans le préparatif peu crédible ça se pose là ) et le Don qui attend ici la tension est vraiment poussé au maximum et rien que pour ces 30 minutes d'opéra dans l'opéra, le film est sauvé par contre d'un point mise en scène pure j'ai pas été spécialement subjugué, j'imagine ce que cette scène aurait donné avec un De Palma en pleine forme, parce que là Coppola se contente un peu trop du minimum ( enfin c'est d'un bon niveau ).
Pacino est une fois de plus très bon ( génial scène ou il se confesse ), Talia Shire a enfin un rôle important et elle assure bien et Diane Keaton est enfin supportable.
La BO est toujours un monument.
Un épisode largement inférieur donc mais clairement pas honteux tant il y a d'excellente chose dedans.
8/10