[Milkshake] Mes critiques en 2011

[Milkshake]

Top 2011

Les coups de cœur 2011

TOP 100

Critiques 2009// Critiques 2010

Critiques 2011

1- Black Swan de Darren Aronofsky : 9.5/10
2- The American d'Anton Corbijn : 6/10
3- Scott Pilgrim d'Edgar Wright : 7.5/10
4- Le Parrain de Francis Ford Coppola : 10/10
5- Le Parrain 2 de Francis Ford Coppola : 10/10
6- 127 Heures de Danny Boyle : 6/10
7- Les Chemins de la liberté de Peter Weir : 8/10
8- La 25e heure de Spike Lee : 9.5/10
9- The Fighter de David O Russell : 4/10
10- Les Aventures du baron de Münchausen de Terry Gilliam : 6/10
11- Chevauchée avec le Diable d'Ang Lee : 8/10
12- True Grit de Ethan et Joel Coen : 8/10
13- Never Let Me Go de Mark Romanek : 8/10
14- Winter's Bone de Debra Granik : 7.5/10
15- London Boulevard de William Monahan : 6/10
16- Vorace de Antonia Bird : 6/10
17- Source Code de Duncan Jones : 7/10
18- Animal Kingdom de David Michôd : 8/10
19- The Tree Of Life de Terrence Malick: 10/10
20- Apocalypse Now de Francis Ford Coppola : 10/10
21- Biutiful de Alejandro González Inárritu : 6/10
22- Hanna de Joe Wright : 7.5/10
23- Ne Vous Retournez Pas de Nicholas Roeg : 0/10
24- Pique-nique à Hanging Rock de Peter Weir : 3/10
25- 13 Assasins de Takashi Miike : 7.5/10
26- Rango de Gore Verbinski : 8/10
27- X Men : Le commencement de Matthew Vaughn : 7.5/10
28- Votre Majesté de David Gordon Green : 0/10
29- The Conspirator de Robert Redford : 3/10
30- Jane Eyre de Cary Fukunaga : 7.5/10
31- Minuit à Paris de Woody Allen : 5/10
32- Captain America de Joe Johnston : 5/10
33- Wall Street de Oliver Stone : 7.5/10
34- Wall Street : L'argent ne dort jamais de Oliver Stone : 5/10
35- Blackthorn de Mateo Gil : 7.5/10
36- Fair Game de Doug Liman : 7/10
37- Bug de William Firedkin: 8/10
38- Incendies de Denis Villeneuve: 7/10
39- Thor de Kenneth Branagh : 3/10
40- Les Chiens de paille de Sam Peckinpah : 6/10
41- La Horde Sauvage de Sam Peckinpah : 7.5/10
42- Le Guet-Apens de Sam Peckinpah : 8.5/10
43- Croix de Fer de Sam Peckinpah : 6/10
44- Star Wars Episode 2 : L'attaque des clones de George Lucas : 4/10
45- Star Wars Épisode III : La Revanche des Sith de George Lucas : 6/10
46- Bound des frères et sœurs Wachowski : 8/10
47- Transformers 3: La face cachée de la lune de Michael Bay : 7.5/10
48- Bienvenue à Gattaca d'Andrew Niccol: 9.5/10
49- Simone d'Andrew Niccol : 5/10
50- Lord of War d'Andrew Niccol: 9/10
51- Drive de Nicolas Winding Refn: 8/10
52- Miller's Crossing de Ethan et Joel Coen : 8/10
53- The Descend de Neil Marshall : 7/10
54- Wu Xia de Peter Chan : 7/10
55- La Dernière Piste de Kelly Reichardt : 2/10
56- Sugarland Expres de Steven Spielberg : 7.5/10
57- Les Dents de la Mer de Steven Spielberg : 8.5/10
58- La Guerre des Mondes de Steven Spielberg: 9.5/10
59- Ben-Hur de William Wyler : 5/10
60- La Chute de l'empire Romain d'Anthony Mann : 7.5/10
61- Spartacus de Stanley Kubrick : 6/10
62- Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz : 8/10
63- Tintin de Steven Spielberg : 8/10
64- La maison des étrangers de Joseph L. Mankiewicz : 8.5/10
65- L'Affaire Cicéron de Joseph L. Mankiewicz : 8.5/10
66- Les Vikings de Richard Fleischer : 6/10
67- La légende de Beowulf de Robert Zemeckis : 3/10
68- La horde de Yannick Dahan et Benjamin Rocher : 3/10
69- L'aventure de madame muir de Joseph L. Mankiewicz : 5/10
70- Le Cid d'Anthony Mann : 7.5/10
71- Texas Killing Fields d'Ami Canaan Mann : 6/10
72- Super 8 de J.J. Abrams : 6/10
73- The Proposition de John Hillcoat : 9/10
74- Watchmen de Zack Snyder : 9/10
75- Solaris de Steven Soderbergh : 9/10
76- Time Out d'Andrew Niccol : 7.5/10
77- L’Affaire Rachel Singer de John Madden : 8/10
78- Die Hard de John McTiernan : 7/10
79- The Murderer de Hong-jin Na : 7.5/10
80- Die Hard 3 de John McTiernan : 8/10
81- Stalingrad de Jean-Jacques Annaud : 8.5/10
82- Shame de Steve McQueen : 8.5/10
83- Warrior de Gavin O'Connor : 7.5/10
84- Sleeping Beauty de Julia Leigh : 0/10
85- Contagion de Steven Soderbergh : 5/10
86- Le Festin Nu de David Cronenberg : 7/10
87- Mission : Impossible - Protocole fantôme de Brad Bird : 7.5/10
88- Les Marches du Pouvoir de George Clooney : 7/10
89- Le Stratège de Bennett Miller: 5/10
90- Insomnia de Christopher Nolan: 8/10
91- A Dangerous Method de David Cronenberg: 7/10

Retro Francis Ford Coppola
4- Le Parrain de Francis Ford Coppola : 10/10
5- Le Parrain 2 de Francis Ford Coppola : 10/10
20- Apocalypse Now de Francis Ford Coppola : 10/10

Retro Oliver Stone
33- Wall Street de Oliver Stone : 7.5/10
34- Wall Street : L'argent ne dort jamais de Oliver Stone : 5/10

Retro Sam Peckinpah
40- Les Chiens de paille de Sam Peckinpah : 6/10
41- La Horde Sauvage de Sam Peckinpah : 7.5/10
42- Le Guet-Apens de Sam Peckinpah : 8.5/10
43- Croix de Fer de Sam Peckinpah : 6/10

Retro George Lucas
44- Star Wars Episode 2 : L'attaque des clones de George Lucas : 4/10
45- Star Wars Épisode III : La Revanche des Sith de George Lucas : 6/10

Retro Andrew Niccol
48- Bienvenue à Gattaca d'Andrew Niccol: 9.5/10
49- Simone d'Andrew Niccol : 5/10
50- Lord of War d'Andrew Niccol: 9/10
76- Time Out d'Andrew Niccol : 7.5/10

Retro Coen Bros
12- True Grit de Ethan et Joel Coen : 8/10
52- Miller's Crossing de Ethan et Joel Coen : 8/10

Retro Steven Spielberg
56- Sugarland Expres de Steven Spielberg : 7.5/10
57- Les Dents de la Mer de Steven Spielberg : 8.5/10
58- La Guerre des Mondes de Steven Spielberg: 9.5/10
63- Tintin de Steven Spielberg : 8/10

Retro Péplum
59- Ben-Hur de William Wyler : 5/10
60- La Chute de l'empire Romain d'Anthony Mann : 7.5/10
61- Spartacus de Stanley Kubrick : 6/10
62- Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz : 8/10

Retro Aventure au Moyen Age
66- Les Vikings de Richard Fleischer : 6/10
67- La légende de Beowulf de Robert Zemeckis : 3/10
70- Le Cid d'Anthony Mann : 7.5/10

Retro Joseph L. Mankiewicz
62- Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz : 8/10
64- La maison des étrangers de Joseph L. Mankiewicz : 8.5/10
65- L'Affaire Cicéron de Joseph L. Mankiewicz : 8.5/10
69- L'aventure de madame muir de Joseph L. Mankiewicz : 5/10

Retro Cronenberg
86- Le Festin Nu de David Cronenberg : 7/10
91- A Dangerous Method de David Cronenberg: 7/10

Critiques à venir ou pas :
Blue Valentine de Derek Cianfrance : 8.5/10
Hara Kiri de Masaki Kobayashi : 9/10
La Leçon de Piano de Jane Campion : 9/10
La Ligne Rouge de Terrence Malick: 9.5/10
The Fall de Tarsem : 9/10
Master & commander de Peter Weir : 8.5/10
Memento de Christopher Nolan : 9.5/10
X-men : 2 de Bryan Singer : 8/10


Critiques qui ne viendront jamais :
Les hommes du président de Alan J. Pakula : 6/10
Blue Steel de Kathryn Bigelow : 6/10
La planète des singes de Franklin J. Schaffner : 6/10
Salvador d'Oliver Stone : 4/10

[Alegas]

Black Swan de Darren Aronofsky

Un ballet granuleux et charnel sans cesse en mouvement envouté par une bande son magistrale, porté par le regard intense de Nathalie Portman qui trouve son plus grand rôle, un film mutant oscillant entre l'horreur, le fantastique, le drame psychologique, l'épanouissement corporel et l'aboutissement de soi à travers l'art.

Darren Aronofsky envoute dès les premières secondes de son Black Swan, immergé dans un noir rugueux, la caméra poursuit au plus près un cygne blanc sous projecteur dans un ballet effréné. La sublime musique de Tchaïkovski remixé avec soin par Clint Mansell nous introduit un lac des cygnes revisité, déshabillé un show d’excellence viscéral et réel. La nouvelle reine sera la tension psychologique.

Black Swan adopte la structure majestueuse de son opéra, cette œuvre classique phare est transportée dans un New-York délétère. Le récit celui d’un ange vierge piégé dans le corps d’un cygne blanc désirant la liberté mais seul le véritable amour sous la forme d’un prince pourra briser le sortilège quand survient le jumeau maléfique le cygne noir. Aucune surprise à l’horizon tout est annoncé pourtant Aronofsky rend captivant un monde rigide en traversant différent genres cinématographiques.

Cet équilibre trouvé entre une multitude de ton permet d’exposer un corps qui souffre lors de la création pointilleuse d’un spectacle à la manière The Westler, Aronofsky colle intiment le dos son héroïne afin de la suivre dans les méandres de sa psyché. Timide, introvertie Nina devra subir un électrochoc enfoui dans sa baignoire afin d’aboutir à une crise identitaire poussé par le fardeau maternel et la compétition de son milieu.

Un jeu de miroirs et d’oppositions signant l’aboutissement formel de son auteur, Aronofsky clone son sujet d’une mère obsessive regrettant ses choix passés à un Winona Rider en star déchu fantomatique en passant par Mila Kunis véritable aimant noir sexy et impulsif. Des doubles poussant Nina dans ses retranchements, autant de déclinaisons de son propre soi auxquelles elle tente désespérément d’échapper.

Natalie Portman avec son regard saisissant passe d’une fraction de seconde de la joie au doute, une névrose développant une addiction faisant écho à son Requiem. Un assèchement émotionnel au profit de scènes insinuant une gêne gracieuse qui amène un final étourdissant, dernière étape d’une métamorphose, d’un sacrifice relâchant le démon intérieur afin d’aboutir à la perfection.

I felt it. I was perfect

9.5/10

[Moviewar]

The American de Anton Corbijn

Americano, americano : Thriller minimaliste qui fleurte bon avec le cliché carte postale sur un scénario plus que simplet et prévisible, le film a tout pour déplaire le spectateur pointilleux en terme de polar qui recherche une histoire touffu, une véritable tragédie allié à de beaux gun fight et pourtant je n‘ai pas honte de le dire le film a totalement fonctionné sur moi. Anton Corbijn met en scène George Clooney qui sirote un café dans un petit village à l’architecture chaleurement pittoresque, à ce moment là on se dit que Clooney va nous refaire sa fameuse pub dans un style Jarmuschien soporifique au possible pour se venger de son plagiat dans Limits of Control.

Bien que le film repose sur peu de chose : un beau décor, de belles poupées et un clooney parfaitement impassible, le film par son sens du cadre incroyable m’a emporté bien que le jeu de lumière ne soit pas très fin (du rouge chez les femmes de joies) les images ont une véritable force graphique, l’enveloppe charnelle dissipe la froideur d’un fond inexistant prétexte à la belle image. Les dialogues majoritairement bateau sur les pêchés et la foi se comptent sur les doigts de la main, le réalisateur se focalise uniquement sur l’aspect professionnel de son Américan, on frise alors l’insatisfaction digne d’une approche très melvilienne du genre mais les duels de regards référence surligné à Leone porte le film vers le haut, Corbin s’offre un film de solitaire à la recherche du bonheur qui ne pourra s’empêcher de commettre les même erreurs.

L’action est aussi décevante que brève mais les moments de tension qui le précédents sont formidablement géré, du bar leonien à la séance de shoot paradisiaque en passant par un l’échange à la caféine très tendu. Ces scènes font tout l’intérêt d’un film à l’histoire d’amour d’une banalité affligeante mais se révélant être touchante comment ne pas craquer pour une telle femme fatale ? Un tueur à gage qui n’arrive plus à quitter ce doux cocon italien, l’attachement pour le personnage est juste gâché lors d’une scène finale qui plonge joyeusement dans le ridicule.

The Amercian reste d’une belle manière à la surface d’un amalgame vide de poncif du genre tel un papillon à la vie éphémère.

6/10

[Heatmann]

"Thriller minimaliste qui fleurte bon avec le cliché carte postale sur un scénario plus que simplet et prévisible, le film a tout pour déplaire le spectateur pointilleux en terme de polar qui recherche une histoire touffu, une véritable tragédie allié à de beaux gun fight"

oui oui , la je me reconnais bien


c'est marrant car tout les gros reproche majeur que tu fait , qui plombe quand meme bien un film , et ben je suis entierement d accord avec eux, sauf que evidement ca a pas du tout marcher sur moi le film .
tu parle de sens du cadre ? j'ai vraiment trouver ca quelconque , de meme que le beaux decors est quand meme assez kitch et ringard . tes screen peuvent quand meme indiquer en erreur , c est pas aussi beau la photo et le rendu du film quand meme , vilaine va

[Milkshake]

Les screen que j'ai pris justement ce sont tout les plus beau moments du film qui démontre qu'en terme de sens du cadre il a un bon savoir faire le Anton Corbijn on sent le photographe au contraire je trouve plastiquement le film a de gueule même quand il cadre des coins peu esthétique.

Après je suis lucide le film a plein de défauts : les facilités du scénario, les dialogues cliché .... du coup c'est dur de mettre plus de 6 mais étonnamment ça m'a pas trop gêné, j'étais vraiment dans le film.

[Heatmann]

le mot est tres juste : tu sait rester lucide
tu voit moi avec clooney c'etait the man who stare at goats que j ai bien aimer , mais peut pas mettre plus de 5.5 justement en toute luciditer , malgre les defaut evident , on a tous nos truc qui nous causent plus

[Scalp]

Fallait pas mettre de screen, maintenant j'ai envie de voir le film alors que je suis sûr de pas aimer.

[Heatmann]

ah ouai mai non la t'aimerai pas c est une certitude, et comme jdit a milk , ces screen induise grave en erreur , mais si tu aime te faire mal , vas y me suis bien niquer moi sur ce film , toi , tu peut encore t'epargner ca

[Milkshake]

Le pire Scalp c'est que le film possède tout les éléments pour que tu adhère au film (minimalisme polar pro dans une veine melville/leone) mais c'est presque sur que tu va détester (les clin d'oeil grossier à ces réal justement) : le traitement global, clooney, la fin ...

[Heatmann]

je continue ton enumeration :
les filtre rouge chez les pute et sepia ou jaune pipi la nuit , le personnage du pretre , le partie pris estetique has been a la dardenne brother en voyage en italie , la BO d'ambiance d ascenceur , austere au possible ...

[nicofromtheblock]

le partie pris estetique has been a la dardenne brother

Alors là, je ne vois absolument pas le rapprochement esthétique entre ce film et ceux des frères Dardenne.
On est même plutôt à l'opposé l'un de l'autre ...

[Milkshake]

La je rejoins nico ça n'a rien avoir avec les frères dardenne avec leur 10 couche de mélo et là esthétiquement c'est bien plus beau.

[Heatmann]

ben part la je parlais d hyper realisme chiant, et oui je trouve the american super moche , mais la beaute est un concept percut differement par chacun

[Waylander]

Ouais enfin pourquoi un film devrait être "beau"? Ça peut être un partie pris de donner une texture d'image "moche" et très granuleuse.

La photo léchée c'est un peu trop facile à mon gout pour faire passer la pilule sur un truc creux et vide.

Bref, oui la beauté c'est subjectif.

[Heatmann]

jdit jamais qu il FAUT que le film soit beau , j ai le droit de dire que je le trouve moche et que je trouve ca tres penalisant