Aliens
Suite d’un des films les plus marquants de l’histoire du cinéma, n’ayons pas peur des mots, Aliens est néanmoins très différent de son prédécesseur.
Tout est dans le titre : ce S pluriel annonce la couleur. Ici, pas un prédateur, mais une horde de créatures va mener la vie dure à Ripley & Cie. Et c’est pour moi le gros point noir du film. Là où le premier opus réussissait à instaurer la peur à chaque instant par le biais d’un seul Alien, ici la tension n’est jamais réellement palpable. La faute peut être à ce bataillon surarmé, centre du film, ou à la sensation étrange que l’on traverse le film sans réellement s’intéresser au sort des personnages (dont la plupart sont interprétés de manière très moyenne). On pourra regretter le total bourrinisme de certaines scènes, mais ces dites scènes sont finalement assez rares qu’on ne pourra pas attaquer le film sur cette unique aspect (qui reste regrettable néanmoins). On parlera plutôt de manque de finesse dans ce cas là, chose habituelle pour Cameron.
On y retrouve cependant l’atmosphère propre à la saga. Même sans peur ni frisson, ce Aliens mérite le détour par plusieurs aspects imparables.
Tout d’abord pour l’évolution du personnage de Ripley. De survivante, elle passe ici à une guerrière qui veut en finir une bonne fois pour toute avec ce terrible prédateur. Elle est maintenant prête à prendre les armes pour se protéger, mais aussi pour protéger Mewt, gamine qui est la projection directe de sa fille qu’elle n’a vu ni grandir, ni vivre, ni mourir. Une manière de garder son humanité et de ne pas tomber dans la bestialité la plus pure.
Une autre force de cet opus est bien sûr la présence de la Reine Alien. Totalement absente et nullement évoquée dans Alien, elle trouve ici naturellement sa place dans le mythe de la créature. Sa première apparition est d’ailleurs l’un des scènes fortes du film, tant par sa mise en scène que par son ambiance. Et même si la scène finale, un simple copié-collé Cameronien du final précédent, aurait pu être plus inspirée, la simple présence de la Reine rend cette séquence particulière. C’est dire la puissance qui s’en dégage.
La force de la saga est que chaque opus a beau avoir sa propre ambiance, l’ensemble reste cohérent. Un bon film, bien entendu, mais du carré de Cameron, je préfère largement la subtilité de Scott et le souffle nouveau de Fincher.
Tout est dans le titre : ce S pluriel annonce la couleur. Ici, pas un prédateur, mais une horde de créatures va mener la vie dure à Ripley & Cie. Et c’est pour moi le gros point noir du film. Là où le premier opus réussissait à instaurer la peur à chaque instant par le biais d’un seul Alien, ici la tension n’est jamais réellement palpable. La faute peut être à ce bataillon surarmé, centre du film, ou à la sensation étrange que l’on traverse le film sans réellement s’intéresser au sort des personnages (dont la plupart sont interprétés de manière très moyenne). On pourra regretter le total bourrinisme de certaines scènes, mais ces dites scènes sont finalement assez rares qu’on ne pourra pas attaquer le film sur cette unique aspect (qui reste regrettable néanmoins). On parlera plutôt de manque de finesse dans ce cas là, chose habituelle pour Cameron.
On y retrouve cependant l’atmosphère propre à la saga. Même sans peur ni frisson, ce Aliens mérite le détour par plusieurs aspects imparables.
Tout d’abord pour l’évolution du personnage de Ripley. De survivante, elle passe ici à une guerrière qui veut en finir une bonne fois pour toute avec ce terrible prédateur. Elle est maintenant prête à prendre les armes pour se protéger, mais aussi pour protéger Mewt, gamine qui est la projection directe de sa fille qu’elle n’a vu ni grandir, ni vivre, ni mourir. Une manière de garder son humanité et de ne pas tomber dans la bestialité la plus pure.
Une autre force de cet opus est bien sûr la présence de la Reine Alien. Totalement absente et nullement évoquée dans Alien, elle trouve ici naturellement sa place dans le mythe de la créature. Sa première apparition est d’ailleurs l’un des scènes fortes du film, tant par sa mise en scène que par son ambiance. Et même si la scène finale, un simple copié-collé Cameronien du final précédent, aurait pu être plus inspirée, la simple présence de la Reine rend cette séquence particulière. C’est dire la puissance qui s’en dégage.
La force de la saga est que chaque opus a beau avoir sa propre ambiance, l’ensemble reste cohérent. Un bon film, bien entendu, mais du carré de Cameron, je préfère largement la subtilité de Scott et le souffle nouveau de Fincher.
8/10