[cinemarium] Mes critiques en 2010

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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Ven 17 Déc 2010, 16:25

Pas obligé
J'ai été ému devant le cou de la girafe, j'adore les W.Allen ou les Chaplin comme Monsieur Verdoux, ou Les Feux de la rampe etc...
Après de me dire que je vais pas aimé sans essayer ca me gène, donc peut être qu'un jour je tenterai :lol: mais j'ai d'autres priorités cinématographiques...
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar cinemarium » Ven 17 Déc 2010, 21:28

Oui Valse avec Bachir est vraiment un film à voir, ne serait-ce que par curiosité. Je n'ai pas vu Persepolis, donc je ne peux le comparer !
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- 8,5/10

Messagepar cinemarium » Ven 17 Déc 2010, 21:31

Le silence de Lorna , de Jean-Pierre et Luc Dardenne : 8.5/10


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Si le cinéma propose toujours une vision fantasmée de la réalité, dans le sens où cet art tient d’une succulente (ou pas) mise en scène, certains réalisateurs parviennent néanmoins à filmer avec une sincérité épatante le quotidien d’une situation au caractère forcément sensationnel. C’est indéniablement de ce paradoxe que Le silence de Lorna, réalisé par les frères Dardenne, tire toute sa force. Car si son propos condense à lui-seul toute la détresse de ses personnages, le film reste néanmoins une ode à un cinéma franc et fragile faisant sus aux supercheries providentielles dictées par un secteur en pleine mutation. Tel un documentaire, Le silence de Lorna est donc un film fidèle à la dure réalité de nos sociétés et aux difficultés, souvent censurées, que provoque la misère sociale. Poignant, révoltant, mais surtout très humain.

La fin justifie les moyens
Lorna, une jeune albanaise, contracte un mariage blanc avec Claudy, un junky dépravé, dans le but d’acquérir la nationalité belge. Rêvant d’ouvrir un snack avec son réel compagnon, elle accepte le deal que lui propose Fabio: contracter un autre faux mariage avec un Russe à la recherche, lui-aussi, de papiers. Profondément d’actualité, ce scénario se base sur une empathie qui ne cesse de voyager entre les différents protagonistes du film. Ainsi, dès les premières minutes, le spectateur est touché par la solitude de Claudy, qui cherche désespérément en la compagnie de Lorna une âme charitable qui pourrait l’aider à décrocher de la drogue. Mais celle-ci, au comportement infiniment machiavélique, ne voit en Claudy qu’une lourde tache à supporter dans le but d’arriver à ses fins (à savoir obtenir la nationalité belge). Néanmoins, au fil des minutes, l’attitude de Lorna ne cessera d’évoluer et traduira les sentiments qu’elle possède envers le camé qu’est Claudy. La jeune femme continuera-t-elle de l’instrumentaliser ? Ses attaches avec ce dernier seront-elles du goût de Fabio, qui souhaite au plus rapidement la remarier à un nouvel inconnu ? C’est par ces questionnements que le récit du film parviendra à captiver les spectateurs de fort belle manière.

L’humanité dont Lorna fait preuve en acceptant d’aider son désormais mari force l’admiration – la séquence où elle fait don de son corps pour calmer Claudy en est l’exemple le plus significatif. Mais la manière dont elle décide de s’en débarrasser reste indigne (simuler la femme battue afin d’accéder à un divorce rapide). C’est grâce à ce paradoxe que les frères Dardenne sont parvenus à faire de Lorna une réelle figure cinématographique : le personnage étant à la fois manipulateur et manipulé, le ressenti du spectateur ne cessera d’évoluer tout au long du film pour en accoucher, dans la séquence finale, d’un terrible pathétisme. Un personnage émouvant sur qui repose tout le poids d’un scénario remarquablement bien écrit.

Une lenteur mouvementée
Fort de deux palmes d’or (pour Rosetta en 1999 et L'Enfant en 2005), les frères Dardenne se sont bâti une notoriété justifiée qui fait de chacun de leurs nouveaux films un mini-évènement cinéphilique. Présenté à Cannes en 2008, Le silence de Lorna fut accueilli par la presse avec un fort enthousiasme. Néanmoins, on ne peut pas dire que la réception du public connut un tel engouement ; ce qui n’était d’ailleurs pas étonnant tant le film mise sur des procédés que l’on pourrait qualifier de réducteurs – dans le sens où une grande majorité de spectateurs pourraient les trouver désagréables. Car pour filmer ce condensé d’humanisme, d’amour et d’autodestruction, les réalisateurs belges ont parié sur une mise en scène privilégiant une lenteur très descriptive. De longs plans séquences viennent en effet bâtir la tragédie qui se déroule sous les yeux impuissants des spectateurs. Cette lenteur, souvent sublimée par des acteurs de très grande classe, apporte au film son incroyable réalisme et son impressionnante crédibilité, sources inévitables d’amertume et d’identification. Ainsi, comment ne pas s’attacher à Lorna, cette pauvre femme propulsée dans le monde écrasant de la manipulation qu’elle impose mais aussi qu’elle subit ? Difficile à dire, tant le traitement apporté à cette intrigue se veut très convaincant et parfaitement adapté à la noirceur du propos.

De plus, ce choix scénique permet de fournir à chaque séquence une lecture remarquable. Le rythme impose en effet au récit une importante profondeur qui fait souvent défaut à nombres de films reposant sur la dramaturgie d’une situation. Les personnages, très travaillés, se veulent objet de détresse et font de leurs corps un ustensile de révolte. La vivacité avec laquelle ils rythment le récit parvient alors à lui donner une forte charge émotionnelle. L’absence de musique rend leurs paroles lourdes de signification et accentue, une fois de plus, le fort degré réaliste du film. Dans sa dernière partie, le spectateur veut croire à la rédemption de Lorna, cristallisée par l’enfant qu’elle pense porter (sorte de renaissance métaphorique de Claudy). Mais la boucle dans laquelle elle s’est introduit, par le biais de mensonges et de tromperies, semble à jamais bouclée.

Bien sûr, on peut détester un film comme Le silence de Lorna : certaines scènes sont ennuyeuses et indéniablement ratées. Mais on ne peut nier que le film possède la sincérité nécessaire au genre de récit auquel il appartient. Et la sincérité est une qualité porteuse d’émotions.
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Messagepar Milkshake » Dim 19 Déc 2010, 19:19

Excepté l'actrice principale très convainquante je l'ai trouvé poussif ce Silence de Lorna, les Dardenne ils lésinent pas dans le pathos :roll:
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Dim 19 Déc 2010, 19:20

J'ai tenu 30 minutes ( ptet moins même :mrgreen: ) devant ce truc.
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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar Alegas » Dim 19 Déc 2010, 19:28

Je l'avais vu à Cannes lors de sa projection presse. Je m'étais endormi. :eheh:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

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Re: [cinemarium] Mes critiques en 2010

Messagepar cinemarium » Lun 20 Déc 2010, 18:16

Le film fait preuve d'une lenteur que j'ai trouvé sublime et très franche. C'est un cinéma que j'apprécie énormément mais je comprends que celui-ci puisse rebuter.
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Messagepar zack_ » Lun 20 Déc 2010, 19:53

Va voir Lumière silencieuse tu va être servi pour le lent :lol:
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Messagepar cinemarium » Mer 29 Déc 2010, 12:04

Oui j'ai vu ca, c'est vrai que ca à l'air assez particulier
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Looking for Eric - 8/10

Messagepar cinemarium » Mer 29 Déc 2010, 12:06

Looking for Eric , de Ken Loach : 8/10


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Présenté à Cannes en 2008, Looking for Eric fut indiscutablement un véritable évènement cinématographique. Tout d’abord, il marqua le grand retour de Ken Loach deux ans après It’s a free world, considéré par certains comme l’un des meilleurs films de son année, et surtout trois ans après Le vent se lève, palme d’or du festival en 2006. De plus, le film représente, comme son nom l’indique, l’incroyable association entre le metteur en scène et Eric Cantona, personnalité qui semblait aux antipodes du cinéma du réalisateur britannique. Une coopération cinématographique qui paraissait, à son annonce, quelque peu providentialiste. Néanmoins, par un traitement d’une perfection insolente, Looking for Eric se relève être un film incroyablement réussi et terriblement épatant. Indéniablement l’un des meilleurs films de son réalisateur.

Signé Ken Loach
Eric Bishop, postier habitant Manchester, possède une vie particulièrement misérable : croulant sous les dettes, il doit faire face aux déboires ses deux jeunes beaux-fils et possède une vie sentimentale désertique. Alors que sa fille vient d’avoir un enfant, Eric va devoir surmonter son passé pour affronter son avenir. Avec l’aide de son idole : Eric Cantona, footballeur mythique des années 90.

Derrière ce scénario qui pourrait apparaitre comme terriblement classique, Looking for Eric représente l’archétype parfait du film loachien. Les thèmes récurrents du réalisateur forment en effet le socle du film. Tout d’abord, Looking for Eric est un film qui baigne dans la révolte de ses protagonistes, tous écrasés par la dureté de la vie moderne. Ainsi, là où Damien représentait un icône révolutionnaire dans Le vent se lève, film faisant l’éloge de la révolte politique, Eric Bishop apparait comme une sorte d’antihéros sur qui repose toute la colère d’une classe ouvrière anglaise souvent oubliée. Cette révolte sociale, mais aussi existentielle – la recherche de soi, de l’amour –, va faire du personnage d’Eric Bishop un personnage atypique, parfois stéréotypé, mais indéniablement sincère. Cette sincérité, qui caractérise toujours les films du réalisateur, représente ainsi le principal point d’appui d’un scénario à la dureté parfois oppressante mais finalement optimiste.

Car la quête amoureuse que va effectuer Eric Bishop s’assimile finalement à un ticket pour la rédemption. Possédant une apparence physique qui porte les signes du temps, le postier va en effet essayer de faire face à son douloureux passé pour tenter de se reconstruire une vie sentimentale et familiale digne de ce nom. Mais de nombreux obstacles, qui formeront les points clés du récit, vont faire face à son envie de changement et d’évasion. Car Eric Bishop est incontestablement un personnage qui étouffe. Coincé entre un métier pénible et la charge de deux adolescents irrespectueux, Bishop est indéniablement un martyre moderne que nos sociétés ont réussi à créer. C’est en tout cas le message alarmiste que Ken Loach semble vouloir passer à travers des séquences marquantes – la pornographie décomplexée, la violence sublimée par les jeunes – et qui semblent le dépasser. Tel un choc intergénérationnel, l’intrigue de Looking for Eric se veut profondément moderne dans son sens le plus singulier : le film est un révélateur de notre époque et de nos pensées.

L’ironie Cantona

Cependant, même si Looking for Eric possède indéniablement le gène du parfait film Loachien, celui-ci détient aussi un profond humour – souvent basé sur une ironie succulente – qui vient contraster avec l’importante noirceur du scénario. Ainsi, ce contraste permet de rééquilibrer d’une manière excellente le récit afin que celui-ci ne tombe pas dans une excessive dose de pathétisme.

Le parfait équilibre dont fait preuve le film est bien entendu atteint grâce à l’excellente utilisation du personnage d’Eric Cantona. Ce dernier, véritable légende vivante pour de nombreux supporters, apporte en effet sa légendaire patte humoristique à l’aide de dialogues souvent succulents. Car son personnage, qui gravite autour de l’intrigue, contribue, de par sa nature (il apparait de manière onirique), à donner au film une généreuse dose d’humour : en fumant des joints, Eric Bishop va voir apparaitre Eric Cantona, qui viendra, à l’aide d’une morale de café de commerce, aider le pauvre postier dans sa vie. Cette autodérision affichée provoquera inéluctablement l’hilarité des spectateurs.

En saupoudrant son histoire d’évènements footballistiques – les jours de matchs au pub, les ralentis des meilleurs moments de la carrière du King Cantona –, Ken Loach n’hésite pas à afficher sa propre passion de façon éhontée. Néanmoins, le cinéaste a parfaitement réussi à traiter ce thème pour l’intégrer d’une manière très subtile à son histoire. La ferveur populaire du sport, ses valeurs et ses règles viennent en effet parfaitement coller à la vie du postier mancunien : celui-ci devra faire preuve de solidarité, de courage et finalement de sincérité pour arriver à sortir la tête de l’eau. La mécanique romanesque du récit, associée au football et à l’icône Cantona – auteur d’une prestation très correcte –, est ainsi parfaitement huilée.

Looking for Eric est finalement un film proche de son sujet : la précarité, les gens simples, la vie moderne. On peut chipoter sur la fin relativement simpliste – et qui contraste fortement avec ce qui la précède –, mais on ne peut nier que le cinéma de Ken Loach possède un charme indescriptible et une sincérité émouvante.
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Sound of Noise - 3/10

Messagepar cinemarium » Ven 31 Déc 2010, 09:50

Sound of noise , de Ola Simonsson et Johannes Stjarne Nilsson : 3/10


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Sound of noise est incontestablement le film le plus singulier de cette année 2010. Une sorte d’expérience – avant tout sonore – qui apporte inévitablement un vent de fraicheur sur le paysage cinématographique actuel. Son sujet ? Des « attaques musicales » réalisées par un groupe de six musiciens marginaux qui utilisent des objets environnants en guise d’instruments. Présenté à La semaine de la critique au dernier Festival de Cannes, le film avait fait un bruit médiatique inédit – mais finalement très logique – pour une production suédoise portée par des inconnus. Malheureusement, derrière cette curiosité nourrie par l’étrangeté du récit se cache un film d’une pauvreté cinématographique indécente. Une terrible déception.

Un film-concept avorté

A l’origine de Sound of noise, il y a un court métrage nommé Music For One Apartment And Six Drummers (visible à la fin de cet article) réalisé par les mêmes personnes, à savoir Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson. Le court, particulièrement réussi d’un point de vue scénique mais aussi artistique, avait tellement fait sensation que l’idée d’en faire un long-métrage est rapidement devenue une évidence. Malheureusement, à l’issu d’une séance particulièrement ennuyeuse, il semble désormais évident que les auteurs aient eu une ambition peut-être démesurée tant le thème auquel il s’attaque parait peu porteur et surtout très minimaliste pour l’étaler sur plus d’une heure et demi. Néanmoins, le défi (énorme) a le mérite d’être particulièrement respectable.

Le film commence par la présentation humoristique et intimiste de l'inspecteur Amadeus Warnebring qui, comme son nom ne l’indique pas, est allergique à la musique alors que celle-ci possède une place prédominante dans sa famille – son frère est un très célèbre compositeur. Comble de malheurs, Amadeus est désigné par sa hiérarchie pour enquêter sur d’étranges évènements qui frappent actuellement la ville : une équipe de six musiciens imposent leurs « œuvres » dans des lieux particulièrement incommodes – une banque, un hôpital – et de façon illégale. Ce personnage, plutôt attendrissant, ne fascinera cependant jamais le spectateur tant son comportement parait, à l’image de la trame romanesque du film, très stéréotypé. Même si certains éléments fantaisistes viennent se greffer brillement à sa personne – il devient sourd aux objets touchés par le « gang » –, sa situation plombe le film d’une lenteur exécrable et particulièrement frustrante tant les moments musicaux – les seuls qui puissent justifier la vision du film – sont d’une exquise drôlerie.

En effet, le cœur du film aurait dû se situer non pas dans ce personnage très fade mais bien évidemment dans le groupe musical, composé de personnes au caractère particulièrement comique. Comme le prouve l’excellente séquence – et surement la meilleure – du « clash musical » qui apporte son lot de plaisirs sonores mais aussi humoristiques. Qualitativement parlant, les différentes attaques du groupe, au nombre de quatre, sont assez déséquilibrées: les deux premières, réjouissantes, contrastent avec les deux dernières assez sobres musicalement. Néanmoins, ces séquences, à la mise en scène très télévisuelle, contribuent à donner au film son unique intérêt. Malheureusement, comme dit précédemment, ces moments sont bien trop sous-exploités.

Très simpliste

Finalement, Sound of noise est un film qui souffre d’un terrible paradoxe. Si son concept tient bien évidemment de l’expérimentation cinématographique, sa mécanique romanesque est d’un classicisme regrettable. La photographie est sans ambitions alors que le rythme est parfois désastreux. Certaines moments sont ridicules et surtout très inutiles – je pense notamment au passage de la course poursuite – et des incohérences scénaristiques sont à déplorer malgré la faiblesse du scénario.

Si les acteurs sont dans leur sujet, Sound of noise reste un film très pauvre. Au-delà du concept qui traduit la période actuelle qui voit fleurir nombre de vidéos du genre sur Internet, le film souffre de l’absence d’un réel fil conducteur : la trame policière et amoureuse qui vient romancer l’excellent idée du court-métrage original fait littéralement éclater ce film-concept sans grand intérêt. Même si celui-ci est produit à l’aide de moyens assez réduits – vous pouvez participer à son financement sur tousCoprod –, on ne peut que souligner la médiocrité de cette œuvre certes singulière, mais indéniablement risible – notamment dans sa pseudo morale anarchiste. Le court-métrage suffisait amplement.

Lien pour le court-métrage "Music For One Apartment And Six Drummers"
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