INSOMNIA
8/10
Encore un film de tres bonne facture pour Chris nolan , Apres son memento qui avait fait a juste titre beaucoup de bruit , il revient ici ave un film plus conventionel , un pur polar, un vrai film noir , et comme on s'en apercevra avec les autres films de sa filmo , Nolan continue ici aussi d’explorer les confusions de l’âme humaine . Insomnia est un polar pluto atypique , pas l'intrigue ou l'enquete classic habituel, ici les egarement de l'esprit sont a prendre en compte , et l'ambiance et certain element abstrait donne au film une ampplitude plus metaphysique , moin concrete, a ce titre, il se rapproche pas mal d'un the pledge ( grand film sous estimer des 00's ce Penn ) , ces films noirs qui misent sur l’atmosphère et les personnages et sa grande humanité a travers les doutes existentiels d’un vieux limier américain fatigué
Dès le générique et l'intro qui est un regal pour les retines , Nolan installe l’ambiance et sème le trouble. Pas de héros dans ses films, mais des hommes perdus qui ne savent plus vraiment si leur action est juste ou non, ce sera au coeur des tourmant d'insomnia. Will Dormer, le vieux flic , respecter et connue de tous , un pro hyper experimenter qui cache quelque squellette dans son placar , sûr de lui , qui débarque en Alaska pour élucider un meurtre somme toute "banal" . il est autant un modèle que deja l'objet d’une enquête disciplinaire des affaire interne , un exemple pour la communauté et un meurtrier prêt à tout pour éviter la justice des hommes , sa justice.
Nolan multiplie les fausses pistes, et il sait faire ca mieux que personnes a l'heure actuelle ( avec the prestige et inception dans une autre mesure, il poursuivra ces themes et cette approche mais dans insomnia c est deja la ) , il délivre les informations au compte-goutte et joue avec les nerfs du spectateur. on ne sait rien du crime que pacino a commis à Los Angeles? a-t-il volontairement tue son partnaire ou pas ? la nana a t elle ete enfait juste victime d un accident ? Nola ne juge pas ses persos et ne nous fait pas penser ce qu il veut qu on pense, pas didactique ni manicheens , encore une fois on peut aborder ce film de nolan comme bcp de ces film de la maniere qu'on le resent personnelement. Tous ont une interprétation différente d’une même réalité, tous devront faire un choix entre la justice et leur propre survie.... L’enquête n’est enfait qu’un prétexte en toile de fond . Ce qui intéresse Nolan et nous aussi forcement , c’est le dilemme moral auquel est confronté le (anti) héros, encore prisonnier des actes de son passé et tirailler par ces decision presente . Tout s’oppose à lui dans cette nouvelle enquete , deja y a sa conscience tourmentée qui l'empeche de raisoner egoistement , y le suspect qui joue un peu avec lui et fausse les piste aussi , assez volatile , imprevisible , l humeur n est pas a la confrontation, et pis bien sûr le paysage imposant de l’Alaska et son cycle de jour/nuit bordelique . Le brouillard epais qui arrive a toute vitesse et modifie sa vision et perception .. des rondins de bois qui se dérobent et pis evidement la lumière du jour, perpétuelle à cette période de l’année, pas possible de trouver le reconfort psychologique de la nuit , du noir qui camoufle tout , qui etouffe les bruits, ca l’empêche de trouver un repos mérité , de faire un break ..
Pour nous faire ressentir le lent déclin physique et moral de pacino, Nolan et son sound designer mettent au point une texture sonore ultra impressionnante qui reproduit parfaitement l’état d’insomnie. Pis en ajoutant la dessus la couche visuel , avec un decorum imposant, inquiettant , majestueux, super bien eclairer et cadrer par wally pfister , ca donne un combo sensoriel ultra envoutant et immersif . la mise en scène est sobre et maîtrisée et laisse volontairement la part belle aux performances d’acteurs , au travaille photo et a souligner les etat physique des persos. Enfin ca empeche pas le film d'etre visuellement super lecher , et faire unv rai film noir sans aucune scene de nuit c'est une belle prouesse . L'atmosphere polair est ensorcellante , Insomnia is fucking avec les esprit des perso du film , et un peu avec les notre aussi , de polar noir au passe a thriller psychologique sans jamais quitter les enjeux principaux et ce qui se passe dans la tete des persos.
Al Pacino est une nouvelle fois inoubliable. il joue a merveille le flic roublard, toujour maitre de la situation , enfin dans un 1er temp , plus la fatigue et le doute se met en lui , plus Al fait evoluer son interpretation , et la complexiter et les nuances du perso transparaisse avec talent et conviction a l'ecran . Son terrible affrontement verbal puis physique avec Robin Williams est pluto bien reussi , Williams est bon dans ces role a contre emploie, il a un visage qui se prete finalement mieux a ces role torturer et dark plutot que ces grimace habituel , il manque tout de meme d'un poil de hargne et de charisme face a pacino qui bouffe l'ecran lors de leur rencontre . Cela dit c'est pas vraiment penalisant , le fait que le choix de williams soit un peu atypique ancre le film encore plus dans son etrangeter, le physique et les regard sournoit et troublant de williams sont sufisament vicieux et dur a cerner et definir que l'ont est dans le meme manque de certitude de pacino car par moment on n'est meme plus trop sur des role , et williams gagne notre ampathie et tolerance et compassion et ont commence a serieusement dotuer de pacino , tres fort tout ca , merci au script , aux perso , au acteur et au feeling abstrait de l'ambiance .
Swank est bien aussi , un role bien plus classic , elle fait de l ombre a personne , le seul petit element de douceur dans le film , la seul a rester rationel , du coup et c'est surment voulu et a fond dans l esprit du film , ben elle est devient presque invisible , car les pied sur terre . Vraiment insomnia c'est du tres bon cinema qui se resent , faut pas s'arreter au apparence et a la 1er couche , c'est enfait assez riche en thematique sombre et en texture sensoriel , pis plus que jamais le bluray est le parfait support tent ca renforce le taf sonor et l imagerie et leur fotn entierment justice .