La fin des temps : 4/10
A l'aube du XXIe siècle, Arnold pouvait-il être encore et toujours le Sauveur de l'humanité ?
Ben oui, faut quand même pas charrier, même face à Satan en personne il sait se tenir droit et ne pas se faire prier pour sortir le grand jeu du Héros mythologique et éternel.
Bon on ne va pas en faire un mystère, que ceux qui pouvaient en douter soient rassurés : à la fin, il gagne.
Voilà c'est dit alors passons aux choses sérieuses.
Mais qu'est-ce qui peut bien se passer dans la tête de certains scénaristes pour imaginer une seconde que des millions de spectateurs vont croire aux conneries qu'ils écrivent ?
Le Diable revient après mille ans pour s'accoupler le 31 décembre 1999, entre 11h et minuit, avec une jeune femme de 20 ans pour détruire le Monde !
Mais si, c'est ça l'histoire. D'autant que Satan n'est pas content car il a la gaule depuis tout ce temps.
Passons sur la totale ineptie du scénario, qui nous offre son comptant de cascades pyrotechniques, mais il convient de dire qu'il devient lassant de découvrir une fois de plus que le Diable n'a rien du grand ténor maléfique : il se fait comme d'habitude réexpédier en enfer comme un vulgaire démon de bas étage. Rendez-vous en l'an 3000 pour vérifier s'il est monté en grade pour conserver son titre de plus Grand Méchant de tous les temps.
Vous l'aurez compris, il faut voir ce nouvel opus du pas si mauvais réalisateur Peter Hyams (son "
Relic" était plutôt réussi dans le genre épouvante à gros budget) comme une grosse comédie involontaire sur fond d'Apocalypse millénariste sans grand intérêt.
C'est donc encore raté pour le grand frisson diabolique.
"Certaines choses valent la peine d'être dites, beaucoup d'autres non : le mieux est donc de se taire et d'écouter". Un vieux sage oublié