Predator de John McTiernan
This stuff will make you a god damned sexual Tyrannosaurus, just like me : Nuff said
Predator démarre tel un film guerrier, un commando dopé à la créatine mené par un Swarzy en polo Ralph et cigare au bec part en mission périlleuse au cœur de la Jungle : This shit's somethin'. Makes Cambodia look like Kansa. Entre deux répétition d’une blague foireuse et un focus sur un bras de fer en apesanteur sur-dimensionné, le ton est donné Predator est un film décérébré à l’allure bourrine.
Le Long Tall Sally de Little Richard donne du peps à un cheminement d’hélicoptère entrecoupé d’une préparation virant au rouge. Au final le film prend le contre pied de l’envergure de son intro, le reste du métrage reste sur un rythme survival plutôt tranquille, on aura droit en début de métrage qu’à deux bref pic bourrin : une première infiltration explosive et une déforestation au fusil.
Mc Tiernant essaye plutôt de créer une tension à travers un jeu sonore habile et des images binarisés sentant bon les 80’s. Le réalisateur fait fourmiller ses images de pixels grossiers afin de cacher sa bête pour mieux la surexposer dans son final. Il faut reconnaitre au réalisateur un talent pour iconiser ses personnages délivrant de nombreux mouvement de caméra ne révélant le danger qu’au dernier moment.
Excepté cela il faut avouer que l’on reste sur sa faim, beaucoup d’incohérence vont se cumuler dans un final à limite du grotesque ou l’on expose les muscles de Rahan qui se barbouille pour faire disparaitre sa chaleur corporelle bien que les lasers destructeurs de son adversaire l’égratignent à peine tout cela pour finir sur un sublime : You're one... ugly motherfucker! Ça c’est la grande classe.
6/10