[Alegas] Mes critiques en 2010

[Heatmann]

ouai perso j'aime bcp aussi les suites , alors oui c'est pas au nivo du 1 , mais reloaded comme tu dit c'est ebourriffant , plus je le vois plus je le kiffe , et revolution c'est comme un final de feu d artifice quoi , c'est demesurer , moi j aime bcp aussi , la triologie vue dlensemble est quand meme dantesque quoi

[zack_]

Les scènes d'action du 2 me font dresser le zizi! Fallait y penser quand même, les Watcho l'ont fait

Zack prépare ton argent pour racheter la trilogie

'foiré! Merci de m'envoyer un chèque de 50% de la valeur du coffret sinon je te bannis

[Alegas]

Ah ouais mais nan : j'ai déjà donné avec ma commande AxelMusic par lien commissionné.

Et puis prends aussi Animatrix en blu-ray aussi.

[zack_]

Ce qui m'embête c'est que j'ai ça et que c'est beau:

[Scalp]

Beau beau faut le dire vite.

[Alegas]

Zack, rien ne t'empêche de le garder.
C'est pas comme si on trouvait pas la trilogie Matrix en blu-ray pour 30 euros.

[zack_]

Exact mais pour le moment j'ai beaucoup d'achat et pas beaucoup de thunes

[osorojo]

Tu résumes parfaitement la magie de noel Zack !

[Alegas]

Blade Runner de Ridley Scott

(1982)

Découvert il y a quelques années lors d'une diffusion télévisuelle, Blade Runner ne m'avait pas plus marqué que ça. Je m'attendais au film de science-fiction exceptionnel que l'on décrit tant mais je ne le trouvais pas. Le rachat du Blu-Ray il y a quelques mois m'aura permis de revoir mon jugement sur ce qui est clairement l'un des meilleurs films de Ridley Scott.

Ce qui impressionne au premier abord avec Blade Runner, c'est son univers atypique. Un univers qui en inspirera bien d'autre, de The Matrix à A.I. en passant par Ghost In The Shell, il est certain que l'on a devant soi surement la plus fidèle adaptation d'un écrit de Philip K. Dick en matière d'ambiance. Le ton est donné tout de suite avec ces vues aériennes réalisées à l'aide d'un matte-painting plus que bluffant. Les architectures sont véritablement impressionnantes, à l'image de ces pyramides de métal qui s'élève pour rappeler à tous que l'Histoire ne fait que se répéter au fil du temps. Quand aux rues de la ville, elles transpirent la vie de chaque côté du cadre, avec cette foule où des individus ne ressemblant à aucun autre se croisent. Les lumières clignotent et étincellent, les ténèbres restent malgré tout. Et je n'ai pas encore mentionné ces intérieurs qui, avec un travail de la lumière bluffant, donnent l'impression au spectateur que les ruelles humides valent mieux qu'un immeuble abandonné. Ridley Scott peut véritablement se vanter d'avoir visualisé le monde de K. Dick à la perfection.

Toutefois, je me permettrais d'émettre une réserve sur le récit en lui-même, qui ne m'a pas totalement convaincu. Bien que très intéressant et soulevant des questions essentielles sur notre avenir et sur la façon dont nous devrions nous comporter face à ce que nous avons créé, j'ai personnellement trouvé que cette sorte de quête initiatique n'allait pas au bout des questions qu'elle se pose. Ainsi, pas de constat sur les exécutions que le Blade Runner est forcé de commettre, les Replicants ne dévoilent jamais leurs véritables intentions et pensées (hormis le personnage de Roy Batty), des détails certes, mais qui auraient pu à mon avis rendre le film encore bien plus profond et intéressant. C'est d'ailleurs bien le seul élément primaire que je puisse reprocher au film de Ridley Scott puisque j'ai trouvé que le fait d'utiliser le personnage de Deckard comme spectateur de sa propre quête plutôt qu'acteur permet de rendre Blade Runner passionnant. Quand à la composition de Vangelis, elle est clairement l'une des meilleures de son auteur, possédant une véritable force hypnotisante. Rajoutons à cela un final aussi poétique que violent, et on se retrouve face à une œuvre remarquable sur de très nombreux points.

Malgré le fait que je ne considère pas le film comme le chef-d'œuvre tant cité, je dois tout de même avouer que Blade Runner me passionne véritablement dans mon esprit cinéphilique, une impression qui me dit que, peut-être, le film se révèlera bien meilleur à chaque vision. Dans tout les cas, il est certains que Scott signe là l'un des piliers majeurs de la SF sous toutes formes confondues, un exemple maintes fois copié, mais très rarement égalé.

8/10

[Alegas]

The Man Who Would Be A King (L'Homme qui voulut être roi) de John Huston

(1975)

Vu hier soir et je m'attendais à clairement mieux au vu de la réputation du film. C'est la première fois que je vois un John Huston donc je ne pourrais pas faire de comparaisons mais j'espère que ses autres œuvres majeures sont bien meilleures car, bien que le film ne soit pas mauvais dans l'ensemble, on reste assez loin d'une grande aventure épique à cause de trop nombreux défauts.
Tout d'abord, le récit du film en lui-même est assez mal construit. Ainsi, une bonne demi-heure en plus s'attardant sur les motivations des deux principaux protagonistes n'aurait pas été de trop. Car, franchement, risquer sa vie en faisant un voyage pareil uniquement pour chercher à voler de l'or à un peuple, c'est pas très crédible comme situation. Une réflexion sur le caractère des personnages désabusés par leur propre société aurait été la bienvenue dans un film pareil et aurait surement amplifié le caractère tragique du final. Autre gros point noir : la forme du film. La mise en scène est loin d'être recherchée et l'aventure épique que le film aurait pu être en souffre terriblement. On a quand même vu bien mieux dans le genre.
Toutefois, le film a aussi ses qualités. A commencer par ses interprètes : voir Sean Connery, Michael Caine et Christopher Plummer dans le même plan fait vraiment plaisir à voir, d'autant qu'ils sont aussi bons les uns que les autres. Quand à l'histoire, elle se révèle assez passionnante avec ses multiples changements de points de vue où le spectateur ne sait plus qui est le personnage principal.
Loin d'être le grand film d'aventure tant cité, The Man who would be a King n'en est pas moins un récit plaisant à suivre. Dommage toutefois que le potentiel n'est pas été exploité à fond, avec notamment une psychologie des personnages assez minime et une trop courte durée pour une histoire de cette ampleur.

6,5/10

[Heatmann]

ben dit donc , c'est pourtant pas loin d etre grandiose ce huston

[Scalp]

Rho que 6 !!

[Alegas]

Bah ouais, pas plus emballé que ça.

[Alegas]

The Green Berets (Les Bérets Verts) de John Wayne et Ray Kellogg

(1968)

Bon bah voilà une beau nanar comme je n'en avais pas vu depuis bien longtemps. Ne vous inquiétez pas si ma critique vous paraît un peu courte par rapport à ce que j'ai l'habitude de faire, mais là j'ai vraiment pas envie d'argumenter pour un film pareil.
Bon, déjà le truc à savoir c'est que le film est sorti en pleine guerre du Viêt-Nam. John Wayne, en bon patriote qu'il est (et aussi un peu en tant que partisan de la NRA) décide de réaliser le film pour justifier la présence américaine en Asie du Sud-Est (et aussi pour se faire un max de blé vu qu'il est présent sur 98% des plans du film). Du coup, on a le droit pendant les vingt premières minutes à des dialogues vains (pour le spectateur) envers un journaliste qui est convaincu que l'armée, c'est mal. Pour info, le même journaliste s'engagera à la fin après avoir suivi John Wayne dans son combat. Et oui, selon l'armée américaine, tant qu'on est pas engagé, on reste une lopette. A côté de ça, un soldat américain, celui qui sort toutes les phrases rigolotes du film, se lie d'amitié avec un gamin viêtnamien orphelin (un peu de mélo appuyé, ça fait jamais de mal) qui possède un chiot qui va mourir dans une bataille et qu'il enterrera lui-même, en creusant avec ses mains, le tout en pleurant (rajouter encore plus de mélo, ça fait cool). Le soldat drôle va finalement mourir (parce que la guerre c'est pas drôle) et le gamin va chercher refuge dans les bras de John Wayne, ensemble ils partiront marcher sur une plage, main dans la main, sur fond de soleil couchant (véridique, c'est le plan de fin du film). Enfin, à côté de ça, la totalité des américains sont présentés comme des mecs super cools et les viêtnamiens sont des êtres assoiffés de sang qui pigent pas que l'Amérique est le salut du monde moderne.
Bon après je me disais quand même que je regardais un film de guerre et que, bon, tant pis pour la finesse à partir du moment où y'a des batailles qui poutrent. Que nenni ! Chez John Wayne, les soldats marchent tranquillement à travers le champ de bataille sous une pluie de mortier (qui sont silencieux d'ailleurs, première nouvelle), il suffit d'étrangler deux secondes un mec pour le tuer et un simple coup de couteau dans le bide tue instantanément. Et je parle même pas du crash d'hélicoptère ridicule, où John Wayne sort de la cabine en feu avec un costume impeccable (et les médailles qui vont avec).
Bon, au final j'aurais un peu plus argumenté que ce que je pensais, mais je me dis que ça servira peut-être à quelques lecteurs qui, du coup, éviteront ce film comme Nicolas Cage évite le bon goût capillaire (attaque totalement gratuite de ma part). Ou alors ça pourra permettre à des gens de savoir quel film regarder pour vouloir commettre ensuite un suicide cinéphilique. Vive l'Amérique patriote.

0,5/10

(Ne vous y trompez pas, si je met pas 0 c'est parce que y'a des hélicoptères, et moi j'aime bien les hélicoptères)

[Heatmann]

ah bah voila !!! une sacre merde en effet .... longuet a mort , con comme la lune , au dela du ton douteux du film et son traitement du conflic , c'est aussi et surtout un bien mauvais film , realisation a chier , acteur pourri et jamais credible ( wayne est raremen bon , mai la c est le pompom, il recite comme a l ecole ) , a eviter au plus vite