[Waylander] Mes critiques en 2010

[zack_]

J'espère le voir cette semaine au ciné

[Waylander]

t'aimeras pas.

[zack_]

Pourtant tout tes références présages du bon

penser à du Inarritu

Je suis fan!

District 9

J'adore


...

Pourquoi je vais pas aimer?

[Jeff Buckley]

et je trouve intolerable que tu trouve ma note intolerable , et toc c'est suis qui dit qui y est , et ouai . t'avais deja eu h du mal a tolerer mon 2.5 a valhalla , open Up man

faudra que tu commences bientôt à te dire que ce "genre" de films où il faut un minimum être réceptif à autre chose que les nichons et les muscles ne sont peut-être pas faits pour toi.
Je t'aime.

[Alegas]

HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT

Long, ennuyant, soporifique..Pour un Harry Potter ça fait mal au cul.

david Yates aura finalement réalisé les pires films de la saga entre rythme inexistant et scénario à rallonges. les scènes durrrrreeeennnt et les dialgoeus aussi alors que pour la plupart le débit aurait pu être plus vif .
iic o nest sur un long film de 2h20 où il ne se passe strictement rien à part des discussions à la con, quelques répliques carrément inutiles et c'est vraiment une des rares fois où j'ai souvent fermé les yeux au cinéma pour me plonger dans mon propre univers.
Harry Potter 1 ère partie et tout simplement une belle arnaque réalisé seulement pour le profit d'ameuter 2x les fans au ciné voir le final qui aurait pue tenir sur la même durée et en un seul film. C'est vraiment flagrant que le rythme et la durée ont été travaillées ainsi pour combler un gros vide.

J'ai rarement vu un film aussi mal ambiancé, aussi mal monté , trop d'éléments dont on se fout royalement prennent pourtant un temps fou à se dérouler et certaines réactions sont letenes, la caméra insiste dessus et ça prend 5 min pour dire un truc qui aurait du en prendre 2.

Bref, hormis la photo du film vraiment sublime et un ton résolument plus ténébreux, plus tragique et violent que les autres (franchement i lest bien méchant cet opus Scalp tu devrais y jeter un oeil un jour je pense que tu aimeras au moins ça ), cet Harry Potter ne vaut pas grand chose hormis deux scènes :

La première avec la destruction du premier Horcruxe. Sacré séquence Lovecraftienne et glauque à souhait.
la seconde : le passage "animé" du conte des trois frères et des reliques de la mort. Du pur Burton et c'est vraiment le seul passage à sauver du film.
En plus la fin essaye de nous toucher avec la mort de Doby alors que dans les films jamais il n'a été mis en avant ce personnage. Dans le roman il a une bonne place. Du coup dans le film ça perd vraiment de sa force niveau émotion. Et je baisse ma note.

4.5/10

Vivement que la saga se termine.

[francesco34]

iic o nest sur un long film de 2h20 où il ne se passe strictement rien à part des discussions à la con, quelques répliques carrément inutiles et c'est vraiment une des rares fois où j'ai souvent fermé les yeux au cinéma pour me plonger dans mon propre univers.

Ben on peut effectivement reprocher ça au film, mais d'un autre côté il respecte à la lettre le déroulement du livre (bien que chaque péripétie ait subi des modifications par rapport au livre).
Alors était-ce judicieux de vouloir tout mettre dans le film?
Evidemment le côté 2 films=2 fois plus de recettes a dû peser dans la décision, mais d'un autre côté tout couper aurait trop dénaturé le matériau original dans celui-là...

[Scalp]

Bref, hormis la photo du film vraiment sublime et un ton résolument plus ténébreux, plus tragique et violent que les autres (franchement i lest bien méchant cet opus Scalp tu devrais y jeter un oeil un jour je pense que tu aimeras au moins ça ).

Me suis arrêté au 4 ( ou 5 je sais même plus ) et je suis pas près de regarder les suites.

[osorojo]

Ton avis me fait penser à ce que j'avais ressenti devant le dernier film (ou le réal s'emmêlait les p[r]inces). Ca donne pas spécialement envie tout ça, j'vais plutôt me refaire le bouquin

[Waylander]

iic o nest sur un long film de 2h20 où il ne se passe strictement rien à part des discussions à la con, quelques répliques carrément inutiles et c'est vraiment une des rares fois où j'ai souvent fermé les yeux au cinéma pour me plonger dans mon propre univers.

Ben on peut effectivement reprocher ça au film, mais d'un autre côté il respecte à la lettre le déroulement du livre (bien que chaque péripétie ait subi des modifications par rapport au livre).
Alors était-ce judicieux de vouloir tout mettre dans le film?
Evidemment le côté 2 films=2 fois plus de recettes a dû peser dans la décision, mais d'un autre côté tout couper aurait trop dénaturé le matériau original dans celui-là...

Nan mais entre respecter à la lettre un roman et l'adapter ya une différence.
ya des scènes à rallonges où le montage aurait pu être raccourci pour donner du rythme. Là c'est plat comme j'ai rarement vu dans un film de ce genre.

[francesco34]

C'est clair que l'adaptation est pas parfaite... y'a des personnages qu'on voit 3 secondes et qui disparaissent, y'a des moments où ça aurait pu être condensé, et d'autres où au contraire je trouve que ça va trop vite, comme par exemple l'intrusion dans le ministère de la magie, dans le bouquin, c'est des semaines de préparation, dans le film on saute direct à la scène, sans "introduction" ou temporalité.
Mais clairement, le bouquin est construit de la même manière que le film, pendant 500 pages il y a peu d'action, beaucoup de psycho (avec un truc quasiment pas abordé dans le film qui est pourtant un des moteurs du livre: à savoir que Harry se met à douter de Dumbledore, et qu'il découvre qu'il avait de noirs secrets). C'est une sorte de fuite dans la nature, avec des gamins paumés qui savent ni où ils vont, ni ce qu'ils doivent faire.
Du coup je trouve que le film fait plutôt bien ressentir cette portion du roman.
Sinon toute l'action occupe la fin du bouquin et promet une 2ème partie énorme à ce niveau là.

[Waylander]

Franchement j'ai pas lu le livre depuis un bail mais comme pour le 6, le 7 fait partie des mes romans favoris et au cinéma j'ai pas du tout eu l'impression de voir l'adaptation du roman mais un vide de 2h30 à rallonge où l'on se fait royalement chier et où énormément de choses passent à la trappe.

Là ne tête j'ai pas de trucs précis mais pendant le film yavait des dialogues je me demandais pourquoi ils prenaient autant de temps à se finir..pareil pour des plans qui durent. Alors d'un côte on a Social Network qui a été accéléré pour le débit pour donner du rythme au film grâce aux dialogues et de l'autre ce Harry potter où tout a été ralenti pour faire durer un film qui aurait pu prendre 45 min de moins. et qu'on me dise pas que le 7 est long parce que c'est pas le roman le plus long à adapter. Mais c'est le seul à être scindé en deux parties...les raisons financières paraissant évidentes forcément que la première partie allait longgguue et chiante pour un film quand même réservé au divertissement. Ca fait 3 films qu'Harry Potter ne divertit plus, que la saga perd en magie et s'essouffle malgré une sacré réalisation dont je ferais toujours l'apologie le premier mais ça suffit pas. J'ai pas souvenir d'avoir lu un dernier tome aussi chiant. L'écriture et le style ainsi que l'univers aidait peut-être mais là même l'acteur qui joue Harry est de plus en plus fade.

Je sais pas il aurait peut-être fallut raccourcir ce film et faire un montage un peu plus vif et pas s'attarder 1 minute ou deux sur des conneries ce qui au total monte vite à 30 min voir 45. Peter Jackson avait compris ça avec The Lord of The rings. Il n'avait pas suivi à la lettre ce qui se déroulait dans les romans. Il a changé radicalement pas mal d'éléments et il a donné du rythme à son film sans zapper pour autant l'essence même du livre de Tolkien.

[Alegas]

KEOMA

SPOILERS

Keoma....
Ce titre/nom résonne à travers le cinéma italien et le genre western comme une œuvre crépusculaire majeure.
Photographie apocalyptique ; héros au charisme remarquable et au regard de glace impénétrable ; musiques atypiques et chansons country fort bien utilisées (même si la principale est peut-être un trop mis en avant à plusieurs reprises et que finalement je l'aime pas trop cette soundtrack : Keoma aurait pu bénéficier d'une bande originale plus époque, plus religieuse, plus sacrée avec des chants grégoriens et chœurs profondément graves mais bon je chipote) ; métaphore biblique/christique indémodable et subtile ; mise en scène qui a de la gueule et pas n'importe laquelle: du Peckinpah, du Leone, du Corbucci = Keoma, western aux plans recherchés, aux ralentis magnifiques et au ton résolument solennel et pessimiste.

Le réalisateur pose l'ambiance dès l'ouverture et l'avancée de son "icône" dans un village que l'on croirait tout juste rescapé de la Fin des Temps.
Une vieille femme aux haillons malpropres observe la silhouette chevelue et barbue solitaire sur son cheval blanc, signe de pureté. Une âme vengeresse en quête d'un Salut purement égoïste comme il le déclarera plus tard. La femme implore Némesis de ne pas faire jaillir le sang. de ne pas "tuer". Keoma l'écoute mais "tout doit se payer" seront ses derniers mots lors d'une introduction au visuel post-apocalyptique intense dont beaucoup pomperont le style des années et des décennies plus tard.

Un flashback nous montre l'origine indienne du héros. Un sang mêlé , seul survivant d'un massacre et recueillit par un homme blanc qui l'éduquera ainsi que 3 autres fils, naturels quant à eux. Une enfance pleines de disputes entres les 4 enfants dont l'éternel renié et battu ,tel un loup omega.

Les flash back sont simples et ne tombent pas dans le trip des effets de style en tout genre. Ici, tout est raccordé en temps réel. Keoma se voit gosse et tout est intégré dans la même scène et/ou le même plan (comme pour le retour vers le massacre indien dans l'ouverture). Ça permet de mettre en avant un passé qui n'est pas si lointain et qui possède une place très importante dans le cœur de Keoma. Son enfant fût à la fois merveilleuse grâce à son père et terrifiante à cause des 3 autres fils mal aimés jaloux d'un "bâtard" dont le paternel accorde plus d'attention, sans doute à cause du tempérament, du vécut et de l'origine de celui-ci.

Un présence incroyable que ce Franco Nero au charisme redoutable et à l'âme torturée voyageant avec vélocité dans des paysages immenses..

Comme pour le Grand Silence , Keoma bénéficie d'une réalisation parfaitement maitrisée aux plans multiples et efficaces. Le héros possède pleins de portraits iconiques mettant son regard en valeur et les éclairages ainsi que les décors sont si bien mis en valeur que le terme "crépusculaire" est tout trouvé spécialement avec ce film et Le grand silence sans oublier L'homme des hautes plaines. Tous possèdent une ambiance ténébreuse, sombre, et la pluie de nuit est un des éléments qu'on retrouvent souvent. La boue, la crasse, les constructions dont personne ne s'occupent qui s'affaiblissent , pourrissent et tombent en ruine etc....L'univers du film est évidemment au bord du jugement dernier et la frontière avec le fantastique est mince grâce à la vieille femme récurrente qui apparait de manière incongrue à chaque fois, quand on ne s'y attend pas et sortant de nulle part en poussant son chariot. Le ton de ces scènes et l'origine des deux personnages soumettent l'idée que Keoma serait une sorte d'Élu.

La peste, la guerre, les hors-la-loi...tout sombre.

Au milieu de tout ça, des gens persistent à continuer leur vie et gagner leur pain honnêtement.
Keoma se fait side-kick d'un village (et surtout d'une femme enceinte) et le cinéaste s'occupe vraiment de son protagoniste grâce à une sublime séquence où le héros revient sur sa terre , chez son père adoptif et discute avec lui lors d'un travelling circulaire assez long où du fils nous allons vers le père le totu sur une discussions profonde où Keoma touche par une son innocence camouflée avec des questions comme "Qu'est ce que la guerre? POurquoi la guerre?". Une séquence intimiste digne d'entrée au panthéon des meilleurs.

Le Christ et Dieu ?
En tout cas le film assume parfaitement la métaphore jusque à la fin et la quasi crucifixion de Keoma dont le design aux cheveux longs, barbe, et style hippie rappelle fortement celui du Messie.

La scène de fusillade finale elle envoie clairement du lourd en enchainant les plans sacralisant chaque posture de Keoma, chaque mouvement et tous les morts possèdent un ralentit qui donne de l'importance à la violence. Pas d'apologie mais un sens moral à l'ancienne, brut et dur où la loi du talion règne un maitre tel l'ancien testament renié par le Christ.

La fin est surprenante parce qu'elle ne laisse finalement aucun espoir. La femme accouche et meurt. Le bébé est entre les mains de la vieille femme et Keoma n'en veut pas. "un homme libre n'as pas besoin de rien". Étant donné que la femme n'existe sans foute pas , Keoma abandonne donc le bébé à son sort dans une bâtisse perdu au beau milieu d'un no man's land. Finalement Keoma est un égoïste qui n'a voulut qu'une chose: se venger de ses frères qui l'ont rabroués + se venger du massacre indien + trouver le salut en aidant les faibles. Au final, il n'assume pas la responsabilité du nouveau né alors qu'en sauvant la vie de la femme enceinte et en vivant près d'elle il devenait quasiment le père du futur né...

Putain de western où la relation père fils trouve un écho incomparable. Le personnage de joué par Woody Strode est excellent: pauvre black miséreux qui passe son temps à se faire frapper, sombrer dans l'alcool et oublier qui il était: un fier guerrier en quête de liberté mais celle-ci est illusoire. La photo du dialogue entre lui et Keoma est excellente :

8.5/10

[Scalp]

Belle critique, ça fait plaisir que ça te plaise, maintenant te reste plus qu'a voir Django et t'auras bien fait le tour des spaghetti ( le reste c'est des oeuvres sympa mais loin des chef d'oeuvre du genre ).

[Heatmann]

ah ouai , effectivement ca fait plaisir ! et il etait une fois dans l'ouest tu le mate quand way ?

[osorojo]

Ptain, need. J'ai pas osé tout lire mais le peu que j'ai vu/lu m'a terriblement donné envie de le voir. Miam ! :]