Opera Dario Argento -1987
Après s'est fait virer de l'adaptation d'un opéra, Argento décide d'écrire une histoire se déroulant dans un opéra et il écrira un script bien bidon qui accumule le n'importe quoi, une histoire complétement foiré, un whodunit pour CP, bon Argento a jamais pondu des script cohérent ou logique mais ici il écrit vraiment n'importe quoi avec une héroïne qui voit son entourage se faire buter le plus sadiquement possible et elle bein elle continue sa petite vie tranquille ( sa réaction après la mort de son copain c'est
), et le clou du spectacle le tueur qui est pas vraiment mort ( bein oue ces cons de flics on pas vu que c'était un mannequin qui avait bruler
) mais le summum c'est ptet bien la résolution de l'intrigue et là c'est du very high level à la question comment on chope un tueur ? Argento répond en lâchant des corbeaux dans un opéra ( bein oue fallait y penser )
et le film se termine avec un monologue bien niais.
Heureusement que le film offre 2 morceaux d'anthologie a ranger parmi les meilleurs séquence de la carrière de Argento.
Argento se lâche derrière sa caméra ( il a eu plein de thune pour son budget et ça se voit ) avec un vol de corbeaux en vue subjective, le plan d'une balle qui traverse un judas de porte puis l'oeil de sa victime pour terminer sa course sur un téléphone, un scope visuellement parfait avec des décors baroque parfaitement mis en valeur, des plans séquences tout en esbroufe, des plan steady cam très fluide et des séquences de meurtres ( si on oublie la connerie des victimes ) qui assurent grave et le meurtre du petit copain a bien dut marquer les gars de la franchise Saw, le coup des aiguilles c'est quand même de la sacrée idée de pervers et ça donne ici une des scènes de meurtres qui figure dans le top 3 d'Argento avec ce qu'il faut de voyeurisme, gore et sexe pour que la scène soit culte :
La longue séquence dans l'appartement ( si on oublie bien entendu que l'héroïne fait encore la mongol ) est un modèle de mise en scène avec un suspens magistralement orchestré et un meurtre bien marquant mais pas de chance la dernière demi heure est loin d'être aussi enthousiasmante à part les corbeaux on peut même dire que la fin est bien nul.
Les effets gore sont terrible : le plan sur le couteau qui traverse la mâchoire est nickel.
Cristina Marsillach dans le premier rôle s'en sort très bien ( si on oublie les réactions "spéciales" de son personnage ), une fois de plus on retrouve Daria Nicolodi qui va encore en baver, les acteurs comme souvent sont nase.
La BO comme toujours est très bonne mais comme dans
Phenomena le hard rock bien pourri vient parasiter tout ça.
Un film a voir essentiellement pour 2 scènes mais quel scène !!!
6/10