Les Sentiers de la Perdition
9/10
Comme quoi un film avec un fond très classique et une approche respectueuse d'un genre peu aboutir a des chef d'œuvre, il faut pas forcement faire preuve d'originalité et d'audace pour livrer un film de tres haute qualité, c'est souvent dans les vieux pot qu'on fait les meilleur soupe , en suivant a la lettre les code et règle du film de gangster classique a l'ancienne , mendes livre un film très traditionnel et ca fait du bien , on a l'impression qu'on a pas vue ca depuis La confidential ou untouchables , seul public enemies viendra se ranger dans la même catégorie . .
Sam Mendes jouit d'un savoir faire , d'un choix dans ces materiaux , qui fait que ca filmo a une putain de gueule , Avec Les Sentiers de la perdition, le réal d'American Beauty , jarhead , revolutionary road s'approche ici le plus pres de la perfection . Son film transpire de bout en bout le caractère minutieux et meticuleux du mec. D'un point de vue purement pratique, le film va jusque dans l'absolu pour recréer avec justesse l'Amérique de la Dépression. Alors evidement avec des budget comme ca , un real qui venait de gagner l'oscar , hanks en tete d'affiche , l'equipe technique et logistic met tout en place pour fournir un deluge d'opulence au niveau de la reconstitution et authenticiter , Des costumes aux décors, l'aspect purement matériel témoigne d'un perfectionnisme qui froce l'admiration .
Et avec tout ces talent esthétique a sa disposition , Mendes nous fait admirer sa mise en scènes tres inspirer qui use de tous ces éléments comme accessoires pour illustrer ce drame ayant pour a son centre la figure paternelle et la rédemption. le scénar est adapté d'un roman graphique , une bande-dessinée plus adulte, plus mature . Mendes reste fidèle à lui-même à travers un filmage sobre , poser , ultra bien composer , cadrer , et sans pour autant être dénué d'émotions , loin de la . D'ailleurs le point le plus remarquable du film je trouve, parmis tent d'autre , c'est sans doute l'atmosphère installée . le rythme ou les plan se chevauche , les traveling contemplatif , la beaute froide climatique et les eclairage tamiser donne au film une intensité palpable. Des mouvements de caméra ponderer , souple , et fluides aux cadres millimétrés, l'art de Mendes évoque les cases caractéristiques du support originel evidement , le nombre de plan fixe beau a tomber est innombrable , utilisant les embrasures de portes, les miroirs , les fenêtres , des repere dans les decors exterieur pour cloisoner ces plan . La mise en scène n'est jamais trop appuyée, trop styliser , adoptant un style assez minimaliste, voire épuré, qui évite au film de tomber dans la distribution d'effets dramatiques faciles.
C'est un véritable travail d'artisan du cinema qu'on nous offre ici . la caméra resserrant doucement le cadre et ainsi rétréci le champ autour d'un personnage, la musique croissant vers une furtive envolée lyrique au moment culminant où l'acteur donne une réplique qui restera gravée dans les mémoires... C'en est presque orgasmique , et lors du fameux shootout sous la pluie, ca le devient reelement . Sans être construit autour de thèmes réellement nouveaux, l'histoire trouve son originalité dans le traitement qui lui est imposé. Deux pères, deux fils et la lutte menée par chacun des pères pour sauver leurs fils, hanks et son dernier fils, sa derniere raison de se battre , de leur coter c'est une fuite , un road movie dont le titre de film original est plus qu'evocateur , et de l'autre , newman tirailler entre son fils naturel qui l'a decut et trahi et son fils spirituel qui va a son encontre , autour de cette ossature, y a un vrai film de gangster a l'ancienne , des braquage , une traque , des mafieux , l'amerique de la depression , et la redemption d'un homme qui a pas toujour fait le bien . Un thème inhérent aux films de gangsters, tout comme le thème de la vengeance qui caractérise particulierement le perso de Tom Hanks qui est loin de tout heroisme hollywoodien , c'est un homme , un pere, il a ces vices , ces reaction comprehensible, tout pere ou mec un peu terre a terre peut facilement s'identifier a lui , toute ces pulsion et decision resonne en nous . Personnage tout de meme un peu ambigu, il souhaite se racheter en empêchant son fils de suivre le même chemin que lui et tout en désirant tuer et se venger de l'homme qui a assassiné les siens.
Hanks trouve ici un rôle bien different de sont image d'acteur soft , et c'est ici qu'il es tle plus impressionant , convaincant et charismatique , le chapeau , le manteau et la mirtaillette aide bien aussi ! Presque constamment monolithique, une prestation à l'image de la mise en scène et de son environnement , froide mais pas sans intensiter ou emotion , la tension dramatique est bien presente , surtout avec cette brochette de superbe acteur . un homme qui s'est trop éloigné de sa famille et de certaines valeurs et c'est une tragédie qui vient le réveiller. Le casting est orienté vers des acteurs qui paraissent être des icônes . Paul Newman en tête, il s'offre un dernier grand role , le vieux paul a encore beaucoup de mordant en patriarch mafieux intimidant. Jude Law est un parfait assassin . Daniel Craig aussi est tres bon , stanley tucci vole quelque scenes et le gamin est lui aussi au diapason , mendes est un excellent directeur d'acteur c'est sur . Tous , tous , vraiment , les éléments cinématographiques sont présents pour offrir un spectacle époustouflant de vérité et d'intensité dramaturgique. Le film possède peut-être pas un fond des plus révolutionnaires ou particulièrement pertinent mais il est traversé par une thématique forte qui s'avere encore une fois etre ultra efficasse et prenante et une forme sublimissime . Si forte que longtemp apres la fin du film on garde en tetet ces images de Hanks, sous la pluie , mitraillette à la main et le regard masqué par l'ombre que son chapeau.
j'ai meme pas parler du taf de conrad hall, peut etre le plus grand DP qui est jamais exister , et ce road to perdition est tout simplement le point culminant de sa carriere , des eclairage , et lumiere, une photo , des plan , des cadres , des filtre, tout est simplement une prouesse estetique jamais vues . Montage , BO , y a rien a jeter . fussilade seche, du sang , la violence des mafieux irlandais n'est pas edulcorer . production designe luxueuse . road to perdition est pour moi un chef d'oeuvre, il est plutot reconnue comme tel ou presque , a titre perso c'est meme carrement un des mes films prefere qui melent toute preference personnel , le fond , les themes , l'environement , la forme , top 100 et putain de film et le bluray est plus que jamais le meilleur support pour visioner le film , c'est simplement se faire plaisir aux yeux , aux oreille , se dorloter cinematographiquement parlant .