[Godfather] Mes critiques en 2010

[Scalp]

Ouep c'est bien sympa Connected.

[Alegas]

Traqué (William Friedkin - 2003)



Enfin découvert ce retour en force de Frieklin tant loué par la critique... Il faut en effet lui reconnaitre une réelle efficacité pour quelques scènes d'action nerveuses, directes et violentes (l'ouverture explosive, les combats dans les bois, la poursuite en pleine ville).
Ce style de combat qui privilégie l'efficacité la plus directe, où les corps éliminent les mouvements superflus, créé quelque chose d'entièrement neuf au cinéma, laissant de côté la mode actuelle qui consiste à récupérer les figures issues du cinéma HK.
Par contre, le scénario est quand même aberrant avec des incohérences hallucinantes et des facilités en pagaille (genre Del Toro qui a le temps de préparer des pièges de psychopathes dans la forêt en 30 minutes avec un couteau qu'il forgé en 3 secondes ).
En fait et malgré sa courte durée (85 minutes), on l'impression que les scénaristes ont rajouté des éléments complétement superficielles pour gagner du temps... On évite pas les personnages secondaires inutiles, quelques sous-intrigues fades et des séquences répétitives. Tout ça atténue considérablement l'impact de la mise en scène et la présence des deux acteurs.
L'ouverture sur les paroles de Highway 61 revisited repris par Johnny Cash touche au génie.


6/10

[Scalp]

Tu fais encore ton radin là.

[Heatmann]

roh ouai c'est genail The hunted le dvd est de super qualiter mais la je voudrai bien un blu quand meme

[Godfather]

J'aime bien, mais j'attends tellement plus de Friedkin.

[Kakemono]

L'ouverture sur les paroles de Highway 61 revisited repris par Johnny Cash touche au génie.

Je l'ai pas vu mais rien que ca, ca me fait grave envie.

[Heatmann]

ah ben mince , j'avais pas remarquer ca moi non plus, pis comme kake , moi y en a etre bon gros fan de l'homme en noir , bon vais aller voir ca

[Godfather]

Trois Enterrements (Tommy Lee Jones - 2005)



Découverte un peu tardive de la première réalisation de Tommy Lee Jones.
C'est en effet très bon sans atteindre les critiques enthousiasmes de sa sortie la faute au scénariste qui devrait enfin apprendre à se débarrasser de ces tics (narration par chapitre, flash-back d'un événement sur un point de vue différent, toujours les mêmes décors de frontières mexicaines, destins qui se croisent un peu facilement...). La mise en scène de Tommy Lee Jones est peut être un poil classique mais comme c'est du classicisme dans son sens noble, je n'irai pas me plaindre non plus.

Par contre vraiment rien à redire sur l'histoire même et sur les personnages où planent l'ombre du Peckinpah des "Pat Garret & Billy The Kid", "Coups de feu dans la Sierra" ou "Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia". Les personnages dessinés sans manichéisme avec tous ceux qui fait d'eux des êtres humains : pathétiques, sincère, honnête, lâche, fatigués, obsédés etc... Les seconds rôles et notamment les femmes ne sont pas oubliés avec 2 portraits sensibles et attachants. Loin d'être de simples parenthèses, elles forment un émouvant contre-point avec les hommes qui n'ont jamais les pieds sur terre : Tommy Lee Jones est un buté obstiné aveuglé par un sens moral ridicule (il faut le voir bruler ou farcir d'antigel le cadavre de son ami) et... est une brute au cerveau dans la braguette. Les femmes, à l'inverse sont belles, lucides, prisonnières d'une vie décidé par leur mari mais déterminées à vivre leur vie et imposer leur choix.
C'est presque un double voyage d'initiation sur un couple. Lui gagnera sa part d'humanité, elle sa part d'indépendance.

Tommy Lee Jones compose une magnifique ballade cruelle et grotesque aux images dont la simplicité et la beauté renvoie directement à John Ford.

Niveau image, c'est assez moyen.
L'apport HD (pour parler comme les Années Laser) est loin d'être flagrant. Les couleurs manquent parfois de puissance et surtout la définition laisse à désirer. Certains plans manquent tellement de détails que j'avais l'impression qu'ils étaient légèrement flou et ça arrive fréquemment. Dans l'ensemble, je dirais que seul 1/3, voire 1/4 du film rend justice au support.

7.5/10

[Scalp]

Arriaga le gars qui a réussit à faire croire à tout le monde que c'était un grand scénariste alors que son truc une fois son script fini c'est de mélanger toutes ces pages

[zack_]

J'aime bien, mais j'attends tellement plus de Friedkin.

Pourtant ca tue!
J'ai toujours Le Convoi de la peur a voir

[Godfather]

J'ai vécu l'enfer de Corée (Samuel Fuller - 1951)



C'est le seul film de Fuller où je trouve que son manque de budget se ressent grandement à l'écran : la traque au sniper dans la forêt en pâtit grandement comme l'attaque finale qui frôle le ridicule avec ses soldats coréen se déplaçant dans une géographie illogique. L'économie se retrouve aussi dans un tournage qui privilégie le plan-séquence au risque de devoir zoomer dans le plan pour en isoler un élément en insert ou d'un fondu disgracié pour gommé une longueur.
Cela dit, on sent aussi les coupes de la censure durant la première moitié du film surtout en ce qui concerne le rapport des militaires avec les civils coréen.

Passé ces défauts, J'ai vécu l'enfer en Corée est un film typiquement Fullerien où la guerre est raconté par un homme qui l'a connu intimement : le racisme des soldats, la lassitude, la faim (qui donne une réplique assez incroyable à la fin du film) etc...
Sa courte durée comme certaines scènes marquantes (presque toute la partie dans le temple bouddhiste et bien sur le plan d'ouverture ! ) en fond tout de même un film des plus recommandables. Il manquait juste à Fuller, un budget à la hauteur de son ambition, son talent et sa vision du monde.

7/10

[Scalp]

Ah bein je trouve que le manque de budget se fait aussi grandement ressentir dans Au delà de la gloire.

[Godfather]

Oui mais pas aussi fort je trouve. The Big Red One fait parti de mes préférés (bien que pas très solide visuellement et toujours un peu casse gueule narrativement même après le nouveau montage).

[Scalp]

Oue enfin faut pas non plus oublier que 30 ans sépare les 2 films.

[Godfather]

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