[Waylander] Mes critiques en 2010

Modérateur: Dunandan

Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Dim 28 Nov 2010, 14:50

Mars Attack un des 3 bons films de Burton.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Dim 28 Nov 2010, 17:29

ah bah tient , jl'ai pas trop aimer celui la :?
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Nuit des morts vivants (1970) (La) - 7,5/10

Messagepar Waylander » Dim 28 Nov 2010, 18:07



LA NUIT DES MORTS-VIVANTS


De tous le films de Romero que j'ia vu c'est certainement celui que je trouve le mieux.
Le réalisateur empoigne une caméra qu'il va utiliser de bien belle manière en immergeant au maximum le spectateur dans un huit-clos horrifique surprenant par sa mise en scène poignante et documentaire. Le noir et blanc donne un cachet authentique au film et ça évite aussi de faire passer certains maquillages et l'hémoglobine too much. C'est profitable, ça colle bine à l'aspect "filmé sur le vif".
Malgré quelques raccords aujourd'hui dérangeant et un aspect très vieillot (les coups de fusils et de flingues sont de purs pétards, les combats à mains nus ou avec armes de poing sont mal joués et les effet sonores sont vraiment nazes), la composition des plans et le développement des personnages quant à eux s'en sortent très bien.



Plus qu'un film de zombis (qu'on ne voit pas tant que ça d'ailleurs) c'est surtout un huit-clos où se retrouve des personnages de tout bord.

Romero met souvent en scène une perosnnage qui devient le véritable survivant de l'histoire: celui qui agit et qui refoule la peur, la contrôle afin de ne pas péter un plomb. Le héros du film est encore une fois un black (idem pour Zombie) et c'est vraiment bon de savoir qu'à l'époque ce sont surtout les réalisateurs de films de genre qui avaient les couilles de dresser des critiques sociales -en parallèle de leurs œuvres aux multiples références et connotations- tout en imposant un personnage principal de couleur alors que la ségrégation étant encore très active pendant cette période. La nuit des morts-vivants n'échappent pas à cela grâce aux passages radio et Tv qui en disent long sur la culpabilité du monde scientifique et du gouvernement sur ce problème de santé publique.



L'acteur principal est campé par un Duane Jones exceptionnel au charisme indéniable. Le personnage est actif, luttant pour sa survie et agissant pour le bien de tous tout en gardant un tempérament sévère et réaliste. Seul il doit faire face aux problèmes "humains" de la maison dans lauqelle ils se sont barricadés. A part lui, tous sont incroyablement abattu par la situation et d'autres sur les nerfs. Ils agissent bêtement parfois et souvent de manière très égoïste. Ben (Duane Jones) est courageux et n'hésite pas à sortir affronter les morts-vivants et prend des risques utiles à a survie de tous. C'est presque le seul à agir ainsi et quand les autres se réveillent enfin c'est la fin, les morts-vivants sont entrés . Il fallait se réveiller avant.



Les personnages sont enfermés dans une maison isolée et perdue dans un coin de campagne. La radio et la Tv deviennent alors importants.

Les protagonistes sont tous bien joués et même si le film est plombé par une trop forte dos musicale, mise en avant certainement par manque de moyens pour la prise de sons (mais finalement ça tombe bien vu l'aspect visuel du film : le son est pris sur le vif et ça s'entend clairment) . Le film est rythmé par une réalisation tout en mouvement et en plans atypiques, Romero cadrant de travers assez souvent, sans s'occuper d'être "cadre" selon les règles. Il permet à son film de poser les bases d'un genre qui se veut réaliste dans son fond avec toujours des persos luttant pour leur survie et ces groupes de survivants se désagrègent à un moment ou à un autre. Quand on survit , on ne vit pas. Dans Zombie c'était pareil: les persos commençaient à se la couler douce dans leur centre commercial, à s'amuser etc..en oubliant légèrement qu'ils ne sont pas tant à l'abri que ça.

Pareil dans la maison du premier film de Romero: les personnages veulent rester enfermer dans la cave qui n'a qu'une seule porte. Alors oui c'est une idée qui rassure par son aspect très "confinée" on se sent à l'abri du danger alors qu'en fait on s'enferme et le thème principal de The Mist c'était aussi ça. Le désir de survivre entraine deux réactions: celle de s'enfermer ou celle d'affronter. C'était aussi un des points centraux de La Guerre des Mondes de Spielberg. Affronter ou fuir.

A l'inverse de Zombie qui montrait énormément de morts-vivants et avec une dose de gore bien prononcé , le premier film de la grande saga de Romero est plus soft. Les zombies n'ont pas la gueule pleine de sang ou toute défoncée non juste quelques blessures ici et là mais rien de méchant. Ils ne sont pas totalement ahuris et sont encore au stade de pouvoir prendre une arme de de s'en servir. Ils marchent, ils sont lent mais pas trop non plus. On les voit peu car l'intrigue se concentre essentiellement sur la maison et les gens qui sont dedans.

N'empêche que même si c'est Romero le père de ce genre, c'est pas lui qui en a réalisé les chefs d'oeuvres. En tout cas sa "mythologie" est très sérieuse (ses débuts) et bien adulte.
Quand on voit le final de son premier film on est sur le cul et bien dégouté pour le personnage principal et le parallèle évident avec le racisme, la ségrégation , la traite des Noirs etc... est évidente.



7.5/10
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar Jeff Buckley » Dim 28 Nov 2010, 23:19

Mars Attacks je l'ai regardé juste après Independance Day pensant m'enfiler 2 films traitant le même sujet de la même manière. J'ai fait un grand écart et j'ai compris pourquoi Burton avait ses fans et c'est pour ça que j'ai mal au coeur quand Scalp le dénigre parce qu'un mec qui est capable de pondre L'Etrange Noel (il n'est pas vraiment aux manettes mais bon on a compris qu'il a tout supervisé) Mars Attacks et Sleepy Hollow mérite lerespect (je suis également fan absolu d'Edward ou Ed Wood et dans une moindre mesure je reconnais les énormes qualités de Big Fish. J'oublie pas non plus qu'il a participé à la réal de Rox et Rouky. Pis Beetlejuice c'est franchement pas daubesque.). Alors bon il s'est essouflé, égaré, il a vendu son âme que sais-je ? Je pense le contraire.Son esprit demeure. Il reviendra.
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar zack_ » Lun 29 Nov 2010, 18:13

Belle critique Mars attaque ca déboite!
C'est une belle satire! C'est réussi

Le film s'inspire de cartes postales dans des paquets de chewing-gum

Je savais pas par contre - donc le design des E.T est pas une création de Burton?

Niveau FX ca a pas vieillit, je veux le même E.T à la maison! :love:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Lun 29 Nov 2010, 21:44

Cool que ça t'ai plut le Romero :super:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar Waylander » Lun 29 Nov 2010, 22:05

Bah limite je veux le blu ray mais le souci c'est que ya deux éditions : une bien techniquement mais pas de bonus et l'autre c'est l'inverse.
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Grand silence (Le) - 9/10

Messagepar Waylander » Mar 30 Nov 2010, 18:40



LE GRAND SILENCE


Un cavalier emmitouflé dans ses vêtements chaud d'hiver avance péniblement dans un paysage d'un blanc immaculé par une neige persistante, dans laquelle les pas s'enfoncent profondément rendant le chemin long et fatiguant.
Le silence tombe sur ces montagnes comme Némésis sur les hors-la-loi , les traîtres et les innocents.
Le froid mordant la chaire crispe les muscles, tend les nerfs et devient une torture à même de déposséder une âme de son innocence et sa douceur.

Le cavalier avance et s'arrête. Les sens exaltés, il perçoit les sons, les mouvements et les perturbations de l'air. La voie du pistolero. Un des hommes qui l'observaient depuis quelques minutes pour lui tendre une embuscade n'a pas le temps de sentir les balles du Mauser C96 traverser ses lourds vêtements en peaux de bêtes. La morsure de la mort et de la vengeance remplacent celle de l'air glacial.
Le cavalier ne dit mot. Le silence se brise par l'intervention de quelques hommes braillent des ordres et le justicier repart, affrontant un temps si maussade et si austère que seul les marginaux peuplent ces terres perdues à la recherche -comme toujours- du salut, du pardon ou de la vengeance. Un nouveau départ ou, à l'inverse, une étape finale dans une vie dévouée au sang et aux meurtres; au rachat par les armes.




Cet homme appartient à cette catégorie d'anti-héros sortant de nulle part, allant ici et là en quête de vies à faucher.
Le solitaire, l'errant, le marginal est mal vu. Il parait sauvage, animal, dénué de sentiments et d'émotions par ses silences, son visage torturé, figé par la morsure du froid, par les duels, l'âge et la vie à la dure. Le regard profond, l'âme insoupçonnée pourtant pleine de bonté et de morale, la main toujours sur le colt et un tir d'une rapidité hors norme.
Il arrive de nulle part , il s'arrête où il veut et va partout.


Que cherche t-il?
Le plus souvent c'est un homme au passé trouble. une enfance volée, violenté, une vie gâche par quelques bastos et une âme cruelle.
Depuis, il ne vit que pour le sang: trouver ses bourreaux et les abattre.
la route est longue et le chemin est riche ne rencontre. L'amour pointe le bout de son nez à chaque fois. Il est là, palpable ; la respiration entrecoupée par des frissons inconnus parcourent le corps d'un homme trop longtemps resté sans attention, sans tendresse ni caresse. Un homme entêté, réputé invincible et sans peur. Fuit-il ou poursuit-il?




Ombre furtive se glissant parmi les arbres tel un loup quêtant une proie improbable sous ce climat rigoureux.

Sergio Corbucci signe un western crépusculaire violent, froid, crasseux et à la réalisation brute. Utilisant le zoom-dézoom de manière excessive il parvient à rendre ce que Leone offrait avec ses westerns. Une ambiance charismatique où la musique , les plans et la gueule des acteurs hisse le genre à des sommets que plus personne n'atteindra. Premier film de Corbucci que je vois et je dois dire que j'ai été épaté par les décors réalistes, délabrés, sales et par cette violence sans concession. Une photo qui se rapproche au plus près d'une sobriété efficace car ce sont les décors crasseux sur les paysages et l'ambiance "tempête de neige" qui donnent le ton , plus qu'un vrai travail sur la lumière et la composition des plans ce qui aurait donné un travail trop léché sur une œuvre qui dresse avant tout un portait brutal et sans compromis d'une Amérique bâtie sur le sang.



Avec Dersou Ouzala j'avais contemplé un film sur lequel le réalisateur avait souvent filmé ses acteurs d'assez loin en utilisant le zoom de la caméra, et il me semble que très souvent Corbucci use de cette technique. j'aime cette technique qui , à l'inverse de nous rapprocher des personnages nous en éloigne. Beaucoup de gros plans sur quelques gueules bourrus et patibulaires et sur d'autres plus froides et plus perverses (l'usurier).

Ici, pas de héros. Juste une icône du western qui traverse le film en abattant quelques malfrats sans piper mot. C'est vu et revu mais le final donnera un point de plus dans ma note rien que pour ce renversement de situation iconoclaste d'une époque qui voyait trop souvent les anti-héros s'en tirer à l'aise.
"Silence" meurt , abattu froidement par un Klaus Kindski dérangeant, qui tue ses "contrats" sans sourciller. Le spectateur tombe des nues. Son repère, son "miroir" identitaire est mort. Silence tombe à genoux, impuissant et blessé aux deux mains et se lamente presque. On peut même penser qu'il est comme nous: surpris de son sort lui qui était fin tireur et armé d'un mauser puissant et vif. Lui que personne n'arrivait à faire plier. Une légende meurt. Une vérité s'impose: la réalité est tout autre que celle des mythes. Silence était peut-être très fort mais pas invincible et son désir brulant de revanche envers la caste des hors la loi et des tueurs ne le mènera qu'à un chose: la mort. Il n'aura apparemment vécu que dans la solitude et le silence les plus extrêmes lui qui ne pouvait plus parler suite à un trauma lié à l'enfance: le meurtre de ses parents...


L'histoire est simple, c'est un western, un pur , un vrai avec vengeance, cavalier solitaire, duel peu représentatif de ceux que Leone mettait en scène avec une réalisation sublimé par des gros plan et des inserts ultimes. Corbucci fait de ses duels et de ses pétarades des moments pas du tout iconisés comme pourrait le faire un Snyder (ou autre) de nos jours. Pas de ralentis, juste du brut à l'état pur. La violence ne mérite pas qu'on la traite avec beauté dans ce spaghetti du crépuscule qui joue avec les codes tout en les respectant.

Les personnages pour lesquels nous avions de l'empathie sont bouffés par leur désir de vengeance et d'errance ,aveuglés par une colère qui aurait du être brisé par l'amour naissant entre les deux torturés. Corbucci signe d'ailleurs une des scènes les plus sensuelles du Cinéma (et provocatrice pour l'époque : un blanc et une Black dans le même lit). Tout en douceur ; en caresse d'une infinie lenteur ; respiration exaltée d'ue veuve contre la chaire d'un corps blessé qui n'a sans doute jamais connu le repos, la paix ou la chaleur d'une femme. Scène qui pourrait être déplacée dans u ntel film mais ça colle parfaitement à la solitude et détresse des protagonistes. C'est même très touchant de les voir ainsi.

[spoil]


Un truc à retenir aussi du film c'est le flash back sur le trauma de Silence: c'est un truc purement "Leone" ça non ? En tout c'est amené pareil que dans un film de Leone que j'avais vu. Perso , du peu que j'ai vu des Leone et donc ce seul Corbucci que je viens de voir bah je trouve que ya une corrélation énorme: les deux cinéastes se ressemblent, s'attirent ,se rejettent, mais globalement on le sent très similaire dans l'approche technique et dans la mythologie. Les films sont différents, les rendus visuels aussi, etc..mais le fondement , l'ambiance et le désir de faire quqleus de chsoe de brut, puilleux, très masculin domine.




J'ai volontairement omis la scène qui commence après le plan des 3 cavaliers.


Âpre, pessimiste et d'un noirceur profonde, ce western voit tous les personnages attachants et doués de morale mourir par la main d'un sociopathe, lui aussi chasseur de primes au coeur aussi sec qu'un coup de trique.

Un Kindski encore une fois sensationnel à l'interprétation presque aussi fascinante que celle d'un Aguirre.






Sorte d'Adam et Eve puni ici pour leur désir de vengeance, et symboliquement pour le péché de chair commis.



Un film unique (je pense) et qui brise la tête de pleins de codes, plein d'habitudes cinématographiques et son fond iconoclaste aura du en surprendre plus d'un à sa sortie.



Mon plan préfère du film. Silence tombant au ralentit , tête vers le sol, le sang qui ruisselle sur son visage...hautement symbolique et tragique.[/spoil]


9/10


Misère j'ai oublié de parler de la bo magistrale et profonde Morricone mais je peux rien vosu faire écouter vu que sur youtube il n' ya pas la soundtrac kentière et sur deezer ya que dalle. :(

Bon bah voici la liste des titres que je trouve extraordinaire :

El L amore Verra (plus beau et aussi mélancolique ça n'existe peut-être pas)
Prima che volino I corvi (lente et envoutante, elle accompagne la scène d'ouverture qui est douée d'une ambiance impériale).
Gli assassini E la madre (ça annonce clairement une fin tragique)
L ultimo gesto (pleine de tension et qui monte crescendo).
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Mar 30 Nov 2010, 18:43

Critique absolument parfaite, ça fait plaisir de voir que le film t'ai autant plu.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar Milkshake » Mar 30 Nov 2010, 18:49

On se doutait que ça te plairais c'est un film fait pour toi après perso c'est trop approximatif sur certaines scènes autant en terme de réal que de jeux d'acteur mais ça reste un film sympa.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Mar 30 Nov 2010, 18:49

Approximatif faut le dire vite ...
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar Milkshake » Mar 30 Nov 2010, 18:53

Toutes les scènes des rôle secondaires sonnent fausse à mon gout de la beyonce au gars louche avec ces lunettes ... le film est bien plus fort sur son duel de silence porté par la musique de morricone avec deux tronches de cinéma.
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Mar 30 Nov 2010, 19:10

le grand silence effectivment c'est un film ultime :love: j ai cracher mon 10 moi carrement .

bon maintenant mate vite ton il etait une fois dans l'ouest :super:
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar kenshiro » Mar 30 Nov 2010, 19:27

Belle critique pour un film majeur
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Re: [Waylander] Mes critiques en 2010

Messagepar Heatmann » Mar 30 Nov 2010, 19:31

ah oui tient , mate "Goyokin l'or du shogun" Way . filml definitif dans toute sa splendeur , jdit ca en passant vue que ca m'y fait penser
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