[jean-michel] Mes critiques en 2010

[jean-michel]

cool !

[Tyseah]

Bon allez je le fais aussi pour Chrome, c'est un petit truc.

[osorojo]

Merci, ça le fait
J'vais devoir revoir la présa de mes (rares) critiques maintenant

[Tyseah]

Oh ce n'est pas obligatoire! C'est juste si vous souhaitez ajouter un petit peu d'infos en plus. Si jamais t'as des idées d'un bbcode que je pourrais créer, qu'il soit similaire ou non à celui-ci, n'hésite pas! Je suis ouvert à toutes les idées!

[jean-michel]

Le Franciscain de Bourges

Réalisé par Claude Autant-Lara Avec Hardy Krüger, Jean-Pierre Dorat, Gerard Berner Scénariste: Jean Aurenche, Pierre Bost Long-métrage français . Genre : Comédie dramatique Durée : 01h50min Année de production : 1967

8/10

Un très beau film mis en image de manière efficace et sans esbroufe. Autant Lara organise un superbe portrait d'un homme bon, en pleine guerre et allemand. Le fait en lui même est déjà surprenant mais quand l'ont apprend que l'aventure est vraie, alors le visionnage de cette œuvre prend une toute autre tournure.



C'est une de ces petites histoires qui positive l'humanité d'un homme de vie et non de mort. L'aide apporté aux prisonniers ne sera pas oublié. Le scénario écrit par les incontournables Aurenche et Bost est d'une simplicité biblique. C'est ce parti pris qui donne toute la véracité au récit et qui donne cette tonalité aussi crédible au jeu des acteurs.



Pas de spectaculaire dans ce film, du quotidien qui se renouvelle avec les états d'âmes de notre Franciscain allemand que la situation insupporte de plus en plus.



Hardy Kruger est vraiment d'une vérité formidable dans la peau d'un personnage aussi sûr de ses convictions. Des acteurs connus font des apparitions comme michel Vitold (Madame le juge - Saison 1), Suzanne Flon (L'Eté meurtrier), Jean Desailly (Le Professionnel), Christian Barbier (L'Armée des Ombres), des visages connus du téléspectateur de l'époque.



Le réalisateur laisse le film vivre par les protagonistes et accompagne par sa mise en œuvre visuelle leurs interconnexions. La nature profonde des individus est mise à nue et les relations qu'entretiennent les personnages principaux est emporté par le souffle du destin.

[Jeff Buckley]

Mais jusqu'où nous entraînera-t-il ? A force de visiter le passé tu dois y trouver des mondes parallèles...

[jean-michel]

mais le monde passé c'est mon monde adolescent à moi ! c'est les films que je voyait à la télévision quand j'étais gamin.

[zack_]

Quelques modifs ont été appliquées sur la balise "infos".

Ch'olie!
J'vais p'tetre l'adopter

[Tyseah]

Thanks!

[jean-michel]

Lions et agneaux

Réalisé par Robert Redford Avec Robert Redford, Meryl Streep, Tom Cruise 2007 - USA - 85 minutes

7,5/10

Film intéressant par son propos. Une recherche sur la collusion d'intérêts entre médias et pouvoir après le 11 septembre, et l'absolu besoin d'une guerre pour tenter d'éradiquer le mal (des yeux Américains). Ici c'est encore une sorte de manipulation qu'essai d'opérer l'homme politique (Tom Cruise) sur la journaliste revenue de tout (Meryl Streep).

On montre presque en direct les palabres de bureau et en même temps les conséquences dramatiques qui résultent des prises de positions des politiques responsables. En effet une opération militaire en Afghanistan est monté pour rehausser le prestige et le présidentialisme de Tom Cruise et la réalité de ces deux mondes sont parfaitement mis en exergue.

Robert Redford lui s'occupe d'un étudiant qu'il trouve potentiellement talentueux. Il le pousse dans ses retranchements, mais le résultat est des fois à l'opposer de ce qu'il recherche. Trop de choses sont biaisés par le patriotisme exacerbé dans ce pays où ont éduquent les enfants dans la grandeur morale de leur société.

Trois histoires différentes qui montrent trois visages des États-Unis. La dimension du traumatisme du 11 septembre transpire dans ce film qui résonne agréablement à mes oreilles. L'appétit de grandeur des hommes politiques américains est montré intelligemment et le savoir faire qu'ils ont pour manipuler les masses par le biais des médias est très bien suggestionné.

Un film qui rend compte avec densité des développements dramaturgique qu'occasionnent une prise de décision politique plus que militaire des évènements transcrits par le métrage.

[jean-michel]

La route des Indes

de David Lean (1984) Acteurs : Judy Davis, Victor Banerjee, Peggy Ashcroft, James Fox, Alec Guinness

9/10

Un très beau film sur le choc de deux civilisations impossible à concilier où presque...Le scénario superbement écrit nous fait pénétrer dans la matérialité de l'Inde coloniale ou le racisme et l'arrogance est la norme.



David Lean fait son cinéma habituel , une belle histoire enrobé d'images de fonds... splendides. L'idée de mettre deux anglaises au contact d'un docteur du cru et d'en faire une histoire à procès qui chamboule ce petit microcosme anglais au milieu d'une foule de locaux en colère est superbement trouvé.



Il esquisse de manière mordante les contrastes explosifs entre les deux communautés, qui se côtoient mais ne ce comprennent pas. Judy Davis joue la parfaite anglaise qui parait moderne mais qui ne s'accoutume pas à ces différences et qui fera une tragique erreur de jugement ... le bon docteur est un personnage central, qui tient toute l'histoire entre ses mains et qui est la sources de tous les évènements décrits.



La route des Indes se finit sur une note comme je les aimes, le temps à passé et la place est désormais à la compréhension, au pardon , la scène finale est comme d'habitude pour ce réalisateur d'une grande émotion !!

[jean-michel]

Rachel et l'étranger

Réalisé par Norman Foster Avec Loretta Young, Robert Mitchum, William Holden, Gary Gray, Tom Tully Scénario : Waldo Salt d’après un roman de Howard Fast Musique : Roy Webb Photographie : Maury Gerstman Une production RKO États-Unis - 79 mn - 1948

7/10

Un petit film sympathique, qui est plus un chronique familiale qu'un vrai western. A voir pour les débuts de deux acteurs que j'aime, William Holden et Robert Mitchum. Ce dernier ce lance dans la chansonnette de manière agréable.



La mise en image est académique, rien à attendre de là, mais le jeu des deux amis pour obtenir les faveurs de la belle est agréable à voir, la place de la femme dans cette univers rude d'hommes des bois est difficile à ce faire !



Un film qui à fait un carton au USA lors de sa sortie, maintenant il reste le charme de la désuétude d'un cinéma lointain dont je suis un nostalgique...

[jean-michel]

Convoi des braves (le)

Réalisé par John Ford Avec Ward Bond, Ben Johnson, Harry Carey Jr, Joanne Dru Scénario : Frank Nugent et Patrick Ford Musique : Richard Hageman Photographie : Bert Glennon et Archie Strout Un film RKO Usa - 85 mn - 1950

8/10

Le film préféré de John ford, simple et d'une pureté des sentiments ou le réalisateur emploi l'essentiel de sa force. cette quête de la terre promise est bien mise en image et la rudesse de cette épopée très bien transcrite.



Les personnages sont unis par une force collective qui les pousses malgré toutes les turpitudes qu'ils doivent affronter. Des violences, des moments de calme, des moments de joie par des danses, des paysages, qui écrasent l'homme et surtout le thème central de Ford, le microcosme humain, sa fragilité, sa tension, ses forces, son empreinte humaniste que l'œil perçant du cinéaste introduit comme un letmotiv dans ses films.



Les éléments qui vont perturber le voyage s'insèrent naturellement dans l'histoire, jalonnés des petites amourettes, des petites vies montrés à l'intérieur de ce grand tout. Les acteurs sont ceux qui parcours la filmographie de Ford, car il est très fidèle à son groupe de protagonistes cinématographique qui correspondent parfaitement aux types de personnages qui donnent vie à ses histoires. C'est très typés, des réactions faciles à prévoir et donc des films très prévisibles. Mais cette naïveté des sentiments sans ambivalence donne tous son charme aux propos de son espace filmique.

[jean-michel]

Ruée vers l'ouest (la)

PAYS :États-Unis ANNÉE DE PRODUCTION :1960 GENRE :Western DURÉE :147 MIN REALISATEUR : Anthony Mann ACTEURS :Glenn Ford, Maria Schell, Anne Baxter, Arthur O'Connell, Russ Tamblyn

6/10

Un film en deux parties, la première détaille l'installation d'un couple dans un territoire de l'ouest qui s'ouvre. C'est filmé de manière vif et fonctionnelle. L'histoire est posé efficacement et ses bases sont l'interaction entre ses protagonistes. La scène ou des milliers de personnes font la course pour obtenir les meilleurs terres, est gravé dans mon esprit !



La deuxième partie avance dans le temps et tout de suite ont sent le réalisateur plus hésitant, des personnages apparaissent, disparaissent sans explication, ont comprend pas trop leurs intérêt pour la continuité de l'histoire. L'agencement de l'action, du temps, est mal géré ! Glenn Ford disparait de presque toute la fin du film. L'étude de caractère s'appauvrit et perd de sa pertinence sous les coups de sabre d'un découpage qui donne la priorité au temporelle sur l'avancée de vie des personnages. C'est dommageable au métrage qui devient subitement bien moins intéressant.
Reste quand même de très beaux passages, Mann est un virtuose du filmage extérieur, ses paysages, la topographie du lieu est toujours merveilleusement intégrée à ses scénarios. L'homme est greffé de manière très naturelle à ce fond qui participe à la vie de l'œuvre.

[jean-michel]

Machuca

Réalisé par Andrès Wood Avec Matias Quer, Ariel Mateluna, Manuela Martelli Long-métrage français , britannique , espagnol , chilien . Genre : Drame Durée : 02h00min Année de production : 2003

9/10

Un film vérité, emporté par l'œil observateur des enfants d'une société chilienne en décomposition. Deux univers ce côtoies sans se parler, les bourgeois et les pauvres, la droite traditionaliste contre le prolétaire communiste. Toute cette humanité est disséqué par la caméra qui rentre dans l'intimité des travers de cette faune.



Le réalisateur prend un parti que j'approuve, la morale pour les pauvres, l'hypocrisie et le capitalisme au profit des quelques autres est bien décrite. Le jeune homme par lequel passe tous ces évènements fréquente les deux mondes et son attirance pour l'univers prolétaire, plus libre, plus vrai, est manifeste. La dictature militaire va mettre un terme à tous cela et chacun retournera à sa place dans une longue période d'obscurantisme. Un film qui accorde peu d'espoir , qui s'enfonce dans une vision terrifiante du futur de tout un peuple . Un film superbement agencé et à la mécanique filmique de premier plan. C'est très réaliste, un métrage exécuté avec cœur et esprit .