[Godfather] Mes critiques en 2010

[nicofromtheblock]

Ouais enfin pour toi, les films "bobo" représentent les 2/3 des films qui sortent.
Disons que tu te limites aux films de genre français (policier, thriller, horreur).
Quant aux films indépendants, tu dois aussi prendre le terme "bobo" au sens large car je ne te vois pas en regarder tant que ça ...
Et quand t'en vois, tu leur mets un 3/10 (cf Max et les maximonstres).

Après, c'est sûr qu'il y a encore plus fermé que toi, je ne dis pas le contraire.

[Scalp]

Bein tout les films indépendants c'est du bobo style ^^ donc je vois pas pourquoi je perdrais du temps avec des trucs que je suis certains de pas aimé, après c'est sur que j'ai pas de carte illimité donc je perd pas de temps a allez voir toute les merdes qui sortent chaque semaine comme certains

[nicofromtheblock]

Figure-toi qu'il y a aussi de bonnes surprises parfois.

[Jeff Buckley]

Scalp il a pas besoin d'aller voir les dernieres merdes sorties il s'interesse déjà à toutes celles du passé.

[Scalp]

Et y a faire entre toute la filmo de Van Sant, Burton et Allen je suis au ange.

[Alegas]

Là-haut (2009)



Pixar continue de me laisser perplexe.
D'un coté, il y a une certaine idée de la perfection visuelle (les couleurs, la profondeur de champs, le designe etc...), de la narration (l'ouverture muette est bouleversante) et de l'humour irrésistible (le collier du chien qui lui fait une voix de tic & tac avant de se mettre à hurler "écureuil").
Mais de l'autre, toutes ses qualités, qui sont contenues, dans la première partie sont désamorcés par la course de Pixar pour imposer des morceaux de bravoures qui viennent complètement contredire ce que le film disait jusque là.
Le vieux bonhomme incapable de descendre 3 marches devient Rambo qui se déplace tel un GI Joe, le gros garçon découvre en 3 sec qu'il sait monter 20 mètres de cordes etc... mais le plus gênant est le discours mêmes : on dit qu'il faut tenir sa parole mais pas ses engagements
Franchement j'ai été plus que perturbé par le moment où Carl balance tout son mobilier (et donc le souvenir de sa femme morte) pour aller sauver l'espèce de Bip-bip. C'est tellement amené brutalement et sans finesse que je suis complètement sorti du film à ces moment-là.
Je ne parle même pas du méchant dont je n'ai jamais compris les motivations, ni la personnalité et encore moins sa psychologie.

C'est vraiment dommage car la première partie est véritablement du grand art mais les invraisemblances, les facilités, les incohérences (où se trouve Charles dans les plans du décollage de la maison ?) sont trop nombreuses pour que j'en soit satisfait.

4/10

[Godfather]

G.I. Joe (Stephen Sommers, 2009)



Je m'attendais à du con et du fun.
Et j'ai eut du très fun et du moins con que ce que je pensais.

Summers n'essaye pas de donner de la profondeur à un scénario prétexte et préfère jouer la carte du non-stop d'action et des personnages stéréotypés au second degré (les introductions des flash-backs sont clairement parodiques). Cette "sincérité" sur sa démarche ne l'empêche pas de respecter ses personnages et lui fait éviter tous les pièges dans lesquels est tombé Bay dans les Transformer (et sa suite je présume) où les "meufs" n'étaient réduites qu'à des bimbos bombasses filmées avec une vulgarité crasse d'ado post-pubère. Ici Sienna Miller et Rachel Nichols sont dépeintes avec autrement plus de respect tout en étant pratiquement les personnages les plus intéressant.

Bon, trêve de digression et retour à GI Joe et donc son attrait principal de l'action !
Et bien fichtre, y-a pas tricherie sur la marchandise, ça n'arrête jamais avec une démesure et une générosité jubilatoire qui culmine dans la démente course-poursuite dans Paris de près de 15 minutes jouissive et mort et soutenu par une lisibilité étonnante pour un blockbuster de cette envergure et connaissant la mode actuelle pour la shakycam et le blind-cut.
Bon, quelques passages sont tout de même un peu moins maitrisée comme les séquences d'arts-martiaux avec les gosses mais l'énergie est telle que ça marche amplement !
Par contre, on sent que le film a du être édulcoré et que le film devait être un peu violent à l'origine.

Mais GI Joe c'est du Fun, du fun, du fun et encore du fun... Et bon Dieu, ça fait plaisir d'autant qu'encore une fois, il atomise ce beauf de Michael Bay sur son propre terrain.
Du décomplexé oui, du débile peut-être, du débilisant jamais, du putassier certainement pas.

7,5/10

[Heatmann]

ouai c'est bien la 1er fois Gi joe , pis tu le digerre, et tu le revoit , et la c'est tout caca , mais bcp hein , le film je l'ai noter 6.5 au cine ou 7 , et pis me suis precipiter en bluray et trouver moche , con , nul , bref 3.5 la degringolade.. A-team c'est le meme acabit

[Godfather]

Appleseed Ex-machina (Shinji Aramaki, 2008)



Produit et supervisé par John Woo, ce manga en image de synthèse est mon premier contact avec la fameuse franchise Appleseed.
Rien à redire sur l'univers : c'est du Mécha/SF assez politisé mais trop superficiel pour ne pas faire illusion sur la maturité es thèmes abordés. Mais j'ai bien apprécié la volonté de donner un aspect humain au scénario avec une histoire d'amour triangulaire assez intéressante pour maintenir éveiller entre 2 scènes d'action.
La partie "politique" est beaucoup moins prenante car trop peu originale et jamais crédible tant les ficelles sont grosses.
La réalisation est à l'image de ce cul entre deux chaises : quelques idées de mise en scènes sympa perdus en milieu d'une réalisation impersonnelle mais heureusement efficace le temps des scènes d'actions.
Le style John Woo est seulement présent pour la première scène : un gunfight bien nerveux dans une église avec vol de colombes, fusillades chorégraphiées, douilles par centaine, travelling circulaire et grosses explosions. C'est presque de l'auto-parodie mais ça fonctionne bien.
Le reste des scènes sont pas mal mais me touchent moins comme l'improbable combat aux sabres avec les 10.000 bestioles.

Coté animation, c'est correct mais l'aspect cell shading des humains me gênent un peu et les yeux sont comme d'habitude assez peu expressif.
Pour le Blu-ray, pas grand chose à redire c'est du bon boulot.

Voilà, pas de quoi se relever la nuit (quoique vu les horaires de certains forumeurs faudrait trouver une autre expression ) mais vu que j'ai eut mon Blu-ray gratos avec le warnerdvdclub, je regrette pas trop les 105 minutes.

5/10

[Scalp]

A part l'action c'est pas génial ce Appleseed, sinon bravo pour ta critique de La Haut, pixar le plus surestimé.

[Jeff Buckley]

Up t'as envie de pleurer au début tellement ils atteignent les sommets comme dans le début de Wall-e et après on a l'impression qu'il y a Disney XXIème siècle style qui rapplique et impose son cahier des charges. Quand un mécène croise des poètes ça donne la deuxième partie qu'on connait. Limite honteuse par moment. C'est triste.

[Alegas]

Les Beaux Gosses (Riad Sattouf, 2009)



Ayé, j'ai enfin eut l'occasion de le voir

Et bien j'étais mort de rire tout le temps.

A part un petit ralentissement dans le derniers tiers, c'est super bien rythmé et on se marre tout le temps des déboires, des tronches, des situations et des dialogues ("non, mais c'est en fait les ondes des bus qui te font bander"). Il y a coté Patrick Schulmann dans l'humour limite surréaliste de certain passages et surtout la tendresse avec lesquelles le réalisateur dresse le portrait de ses personnages. Pas de cynisme ni de ridicule poussé mais de vrais personnages forcement stéréotypé qui m'ont parut très juste (même si je n'ai jamais utilisé de chaussette de cette manière ).
J'ai trouvé excellent tous les acteurs, même dans leurs maladresses que j'ai trouvé très touchante. J'adore surtout la colère "molle" du gosse dans sa salle de bain quand sa mère lui demande s'il se branlait ("tu m'emmerdes, tu m'emmerdes, tu m'emmerdes, tu m'emmerdes, tu m'emmerdes, tu m'emmerdes, tu m'emmerdes, tu m'emmerdes, tu m'emmerdes, tu m'emmerdes" Énorme ).

Sinon, assez surpris par la réalisation de Satouf : son scénario n'a pas beau être une succession de scènes, la fluidité de la mise en scène est très plaisante comme une vraie maitrise du son (détail qui m'a fait mourir de rire : le débat à la radio le lendemain du premier baiser du héros ).

A part ça, j'ai grave kiffé les caméo d'Irène Jacob et de Valéria Golino (qui était un de mes fantasmes d'ado )

7,5/10

[Scalp]

T'as oublié la note.

[Godfather]

J'édite

[Godfather]

Connected (Benny Chan - 2008)



Pour une fois, c'est HK qui remake un film US à savoir Cellular. N'ayant pas vu celui-ci, je ne peux juger de la fidélité de la transposition ou s'il est supérieur (ça a l'air d'être le cas tout de même) mais on a droit ici un très bon thriller.

C'est donc l'histoire d'une femme qui kidnappée par des inconnus bricole son téléphone et parvient à joindre par hasard un pauvre bonhomme qui se trouve être le seul à pouvoir la sauver.
C'est donc parti pour 1h40 de poursuite en voitures, de fusillades, de rebondissements, de trahisons et autres combats à mains nus... Encore une fois, on est plus dans le thriller que dans le gros blockbuster donc ne pas s'attendre à une orgie de scènes d'actions.
C'est en tout cas bien ficelé sans trop de longueur. Il y a un petite baisse régime à la fin du 2ème tiers avant qu'un coup de théâtre vienne relancer la machine...
Le rythme prend bien sur le pas sur crédibilité et la vraisemblance mais on marche sans difficulté dans la machine bien huilée de Benny Chan. Sa mise en scène est toujours aussi fluide avec de beaux et amples plans de grue, une réalisation efficace qui ne doit rien à la shaky-cam mais tout à la précision de son découpage... Bon, c'est pas Kubrick mais c'est vraiment bien foutu, toujours lisible et jamais prétentieux... ce qui suffit amplement à mon bonheur (Cf. le final dans l'aéroport vraiment classe).

Niveau casting, Barbie Hsu est la celle à ne pas être convaincante mais Louis Koo est crédible dans on rôle du mec complètement larguée par la situation, Nick Cheung est un second rôle très attachant et charismatique et le bad guy se révèle suffisamment inquiétant pour qu'on craigne ses coups de colère (avec des morts brutales à la clé).

De la tension, du suspense, quelques pointes d'humour, une bien sympathique poursuite en voiture et quelques combats sur la fin qui dépotent bien. On pardonnera donc sans trop de problème la petite baisse de régime et la sous-intrigue avec le fiston qui attend son papa devant l'avion.

7/10