[Kareem Said] Mes Critiques en 2010

[Kareem Said]

This is It
de Kenny Ortega




Testé sur le Blu-Ray Allemand, disque identique à celui de France
Par contre le boitier est un joli steelbook avec des goodies intéressants,
des billets du show en relief et cartes postales, ainsi qu'un livret.
il est dispo en France exclusivement dans les magasins Auchan en édition très limitée.


Le Film 7,5/10
Un documentaire sympa sur ce qui aurait été le plus spectaculaire des shows de Michael Jackson. Il y a des passages à vide certes mais la détermination de l'artiste et sa chaleur humaine emporte l'adhésion. Il dirige tout, s'il veut que telle note soit prolongée il n'hésite pas à stopper ses musiciens pour obtenir l'effet désiré. Les divers témoignages sont parfois poignants, surtout lorsque certains témoignent avec leurs tripes, Michael allait s'entourer de danseurs qui sont avant tout fans de lui et qui se donnent à fond.
Les divers morceaux de son répertoire sont parcourus et MJ se déchaîne sans trop lancer les lions, il réserve sa véritable force pour le show et évite les accidents pour ces répét'. Rien qu'en répétitions il nous clout. Un documentaire qui évite les facilités car le respect pour l'artiste est palpable de bout en bout. A voir !


Le Blu-Ray :

Image : 8,5/10
Selon les captures et formats entre 4/3 SD et 16/9 HD, la qualité des images varie mais dans l'ensemble le support est fidèle au matos de base. On passe de la HD au SD assez souvent mais dans l'ensemble le transfert séduit. La profondeur de champ, le détail et le piqué sont performants lorsque l'on a affaire aux passages HD.

Bonus : 8/10
Complémentaires, après le documentaire rien de tel que de se lancer dans les méandres des bonus. Exclusivité pour le BR : les 2 vidéos d'ouverture de Smooth Criminal et Thriller en intégrales, chouettes bonus mais ce n'est pas de nouveaux clips juste des préludes aux morceaux. Dans l'ensemble des bonus assez intéressants surtout pour les fans de l'artiste. En dehors de tout ça nous avons droit à 3 bandes annonces Sony en VOSTF dont le dernier film avec George Clooney, "les Chèvres du Pentagone".

[Kareem Said]

Menace II Society - Director's Cut
des Frères Hughes






Le Film 8,5/10
La référence du genre, un drame social très réaliste qui appuie bien fort là où ça fait mal avec son lot de scènes qui marquent comme l'intro dans l'épicerie Coréenne, Caine et Harold et surtout son final. Certains pourraient y voir un esprit très communautaire mais force est de constater que le film va à l'essentiel malgré une violence assez prononcée qui l'oblige à une interdiction aux moins de 16 ans. Il y a ceux qui préfèrent Boyz'n The Hood. Perso, Menace est bien plus coriace et efficace là où le film de Singleton se démarque avec son final plus immersif qui gagne en émotion.

Le Director's Cut
Le director's cut de Menace 2 Society ne change pas le film dans son montage mais gagne des instants de violence notamment après le passage où Caine laisse de l'argent dans le tiroir de la salle de bain de Ronnie, juste après on assite au commerce de O-Dog et A-Wax, le moment est prolongé d'une vingtaine de secondes le temps d'un passage à tabac où A-Wax se défoule sur le fameux camé au hamburger, celui même que O-Dog

butera par la suite (un moment gratuit mais culte !).

Le Blu-Ray Import US All Zone :

VOSTF uniquement

Image : 7,5/10
L'image est propre mais pas assez travaillée, on voit bien qu'aucune remasterisation n'a eu lieu malheureusement. Il n'y a pas de bruit ni de grain à dénoncer mais le transfert manque de détails, pas vraiment de précision. Quelques petits détails sont légèrement floutés, c'est pas fréquent mais à signaler tout de même. Cette édition vaut surtout pour son director's cut voilà tout.

Bonus : 5/10
Un bonus exclusif Making Menace II Society de 22 minutes en HD, le reste est en SD juste des commentaires audio, interview des frères Hughes, un online et le trailer. Pas de sous-itres Français malheureusement sur les bonus.

[Scalp]

Il y a ceux qui préfèrent Boyz'n The Hood. Perso, Menace est bien plus coriace et efficace là où le film de Singleton se démarque avec son final plus immersif qui gagne en émotion.

Faut avoir des gouts sacrément pourri pour préférer le film bisounours de Singleton.

[Kareem Said]

Singleton signe une oeuvre pionnière où l'émotion est plus sincère, quasi inégalable. Menace pompe tout de même sur Boyz'n surtout sur son final. Ok niveau mise en scène les Frères Hughes ont un style et la chaleur de leur pellicule extra mais la force du film de Singleton est inégalable et pourtant j'ai découvert Menace avant Boyz'n.

[Heatmann]

dur journer pour scalp ..

[Kareem Said]

Si il a passé une dure journée je lui conseille Jason's Lyric, il se découvrira peut-être un côté bisounours non assumé.

[Scalp]

Non mais là ça va 8.5, par contre pour moi y a vraiment pas photo Menace c'est 54045934935395 fois plus réussit que Boyz

[Heatmann]

halala t'abuse kareem !!! j aime bien ton humour je propose un double bill avec poetic justice

[Kareem Said]

Tu attaches trop d'importance à la forme mais le fond tu t'en fouts ou quoi ?
8,5 c'est très bien, regarde dans mes critiques le nombre de films qui dépassent les 8,5, y'en a pas des masses. Boyz'n je lui met aussi 8,5. Maintenant il ne faut pas se focaliser sur les notes, la critique en elle-même est essentielle. J'ai le 10/10 difficile.
Arrête il va se flinguer avec Poetic Justice, t'en qu'à faire il se tape aussi Fièvres à Colombus University de Singleton également. La thérapie Singleton pour Scalp !

[Scalp]

Bein non le fond c'est important et sur le fond Boyz in the hood c'est trop bisounours ( et j'ai rien dit sur ta note elle me va )

Fiève a Colombus y a ma critique de référencé va voir comme j'ai aimé.

[Kareem Said]

3/10 je peux comprendre je ne l'ai pas trop apprécié, sinon dans ta critique tu oublies de parler de Michael Rapaport, il est pas mal dedans.
Je me suis pris le DVD y'a une pige de ça toujours pas revu depuis l'époque de la VHS.

[Kareem Said]

Harcelés
de Neil LaBute (j'ai le nez bouché)





Le Film 4/10
Le film a plus l'allure d'un DTV que d'une oeuvre destinée à la distribution en salles. Une histoire vue et revue surtout sur le petit écran, le type de fiction qui abonde sur TF1 certains après-midi. Avec ses acteurs le film est déjà mauvais, sans ce casting il irait droit dans le mur. En l'état le film avec Samuel L. Jackson, Patrick Wilson et Kerry Washington corrige in extremis son tir afin de ne pas sombrer dans les limbes de la nullité. Le développement est mou, tout est prévisible et on a déjà une idée sur le caractère et le climat de son final.
Kerry Washington est rafraîchissante et son charme naturel ressort bien, Patrick Wilson est proche de l'anémie, il ne convainc jamais même lorsqu'il s'emporte, d'ailleurs le moment devant la grille qui le sépare de son voisin m'a explosé de rires, des nerfs qui lâchent sans prévenir, ce qui occasionne un fou rire qui n'est pas l'impact que l'oeuvre voulait véhiculer à la base. Ce conflit entre voisins est presque aussi naze qu'une émission de Courbet, c'est dire. Il y a deux ou trois moments intéressants mais sur 1h50 de film c'est plus qu'insuffisant, on retiendra donc l'intrusion chez les Mattson on encore la scène près de la piscine avec la fille de Abel.
Un film friqué sans réelle saveur et plutôt stressant car on s'attend à chaque moment à un basculement qui remonterait le niveau mais il en est rien, plus on avance et plus la frustation est grande.


Le Blu-Ray :

Image : 9/10
A l'image des récentes productions. Une HD probante sur tous les points. Le piqué est exceptionnel de précision. Les couleurs chaudes de la pellicule extrêmement bien retranscrites dommage d'avoir un aussi bon traitement pour un film de ce calibre là où certains excellents films se voient parfois bâclés dans leur transfert HD.

Bonus : 5/10
Commentaires audio du réalisateur et de Kerry Washington. Près de 14 minutes de scènes coupées en SD 4/3 pas captivantes du tout à l'exception d'un affrontement assez rude entre Lisa et Abel proposé en deux versions dont l'une censurée, scène qui aurait offert au film une tournure plus maîtrisée, d'ailleurs on découvre une Kerry Washington très attirante dans un moment sexy et machiavélique à la fois. Un module sur le tournage du film est le seul bonus en HD avec quelques bandes annonces en VOSTF (Terminator Renaissance, Cadillac Records, The Spirit...).

[Kareem Said]

Frayeurs
(La Paura)
de Lucio Fulci
[1980]







A Dunwich, le père Thomas se pend dans un cimetière, libérant suite à son suicide, les portes de l'enfer. Ce qui va se passer par la suite risque de plonger le monde dans une terreur insurmontable.

Lucio Fulci a réalisé cinq longs métrages qui resteront à jamais dans les esprits des véritables amateurs du cinéma d'horreur transalpin. Frayeurs est l'un des meilleurs, pour certains il n'est autre que le brouillon de L'Au-Delà qu'il réalisera bien après Frayeurs et pour d'autres, son meilleur film.
Par ma part, j'appartiens à la 2è catégorie. Ce film possède une atmosphère macabre très dérangeante. Les effets, les maquillages... sont vraiment réussis et aujourd'hui encore se maintiennent en terme d'efficacité. Comment ne pas être surpris par la séquence de la perceuse, si bien mise en scène, par contre il y en a d'autres beaucoup moins réussies mais qui apportent leur lot de moments forts comme la jeune fille qui vomit ses tripes. Le score du film colle parfaitement au métrage et amène le spectateur vers des sentiers rarement vu au cinéma. Ce film peut-être perturbant car la mise en scène de Fulci ne lésigne sur rien, il va jusqu'à imprègner l'écran du visage de ces morts-vivants, une technique typiquement Fulcienne.
Frayeurs accuse le nombre des années mais tout comme certains films cultes, il a apporté et apportera encore sa contribution au genre.
Ce qui est original, c'est que les apparitions des morts-vivants ne sont que fantomatiques et pourtant - la traduction française du titre porte bien son nom - leur présence attise la peur, la frayeur. Chez Fulci il ne faut pas chercher de trame scénaristique quelconque mais l'efficacité de la terreur que ces films procurent. Avec une histoire toute simplette le master nous livre un déploiement horrible de ce qu'est véritablement le sens du mot macabre.
L'un de mes films horreur préférés.

8,5/10

[Scalp]

J'avais été vachement déçu pour ma part par ce Fulci vendu comme un de ces meilleurs.

[Kareem Said]

Le découvrir tardivement a surement joué dans ta déception Scalp.
Les films de Fulci, du moins sa période Zombie, sont les seuls films qui m'on vraiment fait flipper avec une vraie sensation de peur, ça remonte à l'enfance fin 80 début 90 mais à l'époque j'avais déjà fait tous les Romero, Carpenter et quelques Argento (que je n'appréciais pas à l'exception de Suspiria).
Frayeurs et l'Au-Delà m'avaient toujours flanqué une belle froisse surtout dans le noir, ce côté macabre, le livre d'Enoch etc...
Fulci est pour moi LE maître de la peur malgré des budgets plus que rikiki il a réussi à faire des films monstrueux même si à la base il s'est lancé dans le genre suite au succès des films de Romero.