Reign Of Assasins de Su Zhao Bin
Dès le générique Reign Of Assasins narre un conte improbable prétexte à pirouette, une bataille fait rage pour obtenir les restes coupés en deux d’un grand maître du Kung Fu permettant d’obtenir l’art suprême de cet art martial. Le film va droit au but avec une intro stylisé ou chaque combattant est présenté à travers des ralentis et arrêts sur image d’une grande classe.
Le réalisateur englobe le genre à un rythme effréné seule une histoire d’amour viendra ralentir le film, l’ensemble des personnages interprété avec conviction n’a pas véritablement le temps d’exister on sent le potentiel mais seul leur style au combat les caractérisent. L’intrigue reléguée au second plan est ici accéléré pour mieux faire place aux combats.
Sur ce point le film délivre sa marchandise avec des affrontements parfaitement chorégraphié qui en mettent plein la vue. Bien que certains enchainements soit un peu trop rapide cela donne une cadence mémorable aux coups portés et surtout une grande fluidité, du combat dans un temple au braquage de banque revisité, les combats sont inspirées de bout en bout.
Dans une chine ancestrale solidement reconstitué enrobé par une belle photographie, Reign of Assasins amène à un affrontement final alourdi par une succession de retournement attendu mais dont les rixes aux sabres font leurs effets, on en prend plein les yeux chaque combat utilise son environnement pour se renouveler jusqu’à résonner avec l’opposition initiale permettant de donner le coup de grâce.
7/10