Scalp a écrit:je vois rien de post 11/09 dans le film, c'est de la branlette ces vision, si y a un truc auquel on doit penser c'est plus à l'holocauste qu'au 11/09
Je suis d'accord, il y a de l'Holocauste (le train en feu notamment), mais y voir du 11/09 c'est loin d'être de la branlette, surtout lorsque l'on sait à quel point Spielberg a été touché par l'évènement. Ça se voit d'ailleurs dans la plupart de ses films récents (les Twin Towers présentes dans le dernier plan de Munich, la vision paranoïaque sécuritaire dans The Terminal, même le numéro de dossier du meurtre de John Anderton dans Minority Report est le 11/09). Les attentats du 11 septembre habitent totalement Spielberg, même si ça se voit pas au premier abord.
Le plan des Twin Towers dans Munich est justifié, mais franchement dans la Guerre des Mondes avec ou sans le 11/09 le film serait EXACTEMENT identique.
Scalp a écrit:je vois rien de post 11/09 dans le film, c'est de la branlette ces vision, si y a un truc auquel on doit penser c'est plus à l'holocauste qu'au 11/09
Je suis d'accord, il y a de l'Holocauste (le train en feu notamment), mais y voir du 11/09 c'est loin d'être de la branlette, surtout lorsque l'on sait à quel point Spielberg a été touché par l'évènement. Ça se voit d'ailleurs dans la plupart de ses films récents (les Twin Towers présentes dans le dernier plan de Munich, la vision paranoïaque sécuritaire dans The Terminal, même le numéro de dossier du meurtre de John Anderton dans Minority Report est le 11/09). Les attentats du 11 septembre habitent totalement Spielberg, même si ça se voit pas au premier abord.
Pour les références à l'holocauste, la scène qui m'a le plus marqué, c'est quand Tom Cruise rentre chez lui plein de cendres,et commence à réaliser en se regardant dans le miroir.
Franchement je comprend pas les critiques élogieuses sur ce remake. Trop léché pour mettre mal à l'aise, du glauque trop détaillé et appuyé qui perd énormément de sa la texture pouilleuse du film original de Tobe Hooper. Le film de Nispel ne fait jamais peur, ne met jamais la pression et on s'en sort vainqueur haut la main sans même avoir sourcillé. Les personnages sont basiques (comme le premier) et répondent aux clichés habituels : le brun ténébreux, le blond beau gosse un peu bad guy, la tapette à lunettes, la bonasse etc...des jeunes insouciants dans un paysages aride, vide, et dont l'Histoire et les déviances ne pouvaient que convenir à un film mélangeant slasher et survival.
Le souci du film c'est l'ambiance quasi absente du coup on suit une intrigue déjà merdique à la base (le genre le veut) mais o nreste sur sa faim. C'est bien bourrin, on nous montre direct Leatherface sans instaurer une ambiance pour vraiment appuyer la force herculéenne et la carrue qui en impose, on aurait pu au moins assombrir la photo dans la maison. Bref, comparé a l'ancien dont la texture de l'image et le travail photographique rendait le tout très brut de pomme. Sauvage, malsain à souhait etc... Le 2003 c'est bien trop propre, pas du tout violent, c'est léché , c'est très commercial et peu de risques ont été pris. Faut retenir l'intro en images d'époques et la fin qui déchire
(la suite de l'intro avec le flic et le caméraman dans la maison du massacre et Leatherface toujours là qui débarque)
mais à part ça rien de nouveau, rien de transcendant et une ambiance original vraiment peu représentée ou bâclée quand il s'agit des quelques plans qui font hommage au Hooper.
L'inévitable plan sur un petit cul bien sympa de la bonasse -plus morale que les autres donc je m'en "sors"-de service.
Le parfait produit pour teenagers en manque de sursauts à la vison d'un film et d'images bien shootées à la réalisation globale fade, sans saveur et dénuée de "vraie" violence. Un truc brutal, très réaliste et moche à regarder. L'original quoi. Sans musique, sans effet de style grossier, pas du tout léché et vraiment poignant.
Il est nase ce slasher. Enfin à coté des chefs d'oeuvres du genre ça fait pâle figure et l'autre film de 2006 je crois il est bien meilleur car il est bien moins fleur bleue, plus violent, pas u tout léché et personne s'en sort. Là ya une héroïne, elle s'en sort, elle sauve le gamin elle tue le shérif en lui roulant 3 fois dessus, et ça pleure tout du long, ça crie mais ya aucune ambiance. Bon c'est Bay producteur donc ça explique l'aseptisation.
MASSACRE A LA TRONÇONNEUSE LE COMMENCEMENT
Celui-il déchire. Pas du tout léché (donc on gagne en réalisme et en immersion et c'est plus sombre), bien violent, personne s'en sort et la nana qu'on suit en tant qu'héroïne elle pleure pas, elle crie pas toute les 10 secondes et elle est maline. Leatherface à droit à un semblant de développement et son côté "humain" et approfondit. Ce n'est plus juste un monstre de 2m , 120 kg qui coupe des membres et se met des visages sur le tronche. C'est aussi une enfance, un "Frankeinstein" "oméga" d'une famille consanguine à côté de ses pompes et le tout est brut. de pomme, sans compromis et vraiment violent avec des scènes surprenantes comme le tir sans sommation sur la motarde. Le parallèle avec le vrai tueur qui inspira la franchise est plus évident. On est encore loin de l'original mais ça commence déjà à relever le niveau de celui de Nispel bien aseptisé.
Le final avec Leatherface qui tue l'héroïne et qui s'en retourne chez lui, seul, marchant comme un grand enfant mal dans sa peau, c'est un bon plan final.
Les personnages permettent au contexte de s'établir (la guerre du Viet-Nâm) et celui-ci est cohérent avec le Texa, son histoire et ses déviances. les protagonistes sont déjà plus développés, moins cons et plus attachants que dans le précédent film. Tout ça joue sur la crédibilité même si c'est le genre de film malsain voyeuriste, pervers et purement divertissant, on aime quand même être en présence de gens "normaux" et pas des clichés ambulants bêbêtes qui retournent sur les lieux du massacre parce qu'ils leur manque une chaussure.
Cependant le film reste basique et cherche pas à instaurer une ambiance très originale. C'est juste plus sombre, pessimiste et violent que l'autre quoi. de toute façon des slasher/survival vraiment bons yen a plus et puis faut dire que c'est pas un genre qui suscite plus d'intérêt que de s'amuser. "Psychose" c'était les prémices, c'était carré et c'est pas du tout divertissant au contraire. Plus tard il y aura des thrillers qui côtoieront presque le slasher movie et ceux-ci seront des bijoux (Le silence des agneaux, Seven, Zodiac etc...). on va me dire que ce sont pas des slashers: oui et non. Ils traitent quand même de tueurs en série, ya des meurtres, et parfois ça reprend vraiment quelques codes mais oui la forme et le fond en font bien plus que de simples slasher parce que ya un vrai fond, une vraie intrigue, des personnages profonds etc..c'est pas juste ça court et ça bute. Ok le pur slasher c'est ça mais c'est souvent la même recette. Ces dernières années le mieux bah finalement ça aura été HAUTE TENSION que j'aime pas mais pour des raisons de sensibilité.
completment d'accord sur le TCM begining , j'aime encore plus meme , jlui ai mit 7 , ca fait plaisir ce genre de slasher a l'heure ou plein de truc bidon pour teen sortent ( le nouveau freddy, jason ect.. ) , par contre moi j aime bien le nispel , moin c'est sur , mais bien sympa quand meme , ce que tu en dit est pas forcement faux , c'est juste que moi ca me derange moin
Bah le Nispel il est super bien shooté mais je trouve que ça colle carrément pas avec le Texas moisit que veut mettre en avant l'histoire. C'est trop lisse par moment pour mettre mal à l'aise. De toute façon l'orignal se suffit à lui-même.
ouai le nispel je l ai revu een bluray meme y a 6 moi , et jtrouve pas ca si lisse ou propre, c'est meme plutot un bon slasher pas trop edulcorer , sans comparer a l orginial , il demerite pas trop , pis nispel fait du super taf , le begining est meilleur mais a peu de chose pres c'est la meme prod design . d''ailleur nispel enchainera avec pathfinder , qui meme si il est bourrer de defaut , c'est un film qui j aime defender , ultra sympathique , et a l'imagerie qui tue , je comprend pas comment il a chier son jason qui est vraiment navrant celui la .
J'aime pas l'original (trop cheap et bâclé même si l'ambiance poisseuse prend aux tripes au début, apres on dirait une grosse blague) j'ai aimé le remake (rythme, rebondissements je sais pas pourquoi j'étais dedans jusqu'au bout) j'ai pas vu le beginning tu donnes envie.
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
Tim Burton c'est vraiment un "artiste" qui me fascine par son univers personnel, riche et fantastique mais niveau cinématographique c'est un cinéaste qui ne me parle vraiment pas. Hormis ed Wood, le reste je suis pas client, je regarde avec plaisir toutefois mais globalement même si visuellement ça m'attire toujours et titille mes sens, sur le fond ça devrait me parler mais l'art et la manière de Burton pour parler d'intolérance, d'une forme de beauté spirituelle dans la création artistique, d'être marginaux reclus et rejetés mais doué à chaque fois d'un immense talent etc...bah ça ne m'évoque rien et pour me toucher c'est la musique de Danny Elfman qui fait le boulot. tout cette "forme" est sans doute voulut mais techniquement Burton à part sur quelques films , son langage ciné n'est pas très riche. Un fond émouvant et un univers ça ne suffit pas. Paradoxalement, on ne peut pas dire que c'est impersonnelle malgré le niveau de réalisation assez fade.
Tim Burton est à rangé aux côtés de ces "enfants" du cinéma, les "génies" (dans le sens créatif du terme pas dans le sens "je fais que des chef d'oeuvres") aux univers riches, travaillés, s'affranchissant des règles établies de l'époque pour revenir aux sources d'une magie vraiment oubliée : totu ce qui faisais le charme des films de genre de l'époque charnière du cinéma de sf, fantastique etc... Une bénédiction pour les amateurs.
Même les musiques avaient un éclat incroyable d'onirisme, de pureté, de pacifisme et d'imagination qui n'a d'égal que le genre ou l'œuvre qu'elle enrichit. Je pense que pour aimer Burton faut déjà être touché par ses histoires et être attiré par son univers mais , en tant que cinéphilen je reste à chaque fois sur ma faim en voyant ses films. Je parle surtout des plans , des mouvements de caméra et de la photo parce que niveau mis en place des décors, créativité, inventivité et univers c'est un des cinéastes le plus marginal qui soit. (sans être péjoratif).
Je connais mal l'œuvre de Burton et je vais arranger ce "manque" par de la lecture et du visionnage mais je pense pouvoir dire que les meilleurs films de cet étrange poète sont ses premiers. En tout cas visuellement et leur forme vraiment particulière dnas les décors, le ton, les perosnnages et les ambiances mélangeant gothique, fantastique, poésie, bizarrerie, le tout assez décalé mais sérieusement émouvant, profond et humaniste. Certains diront niais. Parfois, faut l'admettre, c'est à deux doigt. Cela dit, comment reprocher à un artiste d'avoir garder son âme d'enfant? Surtout que Burton est souvent rattrapé par la réalité et c'est le cas de ce film : La fin est triste, pessimiste envers les êtres "originaux",bien plus humain que les Hommes et pourtant très seul. On les aime au début pour leurs différences puis on les déteste par la suite pour les mêmes raisons, par jalousie. Parce que finalement, la plupart des gens se ressemblent et cette "symétrie" quotidienne effraye autant qu'elle rassure c'est pour cela que les personnages du film qui vivent dans ce quartier pavillonnaire où tout se ressemble, où les gens sont de véritables commères et hypocrites attirés par le talent d'un homme mais n'y voyant surtout qu'un profit particulier (Edward ne fait que travailler pour rien, par pur plaisir et ça ne dérange pas les habitants qui le payent en cookies puis vont le railler à la fin du film parce qu'ils n'écoutent pas, ne regardent pas, ne comprennent pas qui ils ont en face d'eux).
Le parallèle avec la vie de Burton est plus qu'évident et même si le film est une caricature de la réalité ça exprime finalement très bien les choses. Personnellement je suis touché et ce film aux pures allures de conte hivernal à l'aura fantasmagorique ; recette si chère au réalisateur et qui fait sa renommée. dommage de voir que ces dernières années il vend un peu de sa perosnne pour des films aux allures très commerciales et dénués de magie mais bien bouffés par les effets numériques sans cependant oublier son univers qu'il tient fermement.
La fin est vraiment l'apogée du film et c'est grâce à elle qu'il prend son véritable intérêt. johnny Deep est hallucinant ; Elfman signe une OST somptueuse, c'est magique et pessimiste ; beau et cruel ; sombre et coloré ; triste et joyeux; décalé et sérieux : manque juste une réalisation plus riche.
Sinon je trouve que le film reprend trait pour trait l'intrigue d'ET de Steven Spielberg. Jusque dans sa fin.
ps: bon j'ai moins parlé du film que de Burton et de mon ressentit mais c'est pas grave.
je l'ai pas revue depuis ma jeunesse mais j'avais pas trop aimer et pas envie de le revoir malgre il est vrai un univers bien marquer, perso , et assez fort, par contre de burton moi j'adore beetlejuice quoi , un gros coup de coeur et delire celui la perso , et pis sleepy hollow aussi
quoique j'ai pas vu le film ou elle joue une stripteaseuse acrobatique.
Là ya une héroïne, elle s'en sort, elle sauve le gamin elle tue le shérif en lui roulant 3 fois dessus, et ça pleure tout du long, ça crie mais ya aucune ambiance. Bon c'est Bay producteur donc ça explique l'aseptisation.
