ALIEN
10/10
Sans pour autant parler de branlette intellectuelle, il y a pas bien loin a aller chercher pour se rendre compte que Alien c'est évidemment pas juste les ravages d’une grosse bébête stylisée. C’est aussi et surtout une atmosphère d’étrangeté qui germe dès les premières images du film et qui évoluera au fil du film en terreur pure. malgré l'assurance et la confiance des perso humain du film , qui s'effritera au rythme des meurtre de la créature , on sent qu'ils ne sont à aucun moment tout à fait maîtres de leur destin. comme si ce qui allait se passer ete inéluctable, c'est bizarre cette sensation , je saurais pas dire pourquoi ou comment , mai j 'ai bcp ressentie ca , C’est ce qui fait d’Alien un film d’horreur des plus forts et qui fera du film un succes hyper rapide en transformant le film en un classique instantanée : c'est de faire ressentir au spectateur des la première et jusqu'a dernière seconde, l’instabilité des situations qu’on ne contrôle jamais vraiment , la routine qui des le début parait bien trop paisible et qui bascule dans une précarité du a la panique et la terreur ambiante qui ne fera qu’aller crescendo. Le contexte de quasi-huis clos dans un lieu flottant dans le cosmos est clairement idéal pour cette parano cauchemardesque.
le film jouit d'un incroyable modernité , c'est pas que l'effet bluray , y a plein de film SF de l'époque qui font tache maintenant , alors que celui a un patine qui rend toujours aussi bien de nos jours . dans sa plastique essentiellement composée de riches décors superbement mis en images, que dans sa mise en scène , Monument de terreur spatiale, Alien reste a n'importe quelle epoque un film contemporain, Alien c'est un des maitre pour poser une ambiance malsaine, suintante et vaporeuse avec des perso cupides invétérés, sales et ronchons . Ridley déploie ici ses talents dans la création d'un univers clôt . Les couloirs du en une sorte de jungle biomécanique où l'équipage se retrouve réduit à jouer le rôle d'un gibier impuissant malgré la maîtrise de la technologie. On ne compte plus les trouvailles de mise en scène afin de restituer une atmosphère incroyablement angoissante . la realisation est tentot violente et agitée quand il le faut, et incroyablement calme et fluide l'instant suivant. Elle se distingue aussi par une économie de moyens jouant avec les zones d'ombre et rendant la créature difficile à distinguer.
Les premiers plans on est dans un Nostromo apparemment vide mais autogéré, le seul signe d’activité c'est le défilé de listings informatiques.... Il faut encore quelques plans pour qu’on découvre enfin les occupants du vaisseau qui sortent en toute synchronisation d’un long sommeil artificiel qui confirme queque le vaisseux etait bien gerer sans eux , la , le montage est deja d'entrer envoutant et magistrale , les longues annees de sir ridley scott passe au beaux-arts s'illustre d ela plus belle des maniere . En faite, tout le long de l'expédition, ils font qu’occuper leur place et gérer leur survie au sein d' entité bien supérieure qui les rassure , une intelligence artificielle appeler mother justment . l'assurance que mother leur apporte par ces reponse et prise de responsabiliter rend l equipage super dependant et du coup ils sonbt paumer quand la merde arrive . Ash est meme aveugler par la volonter de sauvgarder l'organisme et l equipage se transforme en cobaye . enfait, le seul personnage qui échappe totalement à cette dépendance , et c'est monter en un plan , c' est le chat ! si si , il est temoin del a1er mort , , il regarde , et lui c'est le seul que la presence de l alien affectera pas. il survivra au carnage sans courrir, sans se cacher, sans se battre, pepere ! dans alien pour survivre au carnage , fallait faire comme le chat !
bon alors avec giger en inspiration princiale , vue comment le mec est asses derenger, c'est sur que y a pas mal d'allusion sexuel , les victimes finissent soit pénétrées par un organe inconnu soit détruites de l’intérieur pour libérer un nouvel être. et pis y aussi l’esthétique du design de la créature qui à la tête lisse et luisante à souhait ! et dont la glaçante pureté esthétique est synonyme de danger . et pis Jusqu’à la dernière scène ou y Ripley qui tente d’échapper à la créature alors qu’elle est cachée en petite culotte dans un recoin de la capsule de secours, ce qui fait echos aux origines du film dans la série B avec une touche d’exploitation meme , scott est ici et autant à la recherche du plaisir des yeux qu’à une mise en avant de l’héroïne forte directement aux prises avec la menace de voir sa chair violentée de la pire des façons... euuuh desoler je m'egare ...
Alien c'est aussi avant tout un Huis clos infernal, un pur exercice de style autour de la figure mythologique du labyrinthe . sauf qu'ici on a un vaisseau extra terrereste dantesque , carrement lovecraftien, et un minotaure qui a de l acide a la place du sang . Scott réservera ainsi ses plans larges à ce seul vaisseau , le reste sera bien plus etroit ... Une fois ce gigantesque temple laissé derrière lui , la mise en scène de Scott va beaucoup plus se focaliser sur les plans serrés donc, étouffants , ce qui renforçera la sensation d’enfermement de l’équipage du Nostromo, devenu dès ce moment un véritable labyrinthe donc , enfin moi je trouve quoi . au debut au reveil , le vaisseau est d'un blanc clinic , et après l’arrivée de la créature il transforme vite en endroit où les ténèbres pullulent, dans des salles à l’inquiétante ambiguïté visuelle. Le contraste se fait réellement sentir avec la mort de Brett ou la on est dans un hangar suintant d’humidité, surplombé par une paquet de chaînes à crochet qui se balançe , c'est moin pur et rassurant que le debut du film !!! plus le iflm avance,plus l alien evolue , et plus le vaisseau et sa representation a l'ecran evolue aussi , des couloirs toujours plus sombres, exiguës, suintants, inquiétantes, qui s'eloigne de plus en plus de se l'equipage reconnait .
Une fois que la créature est introduite dans les murs du Nostromo, les perso sont transformés en spectateurs presque comme nous , ya plus le rapport de confiance qu ils avait au debut par rapport a leur envirronement si bien proteger et gerer , ils sont inquiétés par le hors-champ. toujour dans le scenes des crochet , toute la mise en scène tourne autour de l’angoisse sourde de Bret qui poursui le chat et qui repose sur l’effet d’attente, de paranoïa, d’angoisse. les perso sont réellement logés à la même enseigne que le spectateur, que nous , ils savent pas d'ou ca vient , ce que c'est , ont est tous engoncés dans un champs tres réduit. c'est pareil pour Dallas dans les conduits d’aération, qui voit son angoisse décuplée par les autres membres d’équipage, qui sentent venir la créature, sans savoir plus que lui où elle se trouve réellement. Et comme pour nous, les membres de l' équipage ignorent jusqu’au bout ce qu’il adviendra de Brett et Dallas ....
Sir Ridley Scott va faire souffrir ses personnages et dans cette episode il y a pas vraiment de heros puisque la place de Ripley comme dernière survivante du Nostromo est seulement due par une combinaison de circonstances et de lâchetés ( elle avait proposer d aller dans les conduit , si dallas aurai dit oui , schling plusde ripley !!) . Aucun person du film peut prétendre à un comportement proprement héroïque. Le début du film baigne dans une ambiance on ne peut plus matérialiste, vile ,les sordides prises de tete autour du salaire de certains , le ton est posé.
Alien c'est aussi un exercice de style extrêmement rigoureux sur la description de l’inconnu, de l’étranger (alien, en V.O. ca veut bien dire ce que ca veut dire, au sens propre) l’homme avance en terrain conquis , la peur de l’inconnu a cessé d’exister. Et la peur de l’inconnu donne naissance aux mythes. logique ! De ce point de vue chaque victime tombe avant tout victime a cause de la confiance aveulge qu'ils ont du "connues" et des regles ce qui clash justemetn avec l'alien ( encore une fois le titre est a prendre au sens 1er , et pas extra terreste ) le sentiment d’inconnu, d’étrange, d’imprévu qui fait la force de la créature . Avec sa créature, Ridley Scott crée définitivement du mythe , ceus qui croisent sa route dans l'impuissance et la fuite von mourrir dans des morts sexuellement ambigues , et ripley qui pousse et evite la bebete va survire . c'est la réussite de la synthèse entre efficacité du cinéma de genre, une direction artistique originale et suggestive (la touche H.R. Giger est supebe et si unique ) et un équilibre entre sensibilité esthétique et maîtrise technique , le savoir faire d’un Ridley Scott fait naître un univers filmique relevant d’un étonnant croisement entre légende, fantasme et cauchemar .... près d'un quart de siècle après sa sortie , alien est indiscutablement un film Fondateur, effrayant, génial, Alien a fait entrer son monstre dans le panthéon des affreux du cinéma et son interprète principale, la divine Sigourney, dans celui des rôles légendaires. Sur la Terre tout le monde peut vous entendre crier de joie !