[jean-michel] Mes critiques en 2010

[Alegas]

Pour le pire et pour le meilleur

Réalisé par James L. Brooks
Avec Jack Nicholson, Helen Hunt, Greg Kinnear
Titre original : As Good As It Gets
Long-métrage américain . Genre : Comédie , Romance
Durée : 02h18min Année de production : 1997

Un excellent film qui a deux atouts, des dialogues truculents et percutants et une distribution étincelante. Jack Nicholson l'homme au sourire luciférien, jette ses offenses à la tête des gens avec une manière tellement élevé que le sourire me monte au oreille immédiatement !
c'est fait de manière tellement exagéré qu'obligatoirement, derrière cette violence verbale doit ce nicher une âme en attente. Un anti-héros par excellence, mais que l'on prend en affection.



La prestation de Nicholson fut récompensé par un Oscar. Helen Hunt a un mérite... c'est celui de survivre à la comparaison avec la star, elle riposte avec beaucoup d'à-propos aux attaques qu'il lui envoie, une actrice au plus fort de sa forme !



Un film ou l'on regarde ce duo s'accrocher, s'attaquer pour finalement convoler. Après les moments acérés des dialogues de ce métrage, on regardera avec un autre point de vue, la pauvreté d'écriture de nombres de comédie du même type. Un éclat particulier est donné à ce mélange réussi de comédie romantique et de satire corrosive de la société

8/10

[Tyseah]

Je ferai les modifs agencement et couleurs sur la balise qu'on utilise jean-mi (toi plus que moi. )
Je ferai ça ce soir.

[jean-michel]

merci tyty! alinoe aussi l'utilise !

[francesco34]

Pour le pire et pour le meilleur
Excellent film

[jean-michel]

oui, revu la nuit dernière par hasard...hasard heureux !

[zack_]

Sympa mais un souvenir de long...

[jean-michel]

Dupont Lajoie

Film d'Yves Boisset (France, 1975). Scénario : Jean-Pierre Bastid, Michel Martens, Y. Boisset et Jean Curtelin. Image : Jacques Loiseleux. Musique : Vladimir Cosma. 100 mn. Avec Jean Carmet : Lajoie. Pierre Tornade : Colin. Michel Peyrelon : Schumacher. Jean Bouise : Boular. Jacques Chailleux : Léon. Isabelle Huppert : Brigitte. Robert Castel : Loulou. Jean-Pierre Marielle : Tartaffione. Victor Lanoux : le costaud.

10/10

Le cinéma d'Yves Boisset est caractérisé par sa prédisposition à chercher les cotés sombres de ce qui l'entoure. Son œil critique sur la société et sa capacité à en mettre en image le plus noir est d'une efficacité redoutable.

L'idée de départ part d'un fait divers arrivé à Sainte Maxime en 1973 ou plusieurs arabes furent tués lors d'agressions racistes. La période était violente et le passé colonial encore très présent dans toute les couches de la société.

C'est l'un des meilleurs " pamphlets " de Boisset, un camping rempli de vacanciers qui sont en train de jouer à la pétanque à 5 heures de l'après-midi et qui suite à un acte dramatique déclencheur, se retrouvent meurtriers à 10 heures du soir, des gens qui puent la médiocrité et qui manipulé ce font exécuteur des basses œuvres.
Une peinture crédible d'une certaine France ou la verve du cinéaste fait merveille et ou le scénariste écrit très finement pour des interprètes plus vrais que nature.



Les auteurs ont voulus une identification partielle aux personnages par le public pour accentuer la critique de leurs actes criminels. Les acteurs sont à contre courant de leurs rôles habituels, et Jean Carmet est le plus caractérisé dans l'odieux. La scène du viol fut un calvaire pour l'acteur qui la tourna à contre cœur en fin de film.

Jean Carmet appartenait à plusieurs bandes de copains. L'homme de Bourgueil avait une bonne fourchette et son amitié avec Jean-Pierre Coffe, Depardieu et de l'autre coté avec la bande à Audiard (Gabin, Ventura, Blier) les liait dans la confrérie des bons mangeurs.
Carmet était sûr que son rôle dans Dupont Lajoie était si horrible que la fin de sa carrière ne pouvait que suivre.



La fin du film est marquante, ou le personnage central est tué, pourquoi cette fin ?
car les fins molles ne provoquent aucunes réflexions, le réalisateur voulait bousculer les gens dans leurs certitudes.
Boisset tourne caméra à la main pour être au plus prêt de son microcosme et pour attraper toutes les émotions que son cadrage pouvait visualiser.

La censure exigea des coupes et le ministère de l'intérieur s'opposa à la diffusion du film à l'étranger. Un film à polémique qui essuya de nombreuses pressions. Malgré cela Le cinéma des années 70 fut un cinéma libéré de beaucoup de règles et qui voulut être le reflet de la réalité et de la société de son époque. un cinéma vérité en quelques sortes et qui se regarda dans le blanc des yeux.

10/10

[jean-michel]

Grand blond avec une chaussure noire (le)

Pierre Richard tien une place particulière dans la mémoire cinématographique française. Son règne démarre vers " Alexandre le bienheureux et s'achèvera vers " A gauche en sortant de l'ascenseur. Son personnage comique ballot, naïf, dans la lune, marquera toute une génération.



Il joue aussi avec les mouvements, les gags visuels à la mode Tati, et il trouvera son apothéose avec le grand blond qu'il restera pour toujours dans l'imaginaire des gens. Yves Robert utilisera au mieux ces compétences, pour faire une comédie loufoque et garder le fond d'espionnite est une riche idée.



Francis Veber est à l'œuvre au scénario et à l'écriture, Vladimir Cosma à la BO. Cette ensemble fournit un enchainement de situations complètements hilarantes, qui parodies à merveille les services d'espionnages nationaux. Le piège à con va merveilleusement fonctionner , la morale sera sauve car le faible fera trembler le fort ! un pitch irrésistible pour le français moyens toujours révolutionnaire dans l'âme.



Veber décode toute la mécanique mise en place par les services d'états pour compliquer la vie simple de notre anti-héros, les gags sont très simples et Pierre Richard donne toute la mesure de la richesse du personnage. L'aide apporté par une distribution éclatante est centrale, avec excusez du peu, Mireille Darc et sa robe qui dévoile les fesses, Bernard Blier qui observe médusé sa proie lui échapper, un Jean Rochefort machiavélique et un Jean Carmet d'une drôlerie extraordinaire et qui subit toute les situations qui s'adressaient à Jean richard. En un mot une distribution qui ce complète, un réalisateur de génie, un scénariste à l'humour taquin, une musicalité passé dans l'univers proche des gens, un film d'une grande légèreté qui divertit magnifiquement son public. 9/10

[zack_]

Musique tellement culte
Par contre le génique fait très amateur
En plus il faut de bons yeux

[Jeff Buckley]

Pour le pire et pour le meilleur et dans un autre registre Dupont Lajoie : comment ne pas les conseiller à la terre entiere ?

[Alegas]

Paris brûle-t-il ?

Réalisé par René Clément Avec Jean-Paul Belmondo, Charles Boyer, Leslie Caron, Jean-Pierre Cassel, Alain Delon, Yves Montand, Long-métrage français . Genre : Historique , Guerre Durée : 02h50min Année de production : 1965

9/10

Une reconstitution réussi de la libération de Paris, la réponse nationale au " jour le plus long " . Un film d'une grande densité, qui entremêle la destinée d'une multitude de personnages , dont beaucoup historique. Tous ce que contait la France en acteurs voulaient en être, il y a pléthore de vedettes dans de petits rôles donnant à ce film un ton original !



La critique détesta le manque de rigueur historique, mais c'est un métrage, pas un documentaire et le rythme, les raccourcis étaient obligatoire pour rendre le rendu filmique attrayant.



Moi je trouve cette œuvre passionnante , et je goute de voir et revoir toute cette superbe épopée qui mis dans des situations extraordinaires des gens ordinaires. les scènes d'actions sont très crédibles et les moments d'émotions bien équilibrés. Un film d'atmosphère qui prend à la gorge, des moments de franches rigolades aussi, et de voir ces allemands déboussolés et tirés comme des lapins au milieu d'une population imperturbable est jouissif ! 9/10

[jean-michel]

Taps

George C. Scott, Timothy Hutton, Ronny Cox, Sean Penn, Tom Cruise, Brendan Ward, Evan Handler, John P. Navin Jr., Billy Van Zandt, Drame, USA, 2h06 - 1981

9/10

On va fermé leur école, des jeunes éduqués militairement par un supérieur vantant la valeur de l'honneur plus grand que la vie. Un accident, et voila les jeunes militaires en révoltent ! Le camp ce retranche face à la garde nationale qui menace d'intervenir ! c'est chaud !



Un film à forte émotion et dont le réalisateur maitrise parfaitement le contenu. Des acteurs charismatiques en devenir et qui développent déjà des tendances fortes à leurs jeux !

le scénario sur la révolte de jeunes étudiants militaires contre le système est parfaitement écrite et interroge sur la qualité des hommes en places pour formater ces jeunes esprits à des valeurs faussement honorables. En effet C.Scott incarne efficacement ce vieux militaire dépassé et nostalgique du passé. Sa crédibilité, son magnétisme et son charme cache la part d'ombre en lui.



L'amitié entre les jeunes cadres militaires qui commande la rébellion est la force du film, leurs caractérisations très différente les uns des autres donne tout son sels aux situations du métrage. Le suspense monte de manière exponentielle et la fin du métrage est dramatique. De belles scènes, de l’action, tout est présent pour un film de bonne qualité.

[Dunandan]

Un Singe en hiver

Réalisé par Henri Verneuil Avec Jean-Paul Belmondo, Jean Gabin, Noël Roquevert, Suzanne Flon Long-métrage français . Genre : Comédie dramatique Durée : 01h45min Année de production : 1962

10/10

Henry Verneuil nous sert là un spectacle distrayant, dans un cadre normand perdu au bord de mer hors saison et pas exotique pour un sous. Une odyssée nocturne et éthylique de deux grandes gueules au ton libre. Les situations vont du rigolo avec les scènes ou l'ivresse est érigé en art, le feux d'artifice et la corrida avec les voitures, au plus sérieux avec les plans de Belmondo avec sa petite fille. Le levé de soleil après les agapes de la nuit sera très mélancolique, presque triste avec la reprise de leurs vies qui paraissent pas très folichonnes.



Un métrage au charme pas si suranné que cela, l'interprétation est malicieuse et percutante, et le duo Gabin-Belmondo sont dans une osmose presque parfaite. Belmondo sortait du " phénomène " à bout de souffle, cinéma d'une nouvelle vague qui critiquait Gabin sans vergogne, mais Belmondo fut si simple et naturel qu'il fit tomber les défenses du vieux bougre.



Audiard jubile à mettre en verve des harangues de comptoir dans la bouche du duo, tout en gueule et culs secs ravageurs. La scène de troquet est réjouissante part les dialogues, l'auteur nous sort encore de nombreuses réparties au ton unique, qui permette au rouage comique de s'enclencher sans esbroufe! il dira " le meilleur dialogue que j'ai fait de ma carrière "



edit :

Un soir, lors du tournage, Gabin alla dans un restaurant de Trouville et commanda :

plateau de fruit de mer, large et glacé arrosé de sancerre blanc pour faire passer les bigorneaux.
une sole de belle taille grillée
une raie au beurre noir avec un petit vin blanc
un crabe farci
un ultime poisson ferma la marche de cette dégustation gargantuesque !! Gabin était comblé !
et un baba au rhum dont il ne put résister à la vue !

(la bande a Gabin - Philippe Durant)

[Kareem Said]

Dupont la Joie m'avait bien marqué plus jeune. Quel viol d'enculé. Purée je m'y attendais pas car j'avais toujours en tête Carmet, péteur de service. Boisset nous atomise avec ce film, c'est l'un des films Français qui m'a le plus marqué. Sa fin est simple mais marquante.

[jean-michel]

Bienvenue Mister Chance (Being There ) (Hal Ashby - 1979)

Avec Peter Sellers, Shirley MacLaine, Melvyn Douglas
Long-métrage américain . Genre : Comédie dramatique
Durée : 02h10min Année de production : 1979



Une adaptation du roman de Jerzy Kosinski qui nous soumet une image d'une époque changeante. L'élite de cette société américaine en mal d'inspiration, ce choisi un être simple, presque débile pour messie.

Ce microcosme au jugement obscurci par la prison dorée dans laquelle ils évoluent, loin de tout réalisme, est amené à confondre la nature sans apprêt du jardinier chance comme une philosophie à appliquer aux Maux de la société.



Les quiproquos des situations sortant de cette erreur d'appréciation sont succulentes à suivre. Le scénariste, le même que l'auteur du roman, écrit l'histoire de manière riche, dense en ouvertures inventives et percutantes.



L'incarnation du personnage par Sellers est une vraie trouvaille, il lui rend vie d'une formidable manière, avec sobriété et d'une forme assez lointaine, sans nul doute pour donner de la force à l'handicap qu'il personnifie. C'est familier et poignant, sellers grâce à l'impact de son personnage sur son entourage, permet à la narration d'avoir son centre de gravité, auprès de quoi tourne toute cette humanité en crise.

9/10