[Milkshake] Mes critiques en 2010

[alinoe]

Superbe choix de captures pour Alien
Je lirai la critique après avoir rédigé la mienne.

[jean-michel]

et bien! superbe critique, sans abus, dense d'une sobriété de bon aloi. Un film d'atmosphère visuel ou l'angoisse monte petit à petit.

[Val]

Mais un 9, 9.5 serait plus juste car sur le fond Alien ne développe rien.

Pas d'accord pour le coup. Alien, c'est l'anti Star Wars, c'est un film d'horreur social ou de simples ouvriers sont utilisés comme cobayes par leur employeurs pour satisfaire les ambitions de ces derniers.

[Scalp]

Bein dans SW aussi ça parle des ouvriers, t'as jamais vu Clerks ?

[Val]

Si, c'est pourri.

[Waylander]

Mais un 9, 9.5 serait plus juste car sur le fond Alien ne développe rien.

Pas d'accord pour le coup. Alien, c'est l'anti Star Wars, c'est un film d'horreur social ou de simples ouvriers sont utilisés comme cobayes par leur employeurs pour satisfaire les ambitions de ces derniers.

Ouais enfin même si c'est vraiment le cas, ça n'empêche que c'est survolé. Alien ça raconte rien, c'est une ambiance avant tout et un mythe (l'Alien). C'est justement ça qui tue. Après l'intrigue c'est pas exceptionnel non plus et le but me^me de l'hsooit n'est carrément pas de nous raconter la pauvre vie d'employés mais surtout un putain de huit-cols où le spectateur se chie dessus et prend son pied sur la photo, l'ambiance et l'alien en se demandant comment les mecs vont s'en sortir. Je dirais même que pour vraiment bine bosser une ambiance faut en raconter le moins possible, être direct simple MAIS efficace. A trop développer des persos on nique tout l'intérêt hypnotique qu'un film de ce genre peut avoir. A l'inverse, AVATAR ça raconte rien et c'est bien dommage parce que justement sur ce type de film fallait développer et faire un truc profond, plus chiadé niveau persos et intrigue, plus ambigu et moins simpliste.

[Val]

Un film peut avoir plusieurs niveaux de lectures tu sais, il y a le huis-clos, et aussi le côté critique social, avec une vision pessimiste du futur.
C'est d'ailleurs la multiplicité des interprétations qui fait les grandes oeuvres.

[Scalp]

Alien de la même manière qu'un Predator c'est de l'intrigue minimaliste qui va à l'essentiel, la narration est épuré de tout futilité.

[Milkshake]

Un film peut avoir plusieurs niveaux de lectures tu sais, il y a le huis-clos, et aussi le côté critique social, avec une vision pessimiste du futur.
C'est d'ailleurs la multiplicité des interprétations qui fait les grandes oeuvres.

Je suis d'accord mais pour le coup ce que tu raconte c'est de l'extrapolation de cinéphile à mon avis Ridley Scott le connaissant il s'en balance de la critique sociale.

Le film ne développe ça dans aucun dialogue sauf la référence au bonus au départ, tout les échanges sont extrêmement bref du coup pas le temps d'avoir un véritable fond mais d'un autre côté comme le dit Way c'est ce qui fait la force de l'œuvre d'être aussi concis pour se focaliser sur l'ambiance et la tension.

[Waylander]

Un film peut avoir plusieurs niveaux de lectures tu sais, il y a le huis-clos, et aussi le côté critique social, avec une vision pessimiste du futur.
C'est d'ailleurs la multiplicité des interprétations qui fait les grandes oeuvres.

Je suis d'accord mais pour le coup ce que tu raconte c'est de l'extrapolation de cinéphile à mon avis Ridley Scott le connaissant il s'en balance de la critique sociale.

Le film ne développe ça dans aucun dialogue sauf la référence au bonus au départ, tout les échanges sont extrêmement bref du coup pas le temps d'avoir un véritable fond mais d'un autre côté comme le dit Way c'est ce qui fait la force de l'œuvre d'être aussi concis pour se focaliser sur l'ambiance et la tension.

Le film en parle quand même 5 min vers la fin avec la confrontation entre Ripley et Holm puis quand Ripley est dans la salle pour parler avec "maman".

[Val]

Un film peut avoir plusieurs niveaux de lectures tu sais, il y a le huis-clos, et aussi le côté critique social, avec une vision pessimiste du futur.
C'est d'ailleurs la multiplicité des interprétations qui fait les grandes oeuvres.

Je suis d'accord mais pour le coup ce que tu raconte c'est de l'extrapolation de cinéphile à mon avis Ridley Scott le connaissant il s'en balance de la critique sociale.

Il est vrai que Scott se fout du fond, c'est un secret pour personne, mais il ne faut pas oublier qu'un film n'est pas l'oeuvre d'une seule personne mais d'un ensemble. En l'occurence, le scénario est ici l'oeuvre de feu Dan O'Bannon, dont l'engagement ne serait pas étonnant, d'autant plus qu'il était dans une période de déprime à l'époque suite au fiasco du Dune de Jodorowsky.

[Milkshake]

A Dune il y a clairement le matériel pour faire le meilleur film SF de tout les temps, jamais osé regardé la version foiré de Lynch en espérant que le projet Yes man de Pierre Morel va foirer.

Par contre j'avais vu sur le net des ébauches pour le film de Jodorowsky ça avait clairement de la gueule.

[Milkshake]

Aliens de James Cameron

Antithèse à la testostérone bigger & louder

Bien que 57 années se soient écoulées, Aliens reprend le personnage de Ripley là ou Rildey Scott l’avait délaissé. De son incubateur à une station spatiale terrienne, James Cameron pose les bases du modèle de la suite hollywoodienne, un dosage parfait de surenchère enrichissant l’univers fondé dans le premier film. Dans une parfaite continuité narrative, James Cameron trouve son ton, sa touche : le brut de décoffrage. Aliens reprend tout les éléments phares du premier opus de manière décuplé, le commando double son effectif alors que les Aliens se multiplient à vitesse grand v tout en augmentant de volume. Au menu deux fois plus d’horreur pour dix fois plus d’action.

Avec James Cameron à la barre ce que l’on perd en subtilité se voit compensé par un surplus d’adrénaline, le réalisateur de Terminator trouve en Aliens la pierre angulaire de son cinéma à venir, un condensé des univers qui le font rêver, ainsi on retrouve sa fascination pour le corps militaire et la technologie destructrice (Avatar), son gout prononcé pour l’exploration des profondeurs (Abyss), sa passion pour les personnages décontracté dans l’action explosive incarné à la perfection par Bill Paxton (Terminator 2) et sa propension à traiter aisément le bon sentiment (Titanic) concentré à travers les yeux de la petite fille.

Le talent de Cameron : faire passer de manière fluide et naturelle son manque de finesse, Aliens est un véritable concentré de dialogues ou situations pouvant être embarrassant pour n’importe quel autre réalisateur. Pour un deuxième film, Cameron gère parfaitement l’ampleur du projet, certes il n’arrive pas au niveau graphique et sensoriel d’un Ridley Scott à ces débuts inspiré mais délivre une œuvre soigné. Malgré un début fleuretant bon les 80’s et quelques plans et incrustations aérien daté, Aliens est composé de passages mémorables dont la caméra stylise des archétypes actionner pour aboutir à un massacre aussi prenant que jubilatoire.

Poussé par des cauchemars, Ripley se voit transformé en exterminatrice de la race qu’elle a découverte. En sortant l’artillerie lourde dès l’annonce de la mission, le réalisateur prépare un giclée d’acide vert ou se dilue un stress communicatif lors d’un siège inversé atteignant des sommets d’efficacité. En utilisant intelligemment des rebondissements recyclé du premier opus, du traite au cyborg, Aliens maintient la tension jusqu'à la découverte du nid de la reine multipliant la fascination et le dégout de l’œuvre de HR. Ginger. Aliens dépasse toutes les espérances d’une suite dans un combat mécanisé herculéen ou deux mères assouvissent leur vengeance pour combler la perte de leur petits.

9/10

[jean-michel]

et ben, vous êtes très concentré là !! critique intéressante. De toute la saga , c'est celui qui fight le plus. Ce spectacle est un vrai carnage, un combat pour la survie qui ne laisse aucune place à la pitié.

[Milkshake]

Coming Next : Alien 3 alias l'épisode qui aurait du conclure la saga.