ROBIN DES BOIS
DIRECTOR'S CUT
8/10
Y a pas a dire, Sir ridley scott a pas son pareil pour les grand film en costumes avec des gros glaives ! peut importe l époque , le continent , ils livre toujours des films aussi divertissent que prenant et complet, pis c'est lui qui a relancer la machine , donc merci quoi . bon j ai pas vue la version ciné, juste la DC en blu , la différence en longueur est pas immense mais a peut être de quoi combler et surtout consolider la narration et livre ainsi un beau tableau médiéval aussi bien politique que héroïque .
Les hommes rugissent, le bois craque, les pierres se fendillent , Richard Cœur de Lion ( danny huston impeccable , très souverain ) assiège un château français. une intro encore plus lointaine des action du robin des bois qu on connait , on le sait le scott feras un film d'origine et enfaite crowe ne devient le robin des bois qu'a la dernière minute du film , du coup on assiste a une passionnante légende encrer dans la réalité dur et froide des croisade anglaise . C'est la dernière du roi bataille avant de mourir . le 13e siècle, façon Ridley Scott, c'est évidement une ère boueuse et violente, propice à l'épopée et à son cortège de tumultes, des blessures et de trahisons, et avec le budget et la prod design et sa team de costumière , de décors , ca va peter ! ici pas de collants verts à la Peter Pan , pas de voltige dans les arbre ni de coup de cheveu de footballeur allemand ( mais je t aime quand meme kevin ! ) Incarné , habiter , par Russell Crowe, le justicier médiéval est mûr , ages, massif, taiseux, il a bourlinguer.
il réinvente le perso et sa figure héroïque car ca a rien a voir avec gladiator ou maximus . Dans Gladiator, sa première fresque en costumes c'était une brute charismatique, une bête fauve au milieu de l'arène. Ici, il gagne en sobriété et en délicatesse. enfin russel sait faire vivre un perso et s effacer . Le film s'écarte de la légende originale et fait de Robin un homme du peuple, un modeste archer, oeil vif et mains épaisses, qu'un concours de circonstances (peu crédible, c'est claire , ca sert le propos réaliste mais qui s'en soucie ? c'est du cinéma d aventure ) amène à défendre la veuve, l'orphelin et le surtout Saxon surtaxé !
Du coup L'enjeu n'est pas de savoir ce que le héros va devenir car on le sait, mais comment , voila comment c'est stratagème politique et militaire vont amener ce mec opportuniste a prendre la défense d une grand cause , et le chemin sera semer d embuche et de rencontre , au début en désertant, en se faisant passer pour un défunt noble baron, en s'éprenant de sa veuve , c'est facile aussi mais une fois dedans y a tout qui prend sa place ... A cheval, à pied ou en bateau, l'irrésistible ascension du prolo des forêts tient toutes ses promesses. Pas trop d'effets spéciaux, a part quelque cgi discret et luxieuse , scott préfère le pratique , et c'est cool a l'écran , ca donne une reconstitution qui déchirre . la variation de paysage et dénivelle, entres les bord de mers , les rampard, les intérieur de château , les village pouilleux . le film début et se termine par des grosses batailles , mai entre les 2 très peu , c'est pas une furie guerrière et pourtant ca n'enlève en rien au panache du film On y entre sous une volée de flèches, devant le fameux château assiégé.
On en sort dans un déferlement d'oriflammes et de cottes de mailles : plage envahie de guerriers, falaises grouillant d'archers. Entre les deux, Scott galope d'un vaste complot politique touffue à une peinture spectaculaire de la misère et du quotidien des paysans anglais sous le joue du nouveau roi pourri . Parmi eux se tient la Lady Marianne étonnante de ce nouveau Robin. Forte, lumineuse, Cate Blanchett incarne ce perso avec une fougue splendide, une grâce altière, aux antipodes de la sempiternelle potiche en détresse , enfin comme tout le concept du film quoi .
Le plaisir du récit est celui d’un jeu de stratégie compliqué sur un échiquier très mouvant. ca fait de coup dans le dos , ca complote , prepare des coup a l'avance , a ce pti jeu mark strong est encore un fois genial en badguy . un peu comme nola qui réinvente ces batman ici scott se rapproprie le mythe robin et emprunte une arborescence narrative et un goût des luttes politiques intestines et un certain esprit de sérieux .
Alors c'est sur a coter de gladiator et kingdom c'est un cran en dessous , on sent que les scnes d'action sont plus filmer avec legerete et meme faciliter dans le sens ou c'est moin percutant et original .
Plus le film de scott avance, et plus il s’époumone dans des batailles filmées avec les convention d aujourd'hui huit qui semble n avoir pas bénéficier du même soin que la dense intrigue géopolitique et les relation entre perso , pour une fois le fond prend le pas sur la forme chez scott ? seulement en parte , enfin c'est surtout quand on le compare a lui même et ces autre film , car sinon ca reste quand même très fréquentable mai il faut le dire . sinon y a aussi le flash back paternel qui est pas le plus subtile mais conclue la petite quete de robin pour un père de substitution . robin et sa bande on une belle complicité, william hurt est vraiment humble et inspire le respect , pis van sydow on peut rien lui reprocher non plus , enfin reste un beau divertissement adulte , mature , viril , ou les cadre et image sont toujours très bien achalander , la photo est toujours en raccord a la meteo et ambiance general , esthétiquement et techniquement c'est une machine roder qu'il est dure de prendre en defaut, montage vif et judicieux , scott film toujours a bcp de camera , on a un panel de plan et angle qui nous mette au cœur de l intrigue sans rien louper .