The descent
Résumé :En plein milieu du massif des Appalaches, six jeunes femmes se donnent rendez-vous pour une expédition spéléologique. Soudain, un éboulement bloque le chemin du retour.
Avis : SPOLIER
Deuxième vision du film pour moi, avant de me faire le chapitre 2
Ce qui frappe ne premier dans ce film c'est la perfection de son intro qui définit les personnages en quelques minutes. Un regard, un effleurement et la vision d'un témoin de la scène crée immédiatement une ambiance.
Puis arrive le départ de Sarah et même si à la deuxième vision la scène de l'accident est moins choquante car connue, elle n'en demeure pas moins estomaquant. L'accident n'est on ne peut inattendue (c'est le début du film, on pense suivre un des persos majeures et qu'on est dans la partie présentation de celui-ci) et explicite (la tête transpercé). Pour sa fille on est par contre plus dans la subtilité (les images d'anniversaire), on peut même penser le temps d'une seconde qu'on va la voir dans le lit d'à côté mais très vite l'histoire est sans appel. Le personnage de sarah est ainsi éminemment sympathique et définit par ces pertes (ou d'ailleurs plutôt sa perte vu que ces seuls flash dans le film concerneront sa film, son mari étant quand à lui pleuré par Juno
Le film prend ensuite le temps de dresser le portrait du groupe d'aventurière et de la place de chacune (la petit sœur, la nouvelle casse cou(illes) qui ne s'avérera pas autant que ca (casse coup), la protectrice de sarah). L'homme est ici totalement absent, il est ravalé au rang de prédateur. Le drame inévitable se met petit à petit en place (le guide abandonné, la taille du trou...)
Une fois les grottes investit le film devient, et ce jusqu'à une partie du dénouement, claustrophobique. Je n'ose imaginé l'effet en salle de ciné des passages où les filles passent par de petits boyaux avec une lumière minime. C'est d'ailleurs une des grandes forces du film c'est d'avoir créé un tel climat y compris pour des gens qui comme moi ne sont pas forcément sujet à la claustrophobie.
On assiste ainsi jusqu'à la moitié du film à une peur on ne peut plus réel (perte de repère, manque de luminosité, claustrophobie, éboulement, tension au sein du groupe...) avec deux scènes phares :
- le passage dans le premier boyau ou sarah reste coincée (et où beth la sauve avec cette phrase ayant une résonance on ne peut plus amer à la fin du film "le pire t'es déjà arrivé tu ne risque rien")
- le passage où elles doivent traverser un précipice avec de sortent de mousquetons, où la tension est palpable d'autant plus lorsqu'on remarque comment est posé le dernier appui
Le film bascule dans sa deuxième partie dans une partie plus fantastique avec les "crawlers" dont l'évolution est on ne peut plus intéressante :
d'abord présent sous forme de bruit et d'image confuse, ils sont fantasmé comme des chimères(les bruits d'enfant d'enfants écouté par Sarah, la première apparitions) puis le film développe petit à petit une autre vision : il s'agit d'une véritable communauté bien étudié (chasse en groupe, salle garde mangé qui n'est pas sans rappeler celle des predators et d'ailleurs ce n'est pas la seul référence à ce film, cohérence entre eux (voire la scène où l'on découvre qu'ils sont sexués et qu'une femelle attaque sarah suite au meurtre par celle ci de son petit ou mari), évolution de leurs corps à l"environnement (qui donne une autre image des peinture rupestre et ne laisse plus de doute sur le côté humain des crawlers)) . D'ailleurs ce qui résume le film pour les crawlers et sarah c'est la nécessité de s'adapter pour survivre.
Cette deuxième partit est également remplis de scène clefs :
_ la première attaque des crawlers
- le premier combat de juno et la fin tragique de celui-ci avec la mort de Beth qui était le garde fou de la santé mentale de sarah
- la renaissance de sarah ((sortit du sang digne) de celle d'arnold dans Prédator (sortie de la boue) ou celle de Willard dans apocalypse now (sortie de l'eau). On est vraiment dans une naissance avec le sang, le liquide amniotique et un retour au primal du personnage. A partir ce ce moment elle sera iconsié à mort par le réal
- le combat crawlers / sarah / junoun vrai moment de bestialité pur où chacun régresse totalement à l'état d'animal
- la fin avec une sorte de happy end là encore présenté comme une naissance (la sortie de terre) qui se finit par sarah vomissant sur la caméra (tout un symbole ca
) après le bruit assourdissant d'un camion pour revenir sur une image muette et terrible de la parte de la santé mentale du personnage ou de l'acceptation de la mort de sa fille et de son destin selon comment on le voit
Au niveau du style le film mélange différentes façon de filmer permettant de jouer avec l'environnement, les ambiance et de dynamiser le tout (filmé avec les torches, jeu de lumière rouge ou verte, image nocturne de caméscope...). Dans l'ensemble c'est plutôt bien visible (j'étais perdu à quelques moment mais ca renforce l'aspect phobique du film).
Les actrices sont bonnes et l'évolution de sarah saisissante (faut dire que le réal la rend impressionnante alors que les premières scènes d'action c'était Juno qu'était iconisé)
Un film vraiment prenant, claustrophobique et bestiale
Note : 8.5/10