[Heatmann] Mes Critiques en 2010

[Scalp]

Oue pis c'est pas comme si Jesse James était un chef d'oeuvre incompris

[Waylander]

non pas du tout , enfin plus depuis bien longtemp mon cher way , j'evolue , tu trouveras pas d exemple recent de ce que tu avance ... bon la ton intervention si tu te relit c'est un peu pour dire que j avait pas "compris " le film" et qu'il " vaut" plus . enfin pas grave des divergence d avis c'est pas nouveau , y en aura plein d autre .

Bon ok alors désormais je viendrais ici que pour dire "cool super critique" et si je suis pas d'accord je fermais ma gueule vu que faut pas donner son avis.

[Heatmann]

ben c'est bebete de reagir comme ca et se braquer . suffit de relire tranquillement ce que tu dit , oui tu donne ton avis , j'ai jamais dit qu il faut pas donner son avis ??? par contre tu insite aussi sur le faite que "objectivement" le film "vaut" plus et que donc si on "comprend" pas ces plage silencieuse et contemplative , c'est quon apasse a coter et que notre avis et infonder , .... et ca c'est con a dire .
tu le dit toi meme , tu comprend pas qu on puisse trouver ca vide , c'est tes propre mot .

bon sinon a part ca , c'est un film , un avis different , et l un ne vaut pas mieux que l autre dans le sens ou ona pas besoin d essayer de convaincre l autre , enfin on tourne en rond , c'est pas bien important tout ca . peace out

[Waylander]

Tu grossis/extrapoles pas mal sur ce que j'ai dit quand même. relis bien.

[Alegas]

LAISSE MOI ENTRER

6.5/10

Des frissons à profusion. de L’amour pis l’abandon aussi, le mal-être, la réel cruauté, la souffrance mémé, tout ca indissociables. Un glacier cinématographique de 2h. Un univers délavé mais poétique, torturé et paradoxalement humain. ce fameux univers chamboulant, à la fois cruel et sublime. Une œuvre d’art formelle qui se transcende par un fond dense et subtile , c'était tout ca let the right one in , l original , alors dur dur de tenter un remake ...
bon ce qui frappe d'entrer c est que visuellement le film ne perd que tees peu au change , reeves et sa team on fait un vrai super taf sur l'ambiance et le gueule du film , à la fois sombre et poétique. non mais c'est vraiment beau quoi ! Ses nuits hivernales sont chargées d’une angoisse sourde pesante mais hypnotisant . D’un autre côté, la mise en scènes vise clairement à être plus dynamique que l’original , surement pour la nouvelle cible du produit et certaines scènes sont carrément dynamique et frénétique . y a une séquence en voiture qui est pas sans rappeler Children of Men ! pis vla que ca use du flou avec élégance, ainsi que des éléments d’arrière-plan. enfin voila quoi , c'est pas un remake a la vas vite , il se sont appliquer sur la technique , on s'en une implication .

Pour ce qui est de l’aspect scénaristique, ben l’histoire du film est toujours relativement profonde surtout si on compare au autre film d horreur Us de ces 5 dernière années , émotive et captivante. bon ca conserve assez la souffrance et la charge émotive de l'original Bien que il est evident que connaître l’histoire laisse bien peu de surprises .
La on a donc Owen un gosse de 12 ans qui habite une banlieue pauvre du Nouveau-Mexique. en + de vivre un divorce assez épicer de ces parent , il se fait aussi humilier et taper par les petit merdeux de sa classe. tout ca va changer quand il rencontre d'Abby sa nouvelle voisine. on connais la suite , Abby est bizarre ,elle va pas à l'école, sort jamais le jour et elle sent bizarre aussi . ouai bon c'est un vampire quoi et ca va pas freiner leur amitier au contraire il va pouvoir tenir tête a ces emmerdeur ...Peu de modifications sont apportées à la structure profonde du scénario . ouai bon certains personnages ou événements secondaires mais pas de gros changement . ya des passage les dialogues sont quasis identique. Elias Koteas est comme toujours très convaincant dans son second rôle de flic, et pis le toujours très bon aussi Richard Jenkins fait aussi un super taf. pis il a une scène inédite bien sympa . sinon je parle pas trop des 2 gosses mais ils sont vraiment vraiment tres bon , et le meme si je compare pas a l'original , franchement ils ont rien a leur envier , si si .


bon tout n'est pas rose , le plus gros souci du remake us , c’est d’être trop américain ! ya plus vraiment d'ambiguïtés scénaristiques a cause des silence , des non dits , le jeu de regard, ici on nous explique bien tout avec des dialogues qui raconte bien tout ! Ça restreint vraiment le champ de l’histoire. Tout doit être montré et assumé par le film pour que le teen us qui est aller le voir pige bien tout et soit pas perdue. On sent aussi l'impact que twilight a eu sur les studio qui y voit une mine a pognon immense. Le scénario du remake propose une espèce de dualité entre le bien et le mal toute hollywoodienne et pas subtile du tout ! de même que tous les éléments sexuels et homosexuels cruciaux à la dynamique du récit original sont passer au oubliette! Le puritanisme ricain des major a frapper , sinon les CGI sont un peu pénalisante aussi , Abby semble souvent toute droit sortie de Blade 1 , du coup Les scènes de meurtres en perdent aussi pas mal de leur intensité .
Bon si on a vue et kiffer l'original , y a peu d intérêt a mater ce remake us, ce qui est préjudiciable a ce film c'est que l original dispos depuis un bail et qu on a tous vue est en tout point supérieur , apres il rendre a ceasar ces truc et il faut reconnaitre que meme si Let Me In a été conçu pour les rednecks américains qui supportent difficilement le cinéma du monde , ben ca reste quand même plutôt bien foutue , bien réaliser , nerveux , beau et un des meilleur adaptation americaniser de film europeen .

[Heatmann]

THE DEVIL'S REJECT

9/10

À l’heure où le ciné ricain , a part quelque exception rare chaque années , laisse de moins en moins de place aux réal à forte identité au profit de franchise, séquelle, remake , reboot et adaptation de comic book ... c'est toujours un evenement de voir un nouveau real/auteur qui se forge ca place sans baisser son froc et si y bien un genre ou les nouveau cinéastes contestataires ont su s’imposer c'est bien les film de genre horrifique . La , Rob Zombie , un gros cinéphile fan absolu du cinéma indépendant des70's, avait déjà avec son tout 1er film , La Maison des 1000 morts , su rendre hommage , et prendre la relever à tout un pan du cine ricain , des films violents , novateurs, des films de révoltée , du pur film sans concession qui fait un bon gros fuck aux slashers poussifs et peu inventifs, taillés pour un public adolescent qui ont pollué le marché ces dernières années. et la avec son second film , il enfonce le clou , devil's reject est une bombe , une perle , un truc qu on avait vraiment besoin . même son Halloween il saura ce le réapproprier intelligemment .

Alors De Massacre à la tronçonneuse à Bonnie and Clyde en passant par les spaghetti , The Devil’s Rejects regorge de références cinéphiliques. , mais Zombie se contente pas de citations, il retrouve toute la créativité artistique du cinéma des années 1970 qui avait tout chambouler , ca a bcp ete dit , mais il est le digne héritier de peckinpah et companie et sur devil's reject c'est évident et bandant , Il livre un road-movie à mi-chemin entre le polar et le film d’horreur, profondément dérangeant et cinématographiquement ultra pertinent.
Film de cavale, au schéma scénaristique objectivement plutot convenu, faut l'admettre, The Devil’s Rejects a quand même pour particularité d’avoir comme "heros" 3 des psychopathes sataniques qui hantaient son 1er film qui fait office de prequelle . ya le capitaine Spaulding et ces mioche Otis et Baby Firefly . 3 tueurs dégénérés et pervers qui sont poursuivis par le shérif Wydell qui lui aussi est bien gratine et pour les arrêter, est prêt à devenir aussi brutal qu’eux. le cast est juste magistrale , tin sid haig , bill mosseley et sherrie moon c'est le pied , pis william forsythe est enorme , ken foree est la aussi , trejo , le vieux geoffrey lewis ... En filmant la fuite de ces 3 "rejects", Zombie s’efforce de les rendre attachants , enfin dans la mesure ou c'est possible, en montrant leur solidarité familiale et même des pti moments intimes et émotionnel de leur vie de groupe. bon c'est des touches ici et la car le sadisme destructeur (notamment la putain de scène de prise d’otage du motel , glauque et tendue ) revient a la charge .

Ben du coup Le spectateur lambda est complètement paumer et c'est souvent la raison pour laquelle le film peut etre rejeter , car la il ne peut pas s’identifier à eux, ce qui implique qu’il doit changer ses habitudes en matant le film de façon différente.faut donc prendre du recul sur l’intrigue choisir de quelle coter de immoralité des personnages on se place. Du coup on s'en détache un peu et on est pas nous meme pris en otage par la violence à l’écran vue quelle est sincère et pas artificielle juste pour choquer , et ca c'est la différence en zombie et roth avec son hostel tout vain .
Bon sinon nivo mise en scène, ben on est loin de tout maniérisme formel ici, rob privilégie l’expression sur la stylisation , t'afcon vue les lieux , paysage et boulo de la prod design, on sent deja bien assez la malaise et le pouasse ambiante. la caméra à l’épaule renforce l’instabilité de l’image, tout en retranscrivant l’atmosphère oppressante d’un univers où tout peut basculer. Zombie multiplie les gros plans pour nous plonger au plus près de cette communauté de barjo , on perd aucun detail aussi pervers et malsain qui soit . Mais surtout et la ca fait plaisir , il se laisse aller aux errements propres à la série B qu'il revendique sans honte : et vla qu' il s’attarde sur les perso secondaires qui on droit a leur propre petit scènes hilarante et sauvage , alors purement scénaristiquement c'est un peu inutiles, mais ca permet au récit de respirer et faire redescendre la pression et etoffe cette univers . Pis defois aussi il monte carrément des séquences entière seulement sur le rythme et le tempo de la B.O comme la scène final entièrement articuler autour de Free Bird de Lynyrd Skynyrd.

voila , merci Rob zombie pour ce grand moment aussi bien drole que irrespectueux , brutalement realiste . il arrive a elever le trash , l'immorale au nivo des plus grand film de cinema d'auteur , un film d'ailleur completment a l'image de son createur , rock n roll, furieux , extreme , la BO tue aussi , grave hein . 1000 corpses c'est a peine en dessous , son halloween est dans la meme veine , je lui pardonne H2 et attend le prochain comme un fou .

[Kakemono]

A revoir celui là, j'ai bien aimé, mais je préfère largement House of 1000 Corpses.
Je vais me les refaire ce week end tiens.

[Godfather]

Pis defois aussi il monte carrément des séquences entière seulement sur le rythme et le tempo de la B.O comme la scène final entièrement articuler autour de Free Bird de Lynyrd Skynyrd.

Y'a rien de mieux qu'un bon gros morceau des Lynyrd !
Si la séquence est sublime sur Devil, faut quand même avouer que Simple Man m'avait fait aimé une pub decathlon ! Et Home Sweet Home Alabama dans Con Air !

[francesco34]

Grrrr de forum, j'viens d'écrire un message super long et au moment de poster il me demande de login à nouveau, puis reset mon message

Du coup je résume justre: Devil's reject
Même en lisant ta critique je comprends pas la fascination pour ce réal. Et surtout le regard complaisant qu'il porte sur ses personnages. C'est pas au spectateur de prendre du recul, c'est à la mise en scène de suggérer ce recul. Et c'est justement ce qu'il manque cruellement au film. Zombie "aime" ses personnages, et fait tout pour que le spectateur éprouve de l'empathie pour eux, au point d'écrire un scénar manipulateur pour arriver à ses fins.
Je ne dis pas qu'il faut déshumaniser les méchants au cinéma, mais de là à trouver ces gens fascinants...
Du coup ce serait plutôt 2/10 pour moi

[Scalp]

The Devil's Reject meilleur film "horreur" des 00's !!

[francesco34]

Le film le plus horrible peut-être...
Après en film d'horreur, je pref des trucs genre The descent...

[Scalp]

Le script est loin d'être manipulateur, il est malin, il montre juste qu'il y a toujours enculé et plus extrême que toi, après ton 2 est quand même bien méchant c'est faire abstraction des qualités visuelles évidente et d'un casting qui joue juste, après que t'aimes pas c'est autre chose mais jamais ça vaut 2.

[francesco34]

C'est sûr que d'éventuelles qualités purement filmiques passent totalement au second plan quand je vois un film comme ça...
Pour moi y'a rien à faire, le film peut être hyper bien joué ou réalisé (comme Funny games dont a reparlé récemment dans le topic des pires films vus - dans lequel j'avais mis devil's reject), ça ne rattrape pas le contenu ou l'impression véhiculée par le film.
Donc la note c'est du ressenti devant "l'objet filmique". Une note du coeur quoi...
A l'inverse je réagis de la même façon devant un film comme Stand by me, c'est le coeur du film qui m'emporte et me fait mettre 10/10, et pas sa réalisation très simple ou ses images banales.

Après on peut ergotter 107 ans sur les façons de noter... mais le ressenti final, qui est au demeurant assez impalpable et parfois dur à expliquer, est pour moi parfois plus important qu'une appréciation purement technique de mise en scène... Après si les deux se conjuguent, c'est super...

[Heatmann]

C'est pas au spectateur de prendre du recul, c'est à la mise en scène de suggérer ce recul

ben alors la c'est tout l'inverse de ma conception du cinema , surtout dans ce genre la qui se bonifie en etant subversif , si tu prend du recul avec la mise en scenes dans un filjm qui a pour sujet une band de viscelard cruel et sadique sans moral , c'est quelque part t'osepas monter les chose tel quelle et tu finit avec des slasher de merde pour pucelle chochotte ricaine qui on peur devant le remake de friday 13 ou freddy , c'est la que le cinema d'horreur en etait avant 1000 corps... zombie te montre ces gens et leur action en plein dans ta face , et voila , ils sont comme ca, et il ne les glorifie jamais , c'est pour ca que c est dure quand on peut pas s identifier au perso principal d un film .... il fait juste ce que peckinpah et les autres joyeux lurons on fait dans les 70's quand ils on mit un coup de pied dans le cine ricain tres figer et puritain .. si on prend trop de recul on avance pas ..

The Devil's Reject meilleur film "horreur" des 00's !!

you're goddamn right motherfocker

[francesco34]

Quand je parlais de prendre du recul dans la mise en scène, je parle pas de ne rien exposer ou d'être timoré, encore que l'exposition non-stop d'actes de sadismes est d'une inutilité totale, et qu'un grand cinéaste n'a aucunement besoin de montrer et d'exposer à outrance pour choquer ou mettre mal à l'aise. C'est les manchots qui ignorent le pouvoir de la suggestion.
Je parle donc d'un regard plus froid ou plus neutre sur les événements qu'il montre. Or tout dans ce film concoure à faire compatir le spectateur pour les détraqués... comme une fascination morbide de Rob Zombie pour ces gens et l'extrème complaisance avec laquelle il les filme. Peut être que tout le monde le ressent pas, mais moi ça m'a profondément gêné, et du coup je déteste non pas le contenu en lui-même du film, mais la façon dont il est exposé et le regard du cinéaste dessus.
Alors justement je prendrai le contrepied total de ce que tu dis, et que pour réussir un bon film avec pour sujet une bande de viscelards cruels et sadiques sans morale, il faut justement un réalisateur qui sait prendre du recul.
Donc pour moi Devil's reject est l'antithèse du film d'horreur réussi...
Sinon on est d'accords sur les slashers bidons qui hantent les écrans...