[Frank Einstein] Mes critiques en 2010

[Frank Einstein]

Paranormal activity 2 : 3,5/10



Alors autant j'ai vraiment apprécié le minimalisme du premier volet, autant là...
Dès la découverte du début, l'absence totale d'ambition est manifeste vu que cette fausse suite (il s'agit en fait d'une préquelle, très, mais alors très tirée par les cheveux !) n'a rien à raconter. Elle tente de faire plus avec quelques séquences "choc" qui arrivent au bout d'une heure de bla-bla multi-caméras. Filmer le rien en multipliant les angles de prise vues : cela suffit-il à faire peur ? Non, et pour le coup, c'est une vraie leçon de non-cinéma où l'effet de surprise ne joue même plus.

PS : deux gamines bruyantes durant la séance (elles faisaient plus de vacarme que le poltergeist qui, lui, avait la présence d'esprit de se manifester avec parcimonie !) ont eu comme commentaire pendant le générique final muet :
"Vivement le 3 et le 4.. j'ai eu la peur de ma vie".
Par pitié, que l'on épargne à ces jeunes spectatrices pleine d'ambition la vacuité d'une franchise aussi essentielle que celle des "Saw"... :fiou:

[zack_]

Sympa ton avis qui le compare au premier
Par curiosité je le verrai... un jour

PS : deux gamines bruyantes durant la séance (elles faisaient plus de vacarme que le poltergeist qui, lui, avait la présence d'esprit de se manifester avec parcimonie !) ont eu comme commentaire pendant le générique final muet :
"Vivement le 3 et le 4.. j'ai eu la peur de ma vie".
Par pitié, que l'on épargne à ces jeunes spectatrices pleine d'ambition la vacuité d'une franchise aussi essentielle que celle des "Saw"... :fiou:

[Frank Einstein]

Bon courage !

[zack_]

On m'a bien dit que le 1er était une daube infâme - au final je lui est collé un peu plus que la moyenne donc y a espoir Le budget du 2 est estimé à combien juste pour comparer?

[Alegas]

Le 2, d'après ce que j'ai pu lire, on atteint à peine les 3 millions de $.

[zack_]

C'est énorme quand on sait que le premier on était à 11 000 $

[Moviewar]

Alien, le huitième passager : 10/10



Très rares sont les films fantastiques qui gardent toute leur puissance malgré de multiples visions puisque, pour la grande majorité des Jalons importants du genre, il semble qu'à force de les fréquenter on ait toujours un petit quelque chose à leur reprocher : une scène trop démonstrative, un costume ou un décor démodé, un effet spécial justement plus très spécial ou encore un comédien que l'on n'arrive pas à encaisser.

"Alien" est l'évidente exception qui confirme cette règle. Ce pur film d'épouvante brute d'une renversante intelligence, comme surgit de nulle-part à l'image de la créature protéiforme qu'il magnifie, reste et demeurera sans aucun doute un grand choc pour tout spectateur qui l'a découvert il y a longtemps ou qui n'a pas encore eu la chance de s'y confronter.

Doté d'une beauté plastique envoûtante et d'une poésie paradoxalement ultra-réaliste, "Alien" ne se résume pourtant pas à un simple exercice de style parfaitement réussi, et ce même si son réalisateur Ridley Scott a su soigner l'apparence de son deuxième long-métrage (après "Duellistes") grâce à un savoir-faire acquis par ses activités précédentes de publiciste.
Il semble en fait que le résultat-même dépasse toutes les espérances de son créateur tant l'alchimie entre un scénario d'une extrême linéarité (pensé et écrit avec un réel souci de dégraissage de l'inutile) et la justesse d'un casting incroyablement homogène (tous les acteurs sont tout simplement exceptionnels) donne un film passionnant de la première à la dernière seconde.

On pourrait facilement s'essayer à décortiquer ce qui appartient à tel ou tel contributeur de génie (H. R. Giger, Jerry Goldsmith, Dan O'Bannon, ...) ou encore se lancer dans une pseudo-analyse psychanalytique stérile afin de décoder les multiples symboles évoqués, rien ne vient entacher la superbe de cette oeuvre fondatrice tout à la fois expérimentale et commerciale.

D'autant qu'elle a initié une des rares séries de science-fiction dont la valeur artistique est (presque) constante.

[Frank Einstein]

"Vampire, vous avez dit vampire ?" : 5,5/10



La nostalgie n'est plus ce qu'elle était. Revoir aujourd'hui "Vampire, vous avez dit vampire ?" 24 ans après l'avoir découvert en salles se révèle un véritable choc... en toc.

Quoi ? Nous avions adoré le mélange d'humour et de frissons ?
C'était donc bien l'âge et l'époque qui pouvaient faire accepter un mélange indigeste qui voit l'association d'une grosse dose d'ambiance à la "Fame" et autres niaiseries 80's (comment ne pas s'effondrer en redécouvrant cette longue séquence disco dans la boîte de nuit, propice aux hurlements... sous la funeste boule à facettes) à toute la panoplie traditionnelle du mythe vampirique instituée par le célèbre Comte "Dracula" !

Non vraiment, la gousse d'ail ne passe plus.
Passe encore que l'aspect parodique de cette banale histoire de voisin mystérieux vaguement inquiétant semblait manifestement vouloir profiter du succès récent de la sublime comédie horrifique de John Landis : "Le loup-garou de Londres" et de l'excellent "Hurlements".
Passe à la limite que les effets spéciaux aient indéniablement pris un sérieux coup dans l'aile. Il est en effet bien difficile de s'extasier devant une des transformations lycanthropiques les plus figées qu'ont ait pu voir sur un écran, surtout en ayant à l'esprit celles que le génial bricoleur Rick Baker a pu nous offrir à la même époque.

Mais franchement, lorsque l'on s'aperçoit que cette petite production veut évoquer tout un pan notoire du vrai cinéma fantastique, sans parvenir une seconde à rendre sympathique l'abruti présentateur répondant au subtil patronyme de Peter Vincent (Cushing et Price doivent éternellement en mourir de honte), pourtant incarné par le mémorable Roddy McDowall, on se prend à regretter alors tout ce que le talent d'un Joe Dante aurait pu y insuffler.

Dernier avertissement : nul besoin de revoir aussi la suite produite trois ans plus tard... c'est la soeur du voisin qui vient y danser langoureusement sur le dernier tube de l'année. On n'ose imaginer la divine chorégraphie qui précède le baiser mortel.

[Frank Einstein]

Prédictions : 7/10



Contre toute attente, le nouveau film d'Alex Proyas est tout à fait intéressant dans la mesure où il approfondit des thèmes déjà abordés précédemment dans son faiblard "Dark City".
On pourra tout de même lui reprocher de tenter de mettre les pieds dans les traces de M. Night Shyamalan (dont "Prédictions" pompe allègrement toutes les idées) car il n'a visiblement pas l'envergure pour être aussi émouvant et profond.

Cela dit, son ambiance parvient par moment à être vraiment très impressionnante (les différents accidents prophétisés et la destruction finale sont réellement effrayants), peut-être même un peu trop spectaculaire car justement Shyamalan n'est jamais tombé dans le piège de l'épate pyrotechnique en restant centré sur ses personnages et la vision partielle qu'ils avaient des évènements.

Si l'on laisse de côté le pas si mal "I, Robot", on constatera que par deux fois les fins de ses films sont proches du ridicule tant elles semblent ne rien cacher de ses préoccupations mystico-philosophiques très proches de celles de la Scientologie.
Entre apologie pour une vision archaïque de l'origine de l'humanité (il nous fait le coup de la promesse d'un nouvel Eden peuplé de petits Adam et Eve !) et avènement du Surhomme par l'élimination de l'être humain, ses visions extrêmistes pourront sainement vous laisser de glace.

[Scalp]

Prédictions ou comment gâché son talent dans un film de merde.

[Heatmann]

tin grave , je croit je lui ai mit 3 y a pas longtemp assez ridicule le machin , la scene au cafe ou cage raconte tout tranquillement a une inconnue qu'il vient de rencontrer dans un musee que sa mere predisait l avenir d une invasion alien , c'est une lecon de dialogue de merde et non-direction d'acteur , alice braga est a mourir de rire

[zack_]

Tout à fait d'accord avec Franck, c'est dommage pour cette fin et encore ca pourrait etre pire

Heatmann file voir le jour où la terre s'arrêtera ca te calmera

[Frank Einstein]

Ah bien ça me va droit au coeur cher zack_ !

Et très bon contre-exemple que cette chose affreuse : le remake du "Jour où la terre s'arrêta"...

[jean-michel]

oui, l'original ce regarde tranquillement mais le remake, comme dirait Scalp , un film de merde!!

[zack_]

ouai enfin même l'original est assez bidon