THE DEVIL'S REJECT
9/10
À l’heure où le ciné ricain , a part quelque exception rare chaque années , laisse de moins en moins de place aux réal à forte identité au profit de franchise, séquelle, remake , reboot et adaptation de comic book ... c'est toujours un evenement de voir un nouveau real/auteur qui se forge ca place sans baisser son froc et si y bien un genre ou les nouveau cinéastes contestataires ont su s’imposer c'est bien les film de genre horrifique . La , Rob Zombie , un gros cinéphile fan absolu du cinéma indépendant des70's, avait déjà avec son tout 1er film , La Maison des 1000 morts , su rendre hommage , et prendre la relever à tout un pan du cine ricain , des films violents , novateurs, des films de révoltée , du pur film sans concession qui fait un bon gros fuck aux slashers poussifs et peu inventifs, taillés pour un public adolescent qui ont pollué le marché ces dernières années. et la avec son second film , il enfonce le clou , devil's reject est une bombe , une perle , un truc qu on avait vraiment besoin . même son Halloween il saura ce le réapproprier intelligemment .
Alors De Massacre à la tronçonneuse à Bonnie and Clyde en passant par les spaghetti , The Devil’s Rejects regorge de références cinéphiliques. , mais Zombie se contente pas de citations, il retrouve toute la créativité artistique du cinéma des années 1970 qui avait tout chambouler , ca a bcp ete dit , mais il est le digne héritier de peckinpah et companie et sur devil's reject c'est évident et bandant , Il livre un road-movie à mi-chemin entre le polar et le film d’horreur, profondément dérangeant et cinématographiquement ultra pertinent.
Film de cavale, au schéma scénaristique objectivement plutot convenu, faut l'admettre, The Devil’s Rejects a quand même pour particularité d’avoir comme "heros" 3 des psychopathes sataniques qui hantaient son 1er film qui fait office de prequelle . ya le capitaine Spaulding et ces mioche Otis et Baby Firefly . 3 tueurs dégénérés et pervers qui sont poursuivis par le shérif Wydell qui lui aussi est bien gratine et pour les arrêter, est prêt à devenir aussi brutal qu’eux. le cast est juste magistrale , tin sid haig , bill mosseley et sherrie moon c'est le pied , pis william forsythe est enorme , ken foree est la aussi , trejo , le vieux geoffrey lewis ... En filmant la fuite de ces 3 "rejects", Zombie s’efforce de les rendre attachants , enfin dans la mesure ou c'est possible, en montrant leur solidarité familiale et même des pti moments intimes et émotionnel de leur vie de groupe. bon c'est des touches ici et la car le sadisme destructeur (notamment la putain de scène de prise d’otage du motel , glauque et tendue ) revient a la charge .
Ben du coup Le spectateur lambda est complètement paumer et c'est souvent la raison pour laquelle le film peut etre rejeter , car la il ne peut pas s’identifier à eux, ce qui implique qu’il doit changer ses habitudes en matant le film de façon différente.faut donc prendre du recul sur l’intrigue choisir de quelle coter de immoralité des personnages on se place. Du coup on s'en détache un peu et on est pas nous meme pris en otage par la violence à l’écran vue quelle est sincère et pas artificielle juste pour choquer , et ca c'est la différence en zombie et roth avec son hostel tout vain .
Bon sinon nivo mise en scène, ben on est loin de tout maniérisme formel ici, rob privilégie l’expression sur la stylisation , t'afcon vue les lieux , paysage et boulo de la prod design, on sent deja bien assez la malaise et le pouasse ambiante. la caméra à l’épaule renforce l’instabilité de l’image, tout en retranscrivant l’atmosphère oppressante d’un univers où tout peut basculer. Zombie multiplie les gros plans pour nous plonger au plus près de cette communauté de barjo , on perd aucun detail aussi pervers et malsain qui soit . Mais surtout et la ca fait plaisir , il se laisse aller aux errements propres à la série B qu'il revendique sans honte : et vla qu' il s’attarde sur les perso secondaires qui on droit a leur propre petit scènes hilarante et sauvage , alors purement scénaristiquement c'est un peu inutiles, mais ca permet au récit de respirer et faire redescendre la pression et etoffe cette univers . Pis defois aussi il monte carrément des séquences entière seulement sur le rythme et le tempo de la B.O comme la scène final entièrement articuler autour de Free Bird de Lynyrd Skynyrd.
voila , merci Rob zombie pour ce grand moment aussi bien drole que irrespectueux , brutalement realiste . il arrive a elever le trash , l'immorale au nivo des plus grand film de cinema d'auteur , un film d'ailleur completment a l'image de son createur , rock n roll, furieux , extreme , la BO tue aussi , grave hein . 1000 corpses c'est a peine en dessous , son halloween est dans la meme veine , je lui pardonne H2 et attend le prochain comme un fou .