L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford
5.5/10
Brad pitt se coproduit lui même un véhicule avec l'aide des frangin Ridley et Tony Scott, il tente une approche moderniste a un genre donné quasis mort, le western ( meme si les maitre clint et kevin , puis harris par la suite , prouverons que enfait non , le coen devrait aussi aller dans ce sens ), Pis c'est basé sur un matériel littéraire a priori intéressant et surtout abordant un sujet en or , une des plus grande légende de l'ouest , l' évocation des dernières années de Jesse James.... et pourtant, pendant 160 lonnnnngues et austère minutes, il reussit qu’à brasser de l’air et y disperser son potentiel . grrr c'est rageant et me laisse perplexe car y a pas mal de bon passage , mais ca traine trop la patte, le rythme c'est un tue l'amour quoi , ca part defois dans des perso et intrigue secondaire , qui auront aucune importance par la suite et le récit en général , l'intérêt est trop inegal , d'ailleurs pour le coup je prend plus de plaisir devant le jesse james avec farrel , c'est dire , et je parle meme pas de long riders ou celui avec duvall . alors le film a reçut moult louange et prix , donc j'ai essayer de bien argumenter et me justifier, donc tout ce que je pense du machin et pourquoi est dans ces lignes .
le film se veut une relecture moderne du mythe et de la réalité historique, et on pouvait être en droit d'attendre un film faisant de ces ressorts psychologiques et dramatiques les point forts d'une grande sage ... ben non , patatra , on découvre un scénar bien filmé, décoré avec soins, lustré a mort , mais mais mais laissant son sujet à l’état de paragraphes sur le scrapbook du scénariste . C'est pas vraiment le film d’un metteur en scène, à peine plus celui c d’un scénariste. celui qui est bien plus impliqué et qui se sort les tripes et rend le truc intéressante , c'est le chef-opérateur Roger Deakins, véritables orfèvre de la lumière, qui emploie ici les grands moyens pour filer au film au moin une existence visuelle, une vrai identité plastic, à défaut d’une âme. ben oui Chef op , ou DP , c'est pas juste "la photo" comme on lire partout , c'est pas juste choisir un éclairage , des filtre , une lumière donner dans un moment de la journée par rapport au soleil ect.. ( même si il fait ca super bien ) , c'est aussi Les textures qui sont admirablement rendues, les paysages qui sont magnifiés en scope, les cadre , les angles choisit , les camera , les objectif , alors biensure c est discuter avec son real , mais disons que , dans ce cas , c'est le real qui donne sont idée et des directive , et deadkins qui rend ca crédible et reel , et matérialise avec ces images et plan qu'il construit . les visages se détachent de sombres arrières-plans d’un Ouest qui se veut évidemment crépusculaire. Le problème, avec certains DP esthétiquement forts comme Deakins, c’est que , si comme ici, la classe visuelle ne sert au fond qu’à habiller un film manquant cruellement de fond et qui a pas grand chose a raconter dans ces scenes ou traine trop , ben ca fait rapidement "contemplatif gratos" mais pas super justifier .
Un sublime livre d'image ,qui se dévoile laborieusement, enfin plutot paresseusement , ce reposant sur le taf de deadkins et sur l abattage du cast , du coup on se dit que la suffisance de producteurs était peut etre un peu trop feignante , ben ouai ca fait un chouilla prétentieux car ils considèrent leur affaire gagnée vue que y du texte touffu, des nom prestigieux de partout , au cast, dans la team technique , et étalée sur plus de deux heures trente avec un titre à rallonge, bref prêt à emballer et à servir à un public et a la critique en mal d’auteurisme starifié. De l’emballage de luxe au maniérisme furieux, ouch . euh ca sert a quoi l’écoulement du temps concrétiser par les défilements du ciel en accéléré... sa mise en images essentiellement illustrative enfile comme des perles les clichés de paysagiste sur l’Homme seul dans une nature désolée ... aaah ce poster dans les champ de ble , et oui n’est pas Terrence Malick qui veut ( ben ouai , paradoxalement , moi j'adore la ligne rouge , le nouveau monde , les CHE , mais la non , pas trop , c'est compatible, il manque un truc )
C'est con parcque tu sent que les thème sont fort , et que y matière a ce creuser les méninges , les rapports humains, le mythe en déliquescence, mais bon il montre bien plus d'intérêt a vouloir faire briller sont taf d’esthète pur. vas-y que ca joue avec les formes et les couleurs , des grand panorama ,ses plans de paysages et minéralité fascinante mais bon c'est encore fois certes fascinant a admirer mais bon sans réel objet , comme l’attaque de train du début quoi , pfff mais vla comme il s’embourbe et tourne péniblement autour du pot pour rien en plus , jveut dire , on te ressasse le même truc 10 000 fois , ca va on a compris on est pas neuneu , putain à la moindre scène de séduction , ou de repas, ou le moindre regard croiser , cherchant, surlignant et ressassant la moindre trace d’ambiguïté et de malaise. La durée outrancière du film aide pas non plus surtout que je trouve pas ca justifier , la ou un open range aurait pu durer encore hr de plus sans que ca me genre , la , c'est pas le cas . juste une vaines tentatives de donner au film un semblant de consistance ou de propos. Et pis L’alibi de l’adaptation littéraire n’aide pas vraiment . ben ouai alors que ca se veut un drame psychologique , ou meme si c'est simplement pour insuffler à son imagerie ultra travailler un contenu sortant du contemplatif , ben le real abdique illico , y a plus rien , il s’en remet même à l’artifice de la voix off qui te récite le roman d’origine pour faire avancer .voila comment on nous exposera sagement les nuances et les sous-textes que le real sera incapable d’incarner par la mise en scène.
C’est tout le film qui est figé comme ca au milieu d’un décorum flamboyant , trop confiant dans un matériau de base "valeur sur" qu'il se sont contenter d'illustrer , mais enfaite dépourvu de vrai investissement réel et en fin de compte se contemplant la nouille en train de galoper dans le vide en croyant faire la reconquête de l’Ouest.