The Killer
de John Woo
de John Woo
The Killer... film culte, modèle de mise en scène, révolution stylistique, hommage à de grands noms du cinéma mondial et concentré de thématiques... c'est tout ça à la fois, et plus encore.
Dès l'ouverture, on sait que le spectacle va être différent d'un polar classique, des prises de vue nocturnes de HK sur fond de musique mélancolique, le ton est donné. S'ensuit une succession de plans dans une église, le tueur du titre est présenté brièvement, il représente un code d'honneur aujourd'hui oublié. Très vite on passe à son contrat, après avoir rencontré la merveilleuse Sally Yeh (qui chante le thème principal du film, magnifique), et c'est un festival de plans beaux à en pleurer, de poses millimétrées, de montage virtuose. C'est magnifique, c'est incroyablement rythmé malgré les ralentis... et tout le film est du même niveau, le rythme ne tombe jamais!
Relecture à la sauce chinoise du Samouraï de Melville (dont le prénom du personnage, Jeff, est ici repris), avec ce tueur virtuose du flingue et anti-héros romantique joué par un Chow Yun-fat impérial (ce rôle lui collera à jamais à la peau tant il se pose comme une icône), The Killer met en avant les valeurs portées auparavant par son mentor Chang Cheh. Il remet au goût du jour le code du samouraï et remplace les sabres par des flingues, le chorégraphe Ching Siu-tung règle les gunfights à la manière d'un ballet, David Wu prouve qu'il est l'un des monteurs les plus talentueux au monde, et le tout est magnifié par une caméra aux placements et mouvements complètement inédits pour l'époque, depuis copiés à chaque film d'action ou presque.
Et il y a, grâce à tous ses talents mis en oeuvre, une sorte de miracle sur pellicule, chaque scène est une toile de maitre qui peut être analysée à l'infini. Les marques du cinéma de Woo sont toutes présentes: les colombes, le mexican standoff... des détails indispensables à son cinéma et qui contribuent aussi à faire de the killer une oeuvre essentielle, une pièce maitresse du cinéma mondial.
Dès l'ouverture, on sait que le spectacle va être différent d'un polar classique, des prises de vue nocturnes de HK sur fond de musique mélancolique, le ton est donné. S'ensuit une succession de plans dans une église, le tueur du titre est présenté brièvement, il représente un code d'honneur aujourd'hui oublié. Très vite on passe à son contrat, après avoir rencontré la merveilleuse Sally Yeh (qui chante le thème principal du film, magnifique), et c'est un festival de plans beaux à en pleurer, de poses millimétrées, de montage virtuose. C'est magnifique, c'est incroyablement rythmé malgré les ralentis... et tout le film est du même niveau, le rythme ne tombe jamais!
Relecture à la sauce chinoise du Samouraï de Melville (dont le prénom du personnage, Jeff, est ici repris), avec ce tueur virtuose du flingue et anti-héros romantique joué par un Chow Yun-fat impérial (ce rôle lui collera à jamais à la peau tant il se pose comme une icône), The Killer met en avant les valeurs portées auparavant par son mentor Chang Cheh. Il remet au goût du jour le code du samouraï et remplace les sabres par des flingues, le chorégraphe Ching Siu-tung règle les gunfights à la manière d'un ballet, David Wu prouve qu'il est l'un des monteurs les plus talentueux au monde, et le tout est magnifié par une caméra aux placements et mouvements complètement inédits pour l'époque, depuis copiés à chaque film d'action ou presque.
Et il y a, grâce à tous ses talents mis en oeuvre, une sorte de miracle sur pellicule, chaque scène est une toile de maitre qui peut être analysée à l'infini. Les marques du cinéma de Woo sont toutes présentes: les colombes, le mexican standoff... des détails indispensables à son cinéma et qui contribuent aussi à faire de the killer une oeuvre essentielle, une pièce maitresse du cinéma mondial.
:10: