[francesco34] Mes critiques en 2010

[Godfather]

Nope.

D'ailleurs si quelqu'un possède ce dernier montage...

[Heatmann]

ah alors la , hard target je l'aime bien moi et le Dc je l'ai vue et c'est pas une DC mais une workprint , woo a dit qu il aimait le montage cine , la workprint traine par hazard mais apporte rien , c'est meme mou , longuet pour rien , bref john a couper et rhtymer judicieusement , c'est juste qu un petit malin a mis la main sur une version avait la final .

sinon oui windtalkers en DC ( une vrai ) , c'est vachement bien aussi

[francesco34]

To the devil... a daughter (Une fille pour le diable)
de Peter Sykes

Film de 1976 de la Hammer (leur dernier film d'horreur), mythique maison de prod britannique, ce film de Sykes nous raconte l'histoire d'un culte satanique exercé par un prêtre excommunié...
Grande figure de la Hammer, Christopher Lee prète son rictus diabolique à ce prêtre pervers. Face à lui Richard Widmark joue un écrivain spécialiste de l'occultisme qui va se retrouver à enquêter sur ce culte. On retrouve également une toute jeune Nastassja Kinski (15-16 ans à l'époque) en "nonne du diable" malgré elle.
Le film a cette atmosphère étrange des films des années 70. On est finalement assez éloigné des standards de la Hammer en studio genre Dracula. Ici l'horreur s'ancre dans un contexte réel assez solide, et ce n'est que petit à petit que le film glisse vers le fantastique. On pense un peu à Rosemary's baby qui aurait rencontré un giallo (sans l'esthétisme d'un Argento quand même). Les effets visuels sont biens fichus, et les thématiques assez dures (accouchement, meurtre de bébé ou de la mère qui vient d'accoucher...).
Vraiment prenant.

7.5/10

[Godfather]

la workprint traine par hasard mais apporte rien , c'est même mou , longuet pour rien

D'après ce que j'ai pu lire ici et là, le duo de méchant est plus développé, y-a une scène coquine entre Van Damne et sa copine, Van Damne chanterait une comptine (?) et surtout les scènes d'action seraient plus longues et destructives. Le final notamment se rapprocherait de Hard Boiled !

[Heatmann]

euuu carrement pas , mais va y mate la si tu veut ( en plus la qualiter est vraiment mauvaise vue que c'est pas du tout une version finaliser approuver ) . ca rallonge juste des scens du final cut ,

[francesco34]

Princesse Mononoké

de Hayao Miyazaki

Cycle Fantasy et Mondes Merveilleux :

Dans cette série de critiques je vais aborder différents univers de fantasy ou de contes :

A la croisée des mondes - Cœur d’encre – Coraline - Dark Crystal - Harry Potter - L’histoire sans fin – La cité de l’ombre – Le dernier maître de l'air - La cité des enfants perdus – Le labyrinthe de Pan - Le secret de Moonacre - Le secret de Térabithia – Le seigneur des anneaux - Le voyage de Chihiro – Legend - Les chroniques de Narnia - Les chroniques de Spiderwick - Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire - Les enfants de Timpelbach - Peter Pan - Stardust le mystère de l’étoile - The princess bride - Princesse Mononoké

Mononoke Hime
Réalisé par Hayao Miyazaki(1997)

L’histoire : Dans un Japon médiéval où les anciens dieux et esprits luttent pour leur survie face au monde des hommes qui progresse invariablement, un jeune guerrier nommé Ashitaka, maudit par un démon-sanglier qu’il a combattu pour sauver son village, part en quête pour tenter de comprendre l’origine du mal qui le ronge. Il devra faire face aux deux mondes qui s’affrontent et cheminer sur une voix délicate.

La critique :
Il aura fallu près de trois ans pour qu’arrive chez nous ce grand chef-d’œuvre de l’animation. Il aura eu le grand mérite de faire connaître le nom de son auteur, et permis par la suite la ressortie de tous ses films injustement boudés chez nous (Nausicaa, Le château dans le ciel, Kiki la petite sorcière et Totoro). En effet jusque là, seuls Porco Rosso, et accessoirement Totoro étaient connus dans certains cercles d’initiés… Depuis Miyazaki est devenu une institution dans le monde entier, et que dire de sa notoriété dans son propre pays !
Princesse Mononoké est une des œuvres les plus adultes de Miyazaki (avec Nausicaä). Le film ne s’adresse pas aux enfants, et la complexité du récit n’en fait pas une œuvre abordable pour les plus jeunes. Mêlant vieilles traditions et légendes Japonaises et regard écologique, le message du film est limpide. Malgré tout ce n’est jamais avec un regard manichéen qu’il expose ses personnages, et tout comme Ashitaka qui doit accomplir sa quête sans juger les autres, il n’y a ici pas de gentils ou de méchants, juste des camps qui s’affrontent pour sauvegarder leurs intérêts et leur existence.
Avec des graphismes de toute beauté et une nature sublimée, Miyazaki nous emporte dans un voyage captivant, où des Dieux animaux gigantesques habitent des fôrets mystérieuses, et se battent pour l’honneur d’un clan… Face à eux les hommes et femmes de Dame Eboshi et leurs arquebuses, qui exploitent la nature pour leur propre survie, quitte à la souiller et la soumettre : bref la race humaine et les prémices de l’industrialisation.
Le film est passionnant de bout en bout, et la musique de Joe Hisaishi, dont le thème principal est désormais célèbre, porte la touche finale d’une grande fresque.

10/10

[Heatmann]

superbe , un de mes anime a l'ancienne ( 2D ) favoris , vraiment beau , adulte et juste classe , critique tres sympa a lire

[francesco34]

La légende du scorpion noir
de Feng Xiaogang

Cette légende du scorpion noir est un film déconcertant à plusieurs niveaux. Déjà le scorpion noir n'y a guère d'importance, et il n'y a aucune légende le concernant... juste une boutade pour signifier à quel point ce titre français est ridicule par rapport au titre original et anglais: The banquet. Titre fort de sens puisque c'est lors du banquet final que tout se dénouera.
Imitant Zhang Yimou, Feng Xiaogang se lance dans une grande fresque aux images somptueuses. Les décors, costumes aux couleurs vives, et images sont réellement sublimes. Mais c'est hélas une des seules satisfactions du film.
Se voulant digne d'une grande tragédie antique, avec un final où l'intégralité des personnages meurent, on n'arrive jamais à être totalement captivés. La faute à un scénario qui traine en longueur, à des combats finalement assez rares, parfois superbes mais parfois aussi proches du ridicule (le massacre des comédiens au début ).
Une surprise tout de même, une certaine abondance de sang utilisé de façon là encore très esthétique.
Le banquet final est loin de tenir ses promesses, et une nouvelle fois, au lieu d'en profiter pour nous livrer un combat épique, on assiste à un final Shakespearien avec poison et sacrifice. Ca aurait pu être beau, mais c'est frustrant... Et que dire de l'ultime fin, incompréhensible, avec un solliloque théatral de Ziyi Zhang avant une péripétie finale inexpliquée.

La beauté de l'objet rattrape quelque peu les ratés, mais on est loin de la grâce d'un Tigre et Dragon ou d'un Secret des poignards volants.

5.5/10

[francesco34]

Question aux référenceurs... ma note pour le film Une fille pour le diable (ou To the devil a daughter) est réf au titre français... j'ai lu une autre critique de ce film dans un topic - c'est d'ailleurs pour ça que je l'ai vu - , mais je ne vois la première note nulle part (au titre français y'a que la mienne, et pas de titre anglais dans la base).

[zack_]

Effectivement la critique de Johell était indiquée comme référencée mais pas de trace même dans une sauvegarde qui date d'y a un an (bizarre?) - c'est rectifié merci francesco

[Alegas]

Sin City
de Robert Rodriguez



Le film repose avant tout et essentiellement sur son côté graphique. Il y a là une dimension d'une originalité indéniable, fortement imprimée par le roman graphique de Frank Miller.
Co-réalisé par Miller himself, et avec également Tarantino, le film est un patchwork d'histoires se déroulant dans la ville du péché, (Ba)Sin City...
On suit ainsi 3 histoires, pas vraiment liées entre elles - si ce n'est des personnages transversaux - , et racontées par trois narrateurs: Bruce Willis, Mickey Rourke et Clive Owen.
Les parties en elles-mêmes sont d'intérêt inégal, et si celle avec Mickey Rourke est plutôt amusante avec un côté décalé, les deux autres le sont nettement moins.
Mais le film souffre de deux problèmes majeurs:
1. son parti-pris visuel est si fortement marqué qu'il peut rebuter. Ce qui est mon cas, au final je trouve l'ensemble relativement moche.
2. sa narration qui consiste à coller une voix-off en continu pendant les 2 heures de film (à chaque partie la voix-off est celle du personnage principal). Outre le fait que cette voix-off nous raconte souvent ce qu'on voit à l'écran, elle a également un côté exagérément agaçant.

Au final, les choix graphiques m'ont empêché de m'interesser clairement aux personnages, et l'aspect vieux polar ou film noir ne m'a pas paru s'adapter aux thématiques et à l'ultra-violence des histoires.
Heureusement qu'un incroyable casting réhausse le tout...

5/10

[zack_]

Outch ca plombe bien, j'aurai pas pensé qu'on puisse descendre le film à la moyenne
Je verrai ça en BD sur mon home quand il sera fini

[Scalp]

Sin City pour moi c'est vraiment le meilleur film de Rodriguez, alors oui il a juste fait un bête copier coller mais bon vu qu'il copie colle un masterpiece du comics ça le fait bien.

[Alegas]

The Social Network
de David Fincher



Avec une construction finalement assez brillante et une mise en scène très vive, Fincher parvient à rendre intéressant un truc qui ne l'est pas, ce qui finalement est un exploit en soi.
Parce que la création de Facebook (j'ai jamais cliqué sur ce site de ma vie!) et les batailles procéduriaires qui en ont suivies, je fais partie de ces gens qui en ont à priori rien à faire. J'étais donc assez surpris de rester intéressé pendant 2 heures de temps.
Fincher de façon amusante fait également un film de procès sans procès, puisqu'on ne dépasse jamais le stade de la conciliation (donc en amont d'un éventuel procès, là où des accords amiables et tractations financières sont en jeu).
D'ailleurs tout comme dans Zodiac qui se termine sur une donnée inconnue (qui est l'assassin?), The social network s'achève aussi sur une inconnue (la nature de l'accord entre Zuckerberg et Saverin).
Beaucoup de choses intéressantes dans ce film donc, comme ces clubs sélects des universités américaines, et le personnage même de Zuckerberg, paradoxe vivant, être associal qui créé le plus grand réseau social au monde...

7.5/10

[francesco34]

Sin City pour moi c'est vraiment le meilleur film de Rodriguez, alors oui il a juste fait un bête copier coller mais bon vu qu'il copie colle un masterpiece du comics ça le fait bien.

Comics et ciné c'est pas le même média...
Après il a fait le choix de coller au comics en le retranscrivant quasi "littéralement"... why not?
Mais franchement l'aspect visuel m'a d'abord intrigué, puis rebuté. Du coup au final je ne m'y sens que vaguement concerné.
Et pis cette voix-off
Les 5 points c'est vraiment le casting d'enfer, et la partie avec Rourke assez déjantée. Le reste c'est beurk