[Godfather] Mes critiques en 2010

[Heatmann]

pas d'accord sur hills have eyes , c'est pour moi le meilleur aja , le plus equilibrer et assumer, et pis c fout l'amande a l'original bien surcoter, moche et chiant

[Alegas]

Leatherface, Massacre à la Tronçonneuse III (Jeff Burr - 1990)



Apres l'excellente séquelle de Hooper, New Line reprends les droits de la série. Ça se sent des le générique qui ressemble énormément à celui de Nightmare on Elm Street qui nous montrait Freddy en train de se faire son gant. (bien sur ici, c'est Leatherface qui fait son masque )
Pour le postulat de départ, il ne faut pas forcement chercher les incohérences : alors que l'on est en train de découvrir les victimes de la famille, Leatherface et un autre membre du groupe arrivent à prendre la fuite et... se retrouvent dans une nouvelle famille. On aurait pu rêver mieux forcement !
Et la ca coince un peu aussi... car dans cette nouvelle famille, si ce n'est un personnage plutôt bien vu (la petite fille), les autres manquent vraiment de folie. Que ce soit Viggo Mortensen ou bien même son "frère" (qui tente un peu de reprendre un rôle semblable à l'autostoppeur ou Chop Top dans sa séquelle... mais en bien moins taré malheureusement), on reste bien éloigné des représentants de la première famille.
Autre problème un peu du même registre... la maison. Trop propre, trop classique, la aussi rien à voir avec celle du film original... on a forcement un peu de mal à se représenter que cette maison est presque un abattoir abritant une famille de cannibale.
Et forcement le dernier problème et certainement le plus important... on sent bien à quel point le film a été charcuté à l'époque. (merci à Metropolitan pour l'édition plutôt intéressante d'ailleurs). Et oui car on est loin d'avoir une version "intégrale" comme pourtant annoncé... il suffit de s'en persuader en regardant les scènes coupées en bonus. Toutes les attaques pouvaient être intéressantes (le charcutage de la fille au début, le coup de massue... ) mais sont copieusement coupées et au final assez peu impressionnant. Dommage, car on les visionnant à part, elles auraient pu avoir beaucoup plus d'impact.
Bon, en coté sympa, ça m'a fait plaisir de revoir Ken Foree dans un perso pas trop mal taillé pour lui
Enfin même si il sera à l'origine d'un autre problème, le final qui en l'état est quasiment (en étant gentil) ridicule. Alors que la encore la fin alternative était plutôt bien vu (et beaucoup moins optimiste)
Et puis, il y a quand même quelques très bonnes idées dans le lot.
Alors forcement, ce Texas Chainsaw Massacre 3 est loin d'être une bonne suite au film de Hooper et ce malgré les bonnes intentions du réalisateur qui a du faire face à un New Line voulant fortement aseptisé le film pour en faire une nouvelle série à la Freddy. (chose à mon avis impossible pour Massacre à la tronçonneuse) En se disant cela, le film n'est pas une catastrophe non plus...
Et Leatherface se laisse regarder sans déplaisir malgré une certaine frustration dans le fait que le réalisateur n'ai pu aller au bout de son entreprise. A découvrir pour les fans hardcore, les autres peuvent passer leur chemin.

6/10

[Heatmann]

ah ben tien , on a pas les meme notion et affiniter pour les film d'horreur , jl'ai trouver tres pourri ce TCM

[Dunandan]

Shaolin contre Ninja (Liu Chia-liang - 1978)




Ça se fritte au début, ça se bastonne au milieu, ça se combat à la fin et entre le milieu et le début, ça se bagarre tout comme entre le milieu et la fin.

Bref un film à tomber à la renverse avec ses nombreux combats dont la variété de style et de technique est tout bonnement hallucinante : mains nues, bâtons, lances, nunchaku, sabres, ninja etc...
Du coup, ça n'est jamais répétitif et Les (demi) frères Liu offrent un sacré spectacle devant et derrière la caméra avec tout le soin et le confort visuel que l'on connait (sens de l'espace, découpage, vitesse des combats, longueur des plans etc...)

De plus, le film est vraiment très amusant dans son début avec ce couple qui s'envoie le moindre truc dans la tronche pour un oui ou pour un non.

Et puis, ça a beau être de l'action non-stop, Liu Chia Liang n'oublie pas bien sur sa vision du kung-fu. Aucun mort, pas de sang, pas d'humiliation et des arts martiaux comme passerelle culturelle entre deux peuples que tout opposent (Chine et Japon).
Bref du bonheur !!!!!

Un Shaw Brothers à acheter ?? Sautez sur Shaolin contre Ninja !

8/10

[Scalp]

Il est pas dans mon top 10 Shaw celui là.

[Godfather]

Dans ton top 20 alors ?

mon top 10 :

1 Le Tigre de Jade
2 La Guerre des Clans
3 Retour à la 36ème chambre de Shaolin
4 La 36ème chambre de Shaolin
5 Le Sabre Infernal
6 Les 8 diagrammes de Wu Lang
7 Shaolin Vs Ninja
8 Intimate Confessions of a Chinese Courtesan
9 Le Justicier de Shanghai
10 Les 14 Amazones

et il m'en reste plein à voir (Super Inframan, The House of 72 Tenants, Buddha's Palm, Le Sabreur Solitaire, Le Secret des poignards volants, Vengeance ! ) et surtout plein à acheter !!!!

[Scalp]

Bon pas encore tous vu ( truc impossible ) mais j'ai toute la collection FR plus pas mal de Z3.

Mon Top 10 ressemblerais a un truc de ce style :

Le Sabre Infernal
La Rage du Tigre
La 36ème chambre de Shaolin
Le Justicier de Shanghai
La Guerre des Clans
The Convict Killer
Intimate Confession of Chinese
Vengeance !
Human Lantern
Retour à la 36 ème Chambre
La Vengeance de l'aigle de shaolin
Death Duel
Le Poignard Volant

[Godfather]

On avait dit Top 10 pas 13

[Scalp]

j'ai cité en vrac jusqu'à ce que j'ai plus d'idée.

[Godfather]

TONNERRE DE FEU (John Badham - 1983)



Du blockbuster 80's sacrément bien emballé par un John Badham alors au sommet de sa forme.

Une ambiance de thriller parano bien stressante durant les trois quart du film avec un excellent Roy Scheider tout en tension avant une dernière demi heure d'action non stop totalement décomplexée et sacrémént efficace avec longue poursuite en voiture survoltée dans LA, le Tonnerre de Feu qui affronte des F-16, des hélicos armées jusqu'aux dents.

Les scènes aérienne sont remarquablement filmées et hormis la musique clavier botempi ringarde le film n'a pas vieilli et se suit encore avec grand plaisir, le genre de truc qu'on est plus capable de faire aujourd'hui.

8/10

[Godfather]

Et le vent apporta la violence (Antonio Margheriti - 1969)



Seconde incursion dans le western d'un petit maitre du film d'épouvante gothique, Et le vent apporta la violence convainc beaucoup plus que son précédent Avec Django la mort est là. Il serait pourtant faux de les opposer radicalement, tant Margheriti reprend un certain nombre de motifs à nouveau les décors "minéraux", la vengeance seule contre tous, la trahison, l'aspect fantomatique du personnage principal), de manière générale plus aboutis ici.

Hamilton (Klaus Kinski) a été accusé à tort d'un crime et envoyé au bagne. Libéré par amnistie, il retourne se venger. Le pitch est du vu et revu, particulièrement dans l'univers spaghetti, mais le traitement visuel apporté par Margheriti sort le film du tout venant. Travelling très maitrisés, travail sur le son réussi, ambiance gothique, le film réserve quelques-unes de ces scènes qui demeurent en mémoire après visionnage, comme un final en hommage à Orson Welles dans une galerie de miroirs, le meurtre d'un curé continuant, muet, à jouer du piano en agonisant, ou encore les scènes fantasmagoriques autour de la cloche. Certes, tout cela est prévisible, exacerbé et parfois grossier, mais le talent du réalisateur emporte la mise. D'autant plus qu'à l'inverse du monolithique Richard Harrison, Klaus Kinski, dans le rôle principal, est ici ultra-charismatique, éclipsant sans problème une armée de seconds rôles fades et doté d'un visage halluciné déterminé. C'est d'ailleurs sa prestation la plus sobre que j'ai pu voir dans un western.

Une belle découverte

7,5/10

[Scalp]

faut que je le choppe celui là.

[Godfather]

Vu que tu sembles plutôt client du genre aussi, oui, je te conseille de le voir, je pense qu'il s'agit du haut du panier.

[Alegas]

Sugarland Express (Steven Spielberg, 1974)




Je ne l'avais pas revu depuis presque cinq ans.
Et même si j'en avais gardé un excellent souvenir, j'ai (re)découvert un grand film, tout simplement.

Passons la mise en scène de tonton Steven qui n'a de toute de façon rien à prouver (et puis que dire de plus sinon que ce type savait déjà manier sa caméra, composer du cadre ou utiliser la lumière ?).
Ce qui m'a le plus surpris c'est bien la maturité du film et des personnages.
Déjà, tout l'univers est là : des marginaux fuyants la bêtise et l'absurdité du pouvoir (Adultes ?).
Mais contrairement à ce que laisse penser la jeunesse de l'œuvre, Spierberg est tout à fait lucide sur la position des personnages. Conscient de l'issu de la course, ils la continuent malgré tout, parce qu'ils se savent qu'ils ne n'appartiennent pas au monde qu'on veut leurs imposer.
C'est là qu'il nous offre les meilleurs scènes du film : le drive-in avec bip-bip et coyote, l'arrivée à la maison des parents adoptifs, l'enfant des Redneck chasseurs refusant la fascination des armes... Comme sur bon nombre de ces films dits "commerciaux", partant d'un genre bien défini (ici, le road-movie), on se retrouve avec un tragédie au final.

Loin d'être un film à négliger dans sa filmographie, ce film annonce carrément la vague de ses comédies pessimistes sur la perte de l'innocence, la difficulté d'élever ses enfants... le tout, en se mettant à dos une certaine Amérique (qui s'en prendra encore plus dans la gueule avec 1941).

Si je devais faire un Top Spielberg, Sugarland Express se trouverait bien placer dans le peloton de tête.

8/10

[Dunandan]

Death Duel (Chu Yuan, 1977)




Certainement pas le meilleur Chu Yuan et donc la meilleur adaptation de Gu Long. Reste que l'équation Gu Long + Chu Yuan offre un résultat des plus réjouissants.
L'histoire est moins tarabiscotée qu'à l'accoutumé (on n'a donc pas 20 rebondissements à la minute), Derek Yee est moins charismatique qu'un Ti Lung (qui fait une apparition reprenant son personnage de Magic Blade) et la mise en couleurs de Chu légèrement moins sublimes que ces précédents mais il n'a pas à rougir.
Certains décors sont sublimes (la foret du début et la fin), la caméra sait mettre en valeur l'action, le rythme plutôt soutenu (surtout au milieu), les combats plus esthétiques et bondissants que crédibles et spectaculaires. Et puis y-a un paquet de guest Ti Lung donc, David Chiang ou Lo Lieh.

Et puis comme d'habitude, l'histoire est bien écrite avec le thème du destin et l'incapacité d'échapper à son passé (la frustration sexuelle est abordée de manière amusante aussi).

Donc, un chef d'œuvre si n'importe qui d'autre avait été le réalisateur mais qui devient un film mineur pour LE réalisateur de la Shaw Brothers.


7/10