[Scalp] Mes critiques en 2010

[Scalp]

Oula Lonely Hearts c'est quand même bien mauvais et Swat ce putain de PG13 nique bien le film.

[Heatmann]

bien aimer lonely hearts moi , gandolfini/travolta forme un bon duo , scott caan et jared leto supporte bien , joliement shooter , salma un peu tordue , ca ma plue .
ah ouai SWAT c'est blockbusteriser , grand public , pg qui fait chier, ca vole pas super haut ( du 6/10 ) mais ca me fait toujour plaisir ce genre de fillm , pis le sujet , le cast , l'entreinement , les intervention voila quoi

[Scalp]

3/10

Little Children de Todd Field - 2006

Croisemennt entre Desperate Housewives et American Beauty mais avec une approche prétentieuse qui se voudrait intelligente et sérieuse.
Ca raconte pas grand chose ( et ça dure pousse le vice à durer 2h15 avec des passages bien lourds comme l'analyse de Mme Bovary ), des quarantenaires qui se font chier dans leur vie (ben ouais ils baisent pas), du coup le sujet c'est des liaisons adultères dans une banlieue bourgeoise ( avec tout ces persos bien clichés, oh putain le mari masturbateur il est gratiné celui là et la voisin blondasse coincé du cul ), un truc pas bien palpitant quoi ( et pis se taper Kate Winslet alors qu'on a Jennifer Connelly à la maison ça peut relever de la SF ). Heureusement qu'on a le vilain pédophile pour représenter une lointaine menace, on suit donc ces 2 histoires en alternance sans être vraiment passionné.
La voix off omnisciente est insupportable a dire des choses quon comprend, on dirait Desperate Housewives et moi j'aime pas cette série merdique. Heureusement elle est très peu présente mais elle sert vraiment à rien, j'ai pas trouvé ça super bien écrit (c'est même con par moment), alors au début c'est pas trop nul mais on atteint des sommets avec la fin complétement débile, trop expéditive ( alors que le reste du film est bien lent ), très mal amené ( le skate WTF ) et beaucoup trop moralisatrice (faut pas tromper son conjoint) ou tout les fautifs sont punis et où le pauvre flic trouve sa rédemption.
La réalisation heureusement tient bien la route avec quelques scènes particulièrement bien réalisées, notamment tout le long passage de la piscine qui culmine avec le passage Jaws, le montage est souvent très inventif mais pas suffisamment pour me sortir de la torpeur.
Heureusement le casting est plutôt bon Kate Winslet est ultra convaincante, Patrick Wilson n'a rien a proposer niveau jeu il est juste un beau gosse ( il est bien meilleur dans Hard Candy qui reste de loin son meilleur rôle) mais c'est vrai que son personnage est particulièrement mal écrit, et pis il y a Jennifer Connelly donc ça c'est bien mais son personnage esr vraiment nul et dès qu'elle est a l'écran c'est sans intérêt,
Jackie Earle Haley et sa gueule de pédophile fait très bien l'affaire ( dommage par contre que son personnage soit filmé sans nuance : soit c'est un gosse teubé soit c'est un prédateur ).
Un film pour ménagère ménopausée.

[Moviewar]

Dans ses Yeux Juan José Campanella - 2009

Plutôt pas mal, avec par moment un mélange humour/thriller qui n'est pas sans rappeler le génial Memories of Murder, bon la partie thriller est quand nettement moins bonne ici.
La partie thriller est plutôt correct même si très simpliste ( l'aspect humoristique avec le personnage de Sandoval fait qu'on ne s'emmerde jamais ) grâce notamment au contexte social particulier qui régnait en Argentine à l'époque ( pour plus de détails voir le sympathique Bueno Aires 1977 ), mais ça patine un peu dans la deuxième heure après la grosse ellipse ( assez déçu par la fin bon même si elle est logique m'attendais a plus surprenant ) et ça manque véritablement de scène de tension ( à la rigueur la

mort de Sandoval en flashback est pas trop mal

, la partie histoire d'amour impossible ( mais pas trop ) est convaincante, bien plus que la partie thriller, une histoire d'amour pas niaise et sans pathos ça fait toujours plaisir a voir et le dernier plan tout en sobriété est très appréciable.
Le film prend son temps pour démarrer en posant bien ces personnages ( et en nous les faisant aimé ) et son histoire, ainsi les 10 premières minutes sont assez déroutante on ne sait pas du tout ou ça va nous emmener, le film jongle habilement entre le passé et le présent.
La réalisation est très classique ( et très élégante ) sauf bien entendu le monstrueux plan séquence ( truqué bien évidemment ) qui part du ciel pour arriver dans le stade et suivre pendant près de 5 minutes une course poursuite ( faut que je mate le making of ), un plan séquence qui de par son ampleur fait immédiatement pensé à celui de Snake Eyes pour l'ampleur de la séquence, a retenir aussi la scène d'interrogatoire du tueur et la réplique finale du tueur.
Les acteurs ont la part belle et tout le monde est très bon, bien entendu Ricardo Darin ( le seul acteur Argentin connu ) bouffe l'écran ( son personnage passe par toutes les émotions et il nous le fait bien ressentir ) mais tout les autres acteurs s'en sortent très bien mention au tueur et aux collègue alcoolique et gaffeur.
Pas sur que ça mérite un oscar mais ça reste un bon film.

7/10

[cine-emotions]

C'est un mini-honte, mais je n'ai pas encore Dans ses yeux

En revanche, Little Children est très bon, et ça souligne encore une fois, une excellente prestation de Kate Winslet !

[Alegas]

Tu me donnes envie de le voir ce Dans ses yeux.

Et je te rejoins sur Little Children. Ce film c'est un mélange raté de Short Cuts et de American Beauty, la voix-off est horrible et le mélange humour/drame est loin d'être mené avec talent. Dommage.
J'en retiens que 2 séquences : celle de la piscine et la scène de baise dans le sous-sol.

[Scalp]

Ouep Little Children ça se veut choquant intelligent et ça réussit juste à être chiant.

[Scalp]

The Underdog Knight Ding Sheng - 2008

C'est pas très bien ( en même temps quand on regarde le nom du producteur c'est pas une surprise : Wong Jing ), un Rain man version HK ou Liu Ye ( pas trop mal ) est un simple d'esprit qui fout des coups de tatane au méchants qu'il rencontre dans la rue et il croise Anthony Wong ( classe comme toujours ) qui est entrain de préparer un casse avec sa copine bombasse.
Ca se suit sans grand intérêt bon ça a le mérite de pas être chiant et de pas être trop long.
Pas grand chose à dire en fait, c'est un peu chiant, pas trop mal joué en plus de Ye et Wong on a l'excellent Yong You ( Red Cliff et Election entre autre ) et Yu Rong-Guang a un petit rôle.
Techniquement y a un jolie scope mais malheureusement les scènes d'actions sont pas terrible ( et peu nombreuses ), filmé trop près et pas super bien découpé ( et les fins de mouvement sont toujours cut ) et pis y a trop de ralenti à la con qui servent à rien si ce n'est masqué l'absence de capacité martial de Liu Ye, niveau esthétique ça ressemble pas mal au fight dans les films coréen.
A voir si on est fan de Anthony Wong.

4/10

[Scalp]

Mort d'un Pourri Georges Lautner - 1977

Film qui dénote un peu avec les Delon de cette période où il se cantonnait souvent dans le rôle du flic badass invincible, ici c'est un solide thriller politique au script très soigné, bon y a bien quelques petites longueurs et des légers soucis de rythme, on est pas captivé pendant les 2 heures du métrage mais c'est jamais chiant même si par moment ça manque quand même de réel tension ce qui est bien dommage quand on voit comment les rares scènes tendues sont très réussies.
Seconde adaptation d'un roman de Laborde par Lautner après l'excellent Le Pacha, à voir aussi en adaptation le sympathique Adieu Poulet.
Description sans concession ( et malheureusement sans nuance car ici tout le monde est pourri, enfin en même temps le tous pourri est pas vraiment éloigné de la vérité ) et pessimistes des hautes sphères du pouvoir ave une flopée de politiques et d'industriels véreux, ou tour à tour on essaye de tuer Delon, puis on le séduit pour pouvoir l'acheter, on suit donc le parcours de Delon, quidam qui par amitié par se retrouver lancé dans une histoire qui le dépasse car en couvrant le meurtre et le vol de documents de son ami il va s'attirer de gros problèmes, l'ambiance est pas à la légèreté c'est très pesant, la photo est très sombre ( on voit pas le soleil une seule fois ).
Comme toujours avec Audiard, ses dialogues rehausse considérablement le film ( bon monologue final de Delon notamment : "Certains élus du peuple vont connaître une petite traversée du désert, au pas de course, rassure-toi. Quand ils reviendront, ils se seront fait le masque républicain, comme les vieilles putes se font retendre les fesses" ) le propos se fait moins drôle et plus cynique.
Lautner s'efface derrière son scénario et livre un film très sobre, à retenir tout de même 2 scènes en vue subjective particulièrement réussi, l'arrêt sur image lors de la mort du méchant et les petites courses poursuites made in Remy Julienne ( seul passage d'action pur du film ).
Delon est bon mais pas exceptionnel ( on sent que par moment il récite plus qu'il ne joue ) mais qui au moins ne se la joue pas superstar ( alors qu'il est producteur du film ) est entouré d'un gros casting : Jean Bouise et Michel Aumont qui campe un duo de flic très perspicace et complémentaire, Klaus Kinski en politique énigmatique qui a droit a un super monologue malheureusement son rôle est trop furtif, Julien Guiomar assure dans son beau rôle d'enculé, Ornella Muti ( là un peu pour faire jolie quand même mais elle le fait bien ), Stephane Audran en femme alcoolique est convaincante et on a même la muse de Lautner ( et compagne de Delon à l'époque ) Mireille Darc a un petit rôle comme souvent.
La musique de Sarde tantôt jazzy tantôt dépressive est très agréable.
Le genre de thriller qu'on avait souvent à l'époque, là à part Une Affaire d'Etat (qui commence à dater) on peut pas dire que ce soit vraiment la joie, et vu que je suis pas un très grand fan de Lautner c'est pour moi un de ses meilleurs films.

"Objectivement est une locution foireuse dont je n'ai que foutre",
"Attends ! Tiens écoute, on sonne à la porte. Je te rappelle - Ne raccroche pas ! Si j'entends des coups de feu, je ne mettrai qu'un couvert"
- Beaucoup de politiciens, d'aimables clowns, quelques duchesses, pas mal de putes... La qualité française quoi!
- A vingt ans j'entrais dans une banque avec un flingue. Dix ans plus tard, j'entrais au Crédit Lyonnais avec des références bancaires. Pour en arriver ou j'en suis, il en a fallu que j'arrange des coups... que j'en déménage des mecs

7/10

[Scalp]

Ebola Syndrome Herman Yau - 1996

1 an avant la retrocession Herman Yau se lâche en pensant qu'il réalisait là son dernier Cat 3, et à la production on retrouve ce garant du bon gout qu'est Wong Jing.
Du Cat 3 pur premium, c'est pas spécialement gore ( enfin y a quelques séquences et notamment une autopsie bien crados, le reste c'est suggéré avec du bon petit bruitage mais on voit rien ) mais c'est complétement immoral, décadent et jusqu'au boutiste ( le dernier plan est génial ), ça pousse le mauvais gout dans ces ultimes retranchement avec un Anthony Wong qui campe un obsédé raciste, grossier, libidineux, sale, scato, sexiste, meurtrier, cannibale, idiot et qui est THE man sur 10 millions qui survit au virus Ebola, l'homme dans sa dépravation la plus totale, oui il est tout ça à la fois ce qui le rend bien totalement dangereux ( même en fait c'est un brave gars qui se venge juste sur la société ) , il en fait des tonnes pour notre plus grand plaisir.
Dans le film personne n'est épargné et tout le monde meurt dans d'atroce souffrance, les séquences avec la caméra montrant les microbes dans la bouche de Wong sont bien marrante : ( seul plan inventif du film, le reste du temps Yau se contente de poser sa caméra et les 50 morts du virus ebola sont tous filmé pareil )

Le film accumule les scènes chocs : le viol de la femme atteinte du virus, les bons petits hamburger, les scènes de cul sont toute en finesse avec du dialogue de compète ( et ce dès la première seconde du film ), niveau cul ça fait donc pas dans la finesse avec notamment la petite branlette dans le quartier de viande ou encore du viol de femme au bord de la mort ( alors qu'au départ ça partait du bon intention, il voulait l'aider ).
Bon malheureusement quand ça essaye de raconter une histoire ça se vautre un peu, ainsi la partie Sud Africaine souffre de longueurs un peu chiante ( toute la partie dans le village africain est bien casse couille ).
Bon le casting on va pas s'attarder dessus car tout le monde à part Anthony Wong est mauvais, mention tout de même à tout les acteurs anglais qui sont pas mauvais à moitié.

A.Wong tentant d'échapper au flic en crachant sur tout ce qui bouge

Ebola Syndrome on dirait un peu Alerte mais en fun et pas chiant, bon clairement réservé à un public plus qu'avertit ( quoique en le vendant comme une comédie débile ça peut le faire ).

6,5/10

[Heatmann]

C'est quoi ce film , ca a l'air bien

[Waylander]

Putain comment tu déconnes d'avoir mis 5.5 à 1492. T'as même mis plus à Robin des bois.

[Scalp]

Oue bein je préfère Robin des Bois, sérieux 1492 a part quelques magnifiques plan j'ai trouvé ça vraiment pas génial, je détaillerais dans ma critique.

[Heatmann]

ben moi le robin ( en DC ) j'ai vraiment bcp aimer a la maison en Bluray sur la canaper , j'ai pas d'inspiration et le temp pour une review en ce moment , mais un bon 7.5 facile , vraiment j'ai vue aucun des reproche , ou peu et pas si flagrant ou genant , que vous lui avez fait . j'ai pris grand plaisir .

1492 je le reverrai avec le blu qui arrive , mais j'en ai un souvenir bien frais et j'aime bcp aussi

Ridley , can you dig it ?

[Scalp]

6/10

Nevada Smith de Henry Hathaway - 1966

"The kid's creepy. He ain't human! He doesn't kill people; he executes them. Yeah, he executes them!"

Filmo pléthorique que celle de Hathaway, mais voilà on peut pas dire qu'il a vraiment un film qui sort du lot. Ses films noirs sont clairement oubliable, si on compare avec les meilleurs films noirs y a clairement pas photo, ses westerns ça alterne entre le sympa et le dispensable et pour moi son meilleur film c'est un de ses moins connus : Rawhide, un Garden of Evil c'est super beau mais c'est bourré de trucs qui saoulent, sa fin de carrière il fera le yesman pour John Wayne avec une liste de mauvais films impressionnantes (faut vraiment pas être exigeant pour trouver True Grit sympa notamment).
Ici il se retrouve avec Steve McQueen pour une histoire classique de vengeance, McQueen va se venger un par un des tueurs de ses parents, on est dans un pitch de film rital comme Sentence de Mort ou La Mort était au rendez vous ). Mais voilà on est pas chez les italiens donc le film ne va pas juqu'au bout de son nihiliste, je trouve que la fin ne colle pas avec le personnage, surtout vu comment il tue le prisonnier désarmé et qui le supplie, ce passage est vraiment sombre avec McQueen qui prend même du plaisir à tuer, bon c'est vrai qu'il laisse quand même Malden a une mort certaine mais il ne va pas au bout de sa vengeance, et je crois pas à il a ouvert les yeux avec le temps, non il veut se venger et il va pas au bout, fin de merde.

Le film est donc découpé en 3 parties assez distinctes ( tant au niveau du contenu que du visuel avec des paysages vraiment différents on passe du désert aride à la Louisiane ), toute la première partie suit l'apprentissage de McQueen qui va se transformer en vrai cow boy ( ça met du temps à vraiment démarrer, jusqu'à la rencontre avec le vieux qui va l'entrainer c'est même un peu longuet ) et retrouver Landau, puis le film prend un virage surprenant avec un long passage dans une prison du bayou et quand je dis dans le bayou c'est dedans, la prison est au coeur des marécages et ça apporte un réel plus au film qui jusque là ne se démarquait pas trop, de loin le meilleur passage du film ( dommage qu'on ai droit à une ellipse pour conclure son évasion ) et la 3 ème partie est donc consacré au dernier méchant à buter avec comme point culminant une excellente scène ou Malden provoque McQueen. Le passage dans Bayou donne une vrai cachet au film et fait qu'il ne tombe pas dans l'oublie des multiples westerns de l'époque mais malheureusement c'est juste 30 minutes de métrage.
Dans l'ensemble c'est bien réalisé, le scope est pas spécialement beau mais les scènes d'actions sont bien branlées ( y en a que 2 en fait : le passage assez impressionnant avec les vaches et l'attaque finale du convoi ) et le passage dans le bayou est sublime. Lors du passage avec les vaches on reconnait bien le McQueen qui fait lui même ses cascades (le mec se fait vraiment piétiner par les vaches, bon c''est un petit accident de tournage ceci dit).

Steve McQueen est censé être un métis de 18 ans, bon métis à la rigueur mais putain 18 ans faut pas abuser il est beaucoup trop vieux pour le rôle, il a jamais le coté candide, il est aussi candide que Rocco sur un tournage, ça fonctionne pas et ça handicape vraiment la première partie du film ou il est censé être un tout jeune homme et du coup le voir agir comme un jeune naif ça fonctionne pas trop, il colle jamais au personnage, a partir du Bayou on retrouve le McQueen que le connait mais je me demande à quel moment il se sont dit que McQueen dans un rôle d'ado ce serait crédible, dans le rôles des bad guy on a du beau monde Karl Malden assure bien, même si il joue pareil dans tout les films et Martin Landau on le voit pas longtemps mais ça fait bien le taf. Arthur Kennedy a droit au meilleur passage du film, Brian Keith est bon en père de substitution par contre dommage de faire réapparaitre son personnage 30 secondes vers la fin ça sert à rien et c'est plutôt frustrant.
La musique est sympa sans plus.
Dans le top 3 de Hathaway mais comme je le dis en préambule, je trouve pas sa filmo bien marquante donc ça veut pas dire grand chose, après ça reste un film agréable mais y a trop de scories pour prétendre à plus que sympa.