Non mais là c'est pas jeu Coréen, c'est du jeu tout cours. C'est pas ridicule, ya pas de dialogues pourris ni de surjeu ou d'humour asiat. A moins que je m'y fasse comme tu dis. mais là j'ai vraiment envie de voir Memories of murder. C'est vraiment le seul titre que j'ai à l'esprit pour le moment afin de compléter un peu la maigre culture ciné asiat que j'ai. Et bien sur le prochain film du real de Bittersweet que j'attend avec impatience. Après les trucs d'épées tout ça j'aime pas trop sauf si c'est poétique bien shoot comme Tigre et dragon. Les trucs historiques bah ya Trois royaumes que j'ai pas encore vu en "vraie" version. Mais j'avais bien aimé déjà la version de merde (6/10) donc bon ça peut que être bien meilleur en 5h de film
Et je lis trop de bonnes critiques des ELECTION. Faut que je m'y mette.
Pourtant la première critique qui sort du jeu coréen quand on a pas l'habitude ( à tort donc ) c'est qu'ils sont en surjeu systématique enfin bon Song Kang-Ho pour moi c'est actuellement un des meilleurs acteur du monde, y peut tout jouer.
Memories of Murder franchement je pense que tu vas aimé ( par contre y a un peu d'humour débile avec des flics complétement à la ramasse ).
Election aussi tu devrais aimé et dans celui là c'est du ultra sérieux et assez exigeant quand même.
Pour les flics à la masse c'était déjà le cas dans Public enemy et ça m'avait saoulé justement. Après, pour l'acteur que tu cites ouais même si je le connais pas assez le mec est clairement balèze. J'ai Thirst à voir aussi. bon Old Boy m'avait déçu je flippe un peu de Thirst mais bon c'est du fantastique, vampire etc...ça m'attire un peu quand même. Surtout vu vos avis.
Pour le coup Antartic Journal j'avais trouvé ça bidon je comprend que way ai aimé grâce à l'ambiance polaire mais l'intrigue est naze on voit venir les mort un à un, l'aspect fantastique moi ça m'a gavé.
Par contre clairement faut que je chope le dernier bouquin de Dan Simmons et vivement le prochain Del Toro qui tourne autour du même sujet
En même temps c'est super rare les films où les morts on les voit pas venir... Et puis de mon cote je fais pas de ce genre de détail un gage de qualité. Pour ce film surtout où clairement on s'en fout des morts qu'on voit arriver (et encore yen a deux je les ai pas vu venir). Mais le côté fantastique n'est justement là que pour augmenter l'intérêt du film et son mystère. En réalité plus je pense au film plus je me dis que c'est une esbroufe: ya rien de fantastique dans le film. C'est qu'un élément bien placé pour mettre le doute et nous faire ressentir la folie qui commence à pénétrer ces hommes. Et puis c'est bien réalisé et super bien joué. Ça c'est du vrai fantastique : aucune réponse, mystère total, le tout dosé léger pour pas saccager la profondeur des persos et du film. Mais bon t'avais aussi trouvé bidon Dans la brume électrique.
Cette 3ème vision m'a laissé sur une petite déception : je trouve les premières 40 minutes un peu longues et trop bavarde.
Pour continuer sur les petites défauts : les sfx vraiment moyens (mais bon ça c'est le budget on peut pas en vouloir à Darabont) et le casting pas tip-top. Autant l'actrice Laurie Holden est vraiment excellente dans ce film autant Thomas Jane est un peu en retrait, je le trouve vraiment fade et puis le reste bon bah ya quelques seconds couteaux habitués des Darabont mais ça vole pas bien haut niveau interprétation.
Voilà c'est tout le reste c'est que du bon.
Darabont bouge bien plus sa caméra que dans ses deux premiers films et c'est souvent que l'on peut avoir de petites séquences caméra à l'épaule, zoom/dézoom et c'est vraiment immersif surtout dans les passages brumeux où là clairement le réalisateur a tout misé sur l'ambiance sonore/visuelle avec un rendu très fluide de cette caméra qui tourne autour des personnages (c'est même à se demander s'ils voyaient la caméra..).
Les musiques d'ambiance de Mark Snow sont assez bonnes dans l'ensemble (surtout le thème principal, le premier à être entendu dans le film) mais par la suite , lors de scènes où ça bouge un peu il y a trop de sonorités électroniques et c'est un peu en décalage avec le film je trouve.
Malgré un début qui met du temps pour vraiment rendre le film intéressant, le scénario est brillant par ce côté "Etude du comportement humain" à l'aide d'un hit-cols assez peuplé et d'une longue et pénible "conversion" religieuse. Enfermés dans un petit supermarché des dizaines et des dizaines de personnages vont se confrontées les une aux autres ainsi que leurs convictions respectives. Entre la religion l'espoir, le rationnel, la fatalisme etc...etc... il n'y a qu'un fossé et il peut être franchi aisément grâce (à cause) de la Peur. La peur affaiblit et la faiblesse nous rend malléable. C'est là que nous sommes facilement manipulables et crédules.
Le film va très loin , à l'extrême même quand la foule hystérique s'empare du jeune militaire et que le boucher le plante 3 fois puis le mec est porté à bouts de bras par plusieurs personnes pour être menés jusqu'à l'extérieur, donné ne pâture à la Brume..cène choquante, violente et très bien interprétée par le jeune (qui est le héros utilisé pour le Pouvoir de la Force Star Wars le jeu vidéo et il avait joué dans Battlestar Glactica aussi)
En écrivant The Mist, Stephen King accomplit surtout une superbe métaphore/analyse du genre humain confronté à la peur de l'inconnu. Comme le dit un des employés du magasin " La société fonctionne tant qu'on peut appeler les secours". Livré à nous-mêmes que ferions-nous ? Je trouve que le film explore très bien ce thème ainsi que celui de l'espoir : doit-on affronter les problèmes ou les fuir et s'en préserver? C'est largement le gros dilemme du film. Entre ceux qui veulent sortir et risquer leur vie pour la sauver (sic !) ou rester et attendre l'inéluctable mais psychologiquement être plus serein grâce à ce qui protège (murs, vitres et présence humaine).
Les personnages du film sont pas très bien exploités ni superbement écrits mais là encore ce n'est pas l'effet recherché : on suit des hommes et femmes "cloitrés" d'un danger inconnu et invisible. La première demi-heure du film longuette bah finalement c'est aussi dans cette parti ue le suspens grimpe : orage assez violent, brume sur le lac le lendemain, des militaires s'agitent, on sent que quelque chose ne va pas et tout ça est lié. Darabont sait titiller notre intérêt The Mist c'est un peu le genre de film plus t'avance dedans plus il devient bon et intense.
Visuellement la photo est assez sobre et c'est surtout l'ambiance sonore/musical et la brume qui foutent vraiment la pression.
Ajoutons à cela une fin tragique, traumatisante et marquante sur fond de The Host of Seraphims de Dead Can Dance (choix auquel je me serais jamais attendu et qui colle à la perfection avec les images et le sort final des personnages) et on a un film de genre excellent. Par rapport à la nouvelle la fin est différente :
normalement il n'aurait du resté que le fils et le père dans la voiture, sur la route, avançant inlassablement et FIN. Darabont lui va bien plus loin dans sa réflexion: l'espoir devrait nous faire aller jusqu'au bout coute que coute. C'est la fatalité qui va s'emparer de nos protagonistes "on a plus le choix". Thomas Jane croisant le regard de la femme du début qui n'avait pas hésiter à sortir seule pour aller de l'avant, affronter l'inconnu pour sauver sa progéniture. Cette même femme n'aurait pas abattu son enfant dans la voiture. Elle aurait continué. Cette fin est vraiment bien mise en scène, la musique, le jeu de l'acteur principal etc...tout est parfait. Le genre de fin qui marque à vie tellement le cinéma ne nous a jamais habitué à des fins comme celle-ci. Un autre réalisateur aurait mis une belle fin où tout le monde est sauvé. Surtout le gamin donc ouais Darabont là il a joué la carte du mec qui veut se démarquer, qui veut monter qu'il vend pas son fion pour de la happy-end et
c'est clair qu'après deux films plus conventionnel mais beau mais gentillet avec The Mist il signe une nouvelle adaptation de King vraiment poignante et qui ne peut laisser de marbre. On regrettera juste pour ce réalisateur d'avoir manqué de moyens pour quelques SFX et pour la photo un peu trop convenu.
Le monstre final tout droit sortit d'un livre de Lovecraft. Le cri qu'il pousse et l'ambiance sur ce passage sont vraiment hypnotiques
Quelques douces notes de piano. Le son des poings qui frappent le sac. Le noir profond qui entoure la boxeuse solitaire.
Le film est construit sur cette base. Jamais avant ce film d'Eastwood la Boxe n'avait eu droit à un tel hommage et ce même avec Raging Bull et Ali. Ici, le réalisateur plante un décor attachant : une salle d'entrainement vaste, à l'ancienne, crasseuse, où chacun peut venir s'entrainer. Entretenu par un vieux boxeur à la retraite (Morgan Freeman) et dirigé par un entraineur professionnel (Eastwood) c'est dans cette salle que les évènements importants ont lieu. C'est ci que les perosnnages prennent leur ampleur, se rencontrent et se confrontent. C'est aussi ici qu'ils vont suer, qu'ils vont nouer des liens indescriptibles. Eastwood/Swank, père/fille et même plus ambigu sur un petit passage "si tu gagnes c'et moi qui te demande ne mariage..et le regard ambigu de Swank...).
La Boxe est magnifiquement décrite et l'hommage est d'une profondeur sans égale: l'entrainement de Swank pour qui ce sport est tout : un mode de vie même plus qu'un sport qui défoule. On voit quelques petits éléments essentiels : jogging, corde à sauter, sac de frappe, poire, patte d'ours, double end bag etc...
Le lieu est tellement bien filmé, on voit tout, on comprend tout on pourrait presque connaitre la salle par cœur et deviner où se déroule telle ou telle scène. La gestion de l'espace est incroyablement réussit. Que dire de la photographie académique mais sublime où les noirs denses et profonds deviennent le point central artistique du film. Ce noir entourant un ring de Boxe où les spectateurs se perdent. Les boxeurs sont au centre et l'évènement pugilistique peut commencer. Un combat intense où la force est aussi essentielle que la rapidité, l'endurance, le jeu de jambes et bien évidemment la résistance. Encaisser les coups, esquiver, épuiser l'adversaire ou au contraire ne lui laisser aucun répit , technique de la boxeuse du film. Mettre les adversaires KO au premier round. Une fille entourée par une vie merdique, pauvre, une famille répugnante et c'est dans la boxe qu'elle peut s'évader. Elle ne lâche pas l'affaire, ne se démonte pas même quand on lui dit qu'elle est nulle, elle est motivée et vise haut et comme le dit Mohammed Ali " Ce n'est pas prétentieux que de viser haut" , c'est comme ça qu'on atteint des sommets. Et quel sommet : trop âgé pour pouvoir bénéficier d'un entrainement professionnel, elle va quand même persuader un vieil entraineur de la prendre sous son aile. Entraineur qui sors d'une déception car abandonné par son poulain qui n'avait plus la patience d'attendre 1 an de plus pour que son entraineur l'autorise à combattre pour le titre.
Le personnage est aussi torturé: sa fille ne lui parle plus et les lettres qu'il envoie lui sont retournées. Swank quant à elle il n'y avait que son père qu'elle aimait vraiment et il est mort. Les deux se rencontrent au bon moment et leurs histoires se lient parfaitement c'est aussi ça qui est merveilleux.
Morgan Freeman bras droit d'Eastwood mais aussi grand frère pour Swank c'est à travers lui que tout le message du film passe. C'est une sorte d'intermédiaire importante entre les deux protagonistes principaux. C'est un messager, un conseiller, un frère, un second entraineur et un père spirituel dans le film. L'interprétation de tous les acteurs et vraiment poignante, touchante et on atteint vraiment une profondeur d'écriture et de soin tellement magistrale que malgré la réalisation académique le film porte en lui l'âme d'un grand film, d'un chef d'oeuvre.
Les combats de boxe quant à eux n'ont rien d'exceptionnels mais ça colle avec la sobriété classique du film. Les rounds sont rapides, ce n'est pas le but du film et Raging bull et Ali on peut pas de toute façon pas faire mieux donc Eastwood privilégie forcément l'histoire, l'évolution des personnages. Il y a tout de même la confrontation avec l'Ours bleue qui est assez impressionnante : l'actrice est flippante, charismatique et son entrée sur le ring est ambiancé par une musique assez sombre.
La fin serre la gorge. On retient nos larmes. On est anéantit de voir ce destin -pour lequel on s'était passionné- sombrer, devenir immobile et presque inerte. C'est une torture de voir la vie continuer sans la boxeuse, sans "Macushla". On s'efforce de croire en un rétablissement, une opération mais non. L'inévitable est là. La vie n'a pas plus de sens et c'est sans y croire qu'ils parlent de finirent leurs vies ensembles, dans une cabane... Gros message sur l'euthanasie auquel Eastwood donne une vision simpliste pour certains mais "humaniste" pour d'autres. On finit le film avec la signification du nom de boxeuse donné par Eastwood à sa protégée....
Un mot sur les musiques très simples, beaucoup de piano et quelques passages à la guitare sèche, ambiance très posée et le tout emporte pourtant littéralement l'âme.
Un des films les plus émouvant et les mieux écrits de ces 10 dernières années.
Space-opera moyen où se côtoie pourtant un visuel et des SFX assez sympas et un univers qui ne fait pas brouillon mais le tout n'est pas porté par un scénario et des acteurs assez convaincants. L'histoire est minable, les personnages sont tous de purs clichés quoique le bad guy est vraiment intéressant et l'acteur qui le joue est assez bon : Chiwetel Ejiofor.
La fille (perso principal) est inutile et sa souplesse n'est là que pour affirmer un certain vide dans le scénario. divertissant certes mais ça s'arrête là. Star Trek de J.J avait au moins le mérite d'être visuellement aboutit , un bon casting et d'avoir une mise en scène efficace et des musiques grandioses. Bon le scénar était pas top non plus.
Bon sinon il y a de bonnes scènes de batailles dont une spatiale vraiment bien.
Les personnages ne sont pas du tout clichés et dans l'ensemble très bien interprétés. Nathan Fillion est génial. L'univers est très cohérent. Serenity c'est un très bon condensé de la série restée malheureusement inachevée "Firefly", qui était elle même excellente. En matière de Space opéra, c'est un film très honorable matiné d'un petit zest de gore, ce qui est particulièrement rare dans le genre.
l'antihéros, le héros , la gonzesse qui kiffe le héros, la fille mystérieuse "élue", le vieux sage, etc....bah si c'est des clichés. Après ya deux trois détails en eux qui font que ce ne sont pas totalement des clichés mais globalement c'est du space opera de seconde zone, sans vrai budget, avec un scénario tou ce qu'il y a de plus bidon et ok visuellement et niveau mise en scène c'est pas à jeter mais il reste pas grand chose (et même sur la réal on a vu 100 fois mieux dans le même genre.... tu te regarde SW, Battlestar ou Star Trek et t'as déjà le haut du panier dans le genre space opera alors Serenity à côté ça passe pour du bas de gamme). Les scènes de combats sont quand même réussis (je parle des corps à corps entre la fille et les méchants).
J'ai dit que c'était honorable, pas que c'était à la hauteur des exemples que tu proposes. D'ailleurs il n'est pas très juste de comparer un film avec des sagas, qui ont eu de nombreuses années, voir des décennies pour développer la cohérence de leurs histoires, pour imposer un style et une mythologie. Dans le bas de gamme du Space Opéra, il y a "Starcrash", "Le trou noir", "Galaxina", "Dark Star", "Perdus dans l'espace", "La Bataille des étoiles", "Barbarella" ou "Galaxy Quest"... et j'en passe, mais certainement pas Serenity.
A moins que je m'y fasse comme tu dis.
