Heatmann a écrit: j'ai en bien mauvais souvenir de serenity apres par rapport a star trek ,je sais pas trop , j aime pas trop le jj abrams a la 2em vision ...
Essaye FireFly la série d'origine de Serenity c'est 10x mieux!!!
Bah le film est bien. Alors largement imparfait certes mais ya franchement un "truc" qui scotche : loin de tout manichéisme, on est vraiment concentré sur le destin de 3 frères pendant le conflit Algérie/France. C'est bien joué (mention à Roschdy qui se tape une putain de gueule, le mec a clairement un charisme de malade mais le personnage est pas super exploité. Debbouze nickel voir même surprenant sur une scène ou deux où je me suis dit"ah ouais? le mec peu vraiment bouffer l'écran si on le dirige bien et Sami Bouajila est juste incroyable mais tout cela aurait méritait plus de profondeur parce que c'est sous exploité à mort).
Le film se perd aussi parfois dans des dates, des lieux, et le spectateur lambda qui ne connait rien du sujet pourra vite être totalement perdu. Un texte explicatif (de coutume dans ce genre de film) aurait été justifié et intéressant pour bien comprendre et situer le film. Le montage du film est mal géré on passe trop vite d'un truc à u nautre ça prend jamais le temps de développer des personnages et même la rencontre entre Bouajila et le flic elle manque énormément de saveur, de réparties et d'envergure. Ya aucune tension, les répliques sont mauvaises, et ce ne sont pas le peu de discours que prononcent les pros-FLN qui vont réhausser le niveau tellement c'est basique "Ouais c'est pas bien ce qui se passez chez nous faut se battre" bon on a clairement entend dix fois mieux. On connait à peine les revendications au final. et que dire du final... C'est vraiment envoyer à l'arrache, ça finti en deux secondes et j'ai vraiment eu l'impression d'avoir vu un truc qui m'a rien appris et vraiment sans passion. On dirait même pas que ça a été fait avec amour. Même ma note est pas cohérente avec ce que je pense du film.
Autre défaut majeur le manque d'intensité dramatique et d'émotions. Sur ce plan le film est fade à l'extrême et la mise en scène académique n'aide pas à se rattacher à ne serait-ce qu'une scène poignante. Je n'ai pas une seule scène dans la tête qui m'aurait vraiment marqué. Peu de musiques, une mise en scène plate et sans surprises. Ça manque de panache, d'esprit mais c'est tout de même bien joué.
de 7/10 que j'ai mis dans le classementt 2010 je passe à 5/10.
waylander a écrit:. Sur ce plan le film est fade à l'extrême et la mise en scène académique n'aide pas à se rattacher à ne serait-ce qu'une scène poignante..
> Le film se perd aussi parfois dans des dates, des lieux. > Le montage du film est mal géré on passe trop vite d'un truc à u nautre ça prend jamais le temps de développer des personnages. > Ya aucune tension, les répliques sont mauvaises. > On connait à peine les revendications au final. et que dire du final... > C'est vraiment envoyer à l'arrache, ça finti en deux secondes. > Un manque d'intensité dramatique et d'émotions.
waylander a écrit:. Sur ce plan le film est fade à l'extrême et la mise en scène académique n'aide pas à se rattacher à ne serait-ce qu'une scène poignante..
Je vais me faire buter mais j'ai trouvé cet anim d'une simplicité tellement flagrante que je me suis franchement fait chier: autant sur le fond que la forme que je trouve pas transcendante : niveau dessin et couleur on a vu bien mieux. Après ya pas non plus une grande recherche de plans etc... Vu le culte et le rang du film je m'attendais à un truc inouï, d'une beauté hallucinante, une magie opérante etc...mais là non ça m'a pas parlé ni touché. Trop enfantin à mon gout et un univers trop décalé, trop "étrange" où tout s'enchaine et pour relier tout ça faut y aller... La poésie est bien présente mais c'est de la poésie banale je dois dire et là je comprend pas le succès critique. Idem pour les musiques que je trouve trop "facile". Touchantes mais pas recherchées quoi. Enfin on est loin de Mononoké qui boxe pas dans la même catégorie certes mais qui avait le mérite d'être violent, adulte, sombre, dépressif, au dessin majestueux, des personnages bien écrits etc... Chihiro c'est du conte à la Lewis Caroll et j'ai jamais accroché à ce genre de trucs. Ça part dans trop de sens pour mon cerveau : un monstre, une apparition ici, un truc bizarre arrive et puis un autre, et tout ça forme une hystérie qui me fait peur. Ajoutons à cela un fond à côté duquel je suis passé et je me retrouve le cul par-terre à me demander si je suis pas entrain de perdre mon âme d'enfant ou si le nom de Myazaki vend bien trop les films du mec à l'avance comme étant des chef d'oeuvres alors que si le nom était différent personne aurait dit autant du bien de cet anim. Enfin en tout cas ce genre de délire c'est du vu et revu , je vois rien de neuf, pas de prises de risque et c'est loin de rendre justice au maitre en le citant comme son meilleur quand on voit Nausicaa ou Mononoké qui ont des sujets plus matures, plus difficiles d'accès au cinéma.
Bon ya quelques dessins sympas, une certaine ambiance, et on ne peut pas passer à côté d l'imagination sans bornes du mec qui a inventé l'univers du film. Mais bon ça me trou pas le cul.
Déjà happé par l'ambiance visuelle et sonore ainsi que la musique de Kenji Kawai (qui signe une soundtrac expérimentale digne d'une descente aux Enfers vraiment angoissante, inquiétante, on a vraiment l'impression de toucher le fond, de vivre l'insoutenable ....), j'étais bien parti pour apprécié ce film et c'est bien plus qu'un simple petit film sympa. La comparaison avec The thing est obligatoire : l'environnement du film est le même pas du tout exploité de la même façon :
Antartic journal explore comme jamais auparavant une Antarctique "vide" et illuminée par un soleil quasi permanent. Les hommes se déplacent à pied avec tout leur matériel dans des luges et doivent parcourir des milliers de km pour rejoindre un point: Pole d'inaccessibilité.
Sur le chemin, des soucis vont commencer: matériel défectueux, la sentiment de solitude, le jour permanent, le froid, la démotivation, l'entêtement du chef (joué par Song Kang-Ho : une interprétation en or ) et un physique à rude épreuve qui peine à trouver le fluide nécessaire pour continuer.
Balise argos, vivres pour plusieurs semaines, les personnages sont seuls et livrés à eux-même dans un no man's land de l'extrême.
Le début du film nous montre les certains dangers du lieu dans lequel évoluent les protagonistes et par la suite ont peut les voir vivre comme une petite communauté, s'amusant et évoquant des souvenirs. Le personnage principal (acteur cité au-dessus) est clairement étrange : on sent que quelque chose l'anime bien plus que ses collègues. On sent qu'il est envouté/terrifié/obsédé par l'Antarctique : il n'en est pas à sa première mission.
La voix-off qui annonce l'heure de la scène, le jour, combien de jours avant que la nuit arrive etc..ça renforce vraiment la difficulté et la lenteur du convoi d'hommes solitaires perdus en plein désert de glace.
Le film est oppressant et c'est très fort car la film se déroule pourtant dans un lieu totalement vide, grand espace quasi sans vie, sans chaleur, dans lequel l'horizon est à perte de vue, se confrontant par moment avec quelques montagnes majestueuses et anciennes.
Le montage nous évoque parfois une entrée très vive dans le domaine du fantastique avec quelques plans subliminaux ou plans furtifs de..quelque chose. On ne sait jamais vraiment à quoi nous avons à faire. Il pourrait y avoir un virus (chose impossible sous cette température) comme le sous-entend un plan à la Fincher , la caméra zoomant à fond , SX genre on pénètre dans un morceau de glace et là on voit un truc bouger, bizarre...Cette idée ne sera jamais développé. Le film est un mystère total. On revoyant cette séquence justement je m'aperçois que ce qui bouge dans le morceau de glace c'est un œil. Métaphore du ciel bleu et du jour permanent au-dessus des personnages comme s'ils étaient observés par la Nature froide et impartiale? Ou par eux-mêmes? un œil qui est tout autour d'eux. L'Antarctique ne fera qu'une bouchée d'eux.
Au fur et à mesure , les personnages sombrent dans la folie; violente ou juste des comportements incohérents, de la fatigue et toujours cet homme qui s'entête... Malgré les morts. Cet explorateur revoit parfois une scène de sa vie passée, la mort de son fils, par sa faute. Quelques plans et élément fantastique viennent encore titiller notre imagination mais toujours sans explications. Sommes-nous réellement en Antarctique? En Enfer?
Le film épouse un peu le même genre de questionnement que l'on pourrait avoir en regardant Valhalla rising et finalement niveau fond on pourra aisément le compare à Aguirre. Attention la forme n'a rien à voir avec ces deux films. Antarctic journal n'est pas aussi lent mais il ya une certaine lenteur, une ambiance pesante et angoissante et le jeu des acteurs est tout simplement parfait et c'est au fil des minutes que tout ça prend encore plus d'ampleur.
Le film coréen est une sorte de The Thing sans le monstre et sans l'aspect gore mais c'est dans la même veine. En largement bien psychologique par contre. Effectivement il y a un petit peu de voix-off, des répliques parfois pertinentes, les personnages se questionnent (les deux principaux) et on assiste souvent plus à du vrai jeu d'acteur que des longs discours qui ne serviraient à rien. Peut-être que le personnage principal recherche finalement à se punir de la mort de son fils en oubliant totalement ses camarades et laissant aucune place aux sentiments. Peut-être que le film est une grosse critique de l'entêtement que peuvent avoir certains hommes à parcourir des terres isolées et vides où l'Homme n'a rien à faire et ce malgré les dangers de morts, sans se soucier de ceux qui participent à l'expédition etc....
Peut-être que c'est un mélange de tout ça mais il est clair que le fantastique est très bien géré. on a le cul entre deux chaises: film psychologique? fantastique ? Pour moi, il est évident que c'est un savant mélange des deux : le film ne donne pas d'explication , la fin est sombre et à mon avis le côté fantastique n'est là que pour renforcer le vide de ce lieu : forcément après autant de tant là-bas on doit avoir des hallucinations, on se retrouve face à nous-mêmes puisqu'il n'y a rien ni personne. on marche inlassablement vers un but inutile mais obsédant, dépassant les limites physiques et mentales humaines.
La mise en scène est souvent efficace bien que basique mais il y a tout de même quelques plans et une photo recherchée pour quelques scènes et le scénario est juste brillant sans parler de l'interprétation magistrale. Le film aurait juste du se passer de trois-plans d'ensembles SFX un peu nases mais pas trop choquant et une intro de 10 min de plus sur les persos ça aurait bien. C'est trop court à ce niveau mais là je chipote j'ai vraiment adoré ce film et du coup j'ai hâte de voir le prochain Del Toro, vraiment ça me passionne le fantastique mêlé à ce lieu : l'Antarctique. Je vais pas tarder à lire le pavé de 1000 pages "Terreur" de Dan Simmons dans le même genre et apparemment en très profond, très ambitieux.
le film peut déstabiliser par son ambiance, ses silences, l'aspect fantastique subliminal , le manque d'infos etc...mais putain c'est ça qui en fait un putain de film. un e véritable plongée dans la psyché humaine avec un fond que chacun va interpréter différemment.