[francesco34] Mes critiques en 2010

[Scalp]

Je suis tombé dessus hier 5 minutes et il était diffusé en HD, j'ai été surpris de la qualité car le blu ray est souvent cité comme très moche.

[francesco34]

J'l'ai revu hier soir sur Direct8, mais chez moi c'était pas de la HD
Pour l'instant dans ma zone, on a toujours que Arte en HD par la tnt...
En+ depuis 6 mois la 2, 3 et 5 ne marchent plus, et les autres fonctionnennt aléatoirement, sauf les 3 mêmes qui marchent toujours (tf1, tmc et nrj12...). J'ai même fini par allé me plaindre à la mairie, mais sans retour...

[Heatmann]

le bluray de escape from NY est bien "mauvais " en effet, c'est ni plus ni moin q'un dvd a peine correct et upscaller, serieux .

[francesco34]

Bone Collector
de Philip Noyce

Thriller assez basique avec une seule originalité (la paralysie du personnage principal), ce Bone Collector nous sert une recette maintes fois éprouvée. Avec son intrigue en forme de puzzle où le criminel laisse des indices quant à son prochain meurtre, ça se voudrait aussi malin qu'un Seven, mais malgré le beau casting (Denzel Washington et Angelina Jolie) ça n'y arrive pas à la cheville. On a plutôt l'impression de se retrouver devant un épisode de luxe des Experts...
Il y a deux catégories de films quant à l'identité du tueur: soit le tueur est un tiers, qu'on ne connait pas ou qu'on verra plus tard dans le film (genre Le silence des agneaux ou Seven), soit le tueur est un personnage présenté dès le début (sans qu'on sache que c'est lui), et qui fait souvent parti de l'entourage direct du personnage principal. Cette deuxième catégorie de films, assez pénible et plombante, se croit maligne à nous reservir chaque fois cette même soupe en nous présentant la solution comme un twist qu'on aurait pas vu venir. Bone Collector est dans cette catégorie. C'est pour moi la catégorie des auteurs désespérés et sans imagination, qui se disent que c'est nécessaire d'avoir ce twist à la fin pour marquer le spectateur et rehausser la fin...
Côté réalisation, Noyce fait le boulot sans trop en rajouter, il n'essaie pas d'en faire un exercice de style esthétisant, ce qui est tout à son honneur. Mais on a quand même droit au mauvais ralenti et coup de feu "surprise" ( ) classique lors de l'abattage du tueur, juste au moment où celui-ci s'apprête à frapper sa dernière victime...
Les acteurs jouent leur partition comme il faut, Mais c'est surtout Angelina Jolie qui s'en tire le mieux avec un personnage faillible et pleine de doutes et faiblesses.
Guère intéressant tout de même (j'écris la critique tout de suite, sinon dans 3 jours j'aurai oublié ce que j'ai vu )

4.5/10

[Alegas]

Retour vers le futur
de Robert Zemeckis

Cette trilogie est un des joyaux des années 80, des films drôles, mouvementés, décomplexés...
Après un premier volet qui fut un succès, les deux suites quelques années plus tard (et tournées en même temps) conclurent en beauté la trilogie.
Les dialogues sont piquants, finement trouvés et très souvent savoureux. Les situations sont exploitées à fond avec un bonheur permanent, et présentent tout de même des paradoxes caustiques (le fils qui a rencard avec sa propre mère, fallait oser).
Le premier volet nous restitue l'Amérique candide des années 50 avec un vrai plaisir, et une ambiance musicale hyper-agréable. La reconstitution est savoureuse, et c'est toujours percutant, avec des retournements de situations bien vus. Zemeckis assure une mise en scène enlevée et alerte, qui va à l'efficacité avant tout.
Les effets spéciaux sont judicieux et pas abondants, et sont loin d'être ce qui prime le plus dans cette histoire de voyage temporel.
Le second chapitre nous amène à plusieurs époques différentes, avec une vision du futur très drôle (d'autant plus qu'on approche de la date représentée dans le film). Dès lors une sorte de "mythologie" Retour vers le futur se met en place, avec des running gags, des situations récurrentes, des personnages récurrents. Les acteurs se mettent à jouer des double, des triples, des quadruples rôles, dans un vrai délire temporel. C'est très foutraque mais vraiment très fun.
Le dernier enfin nous plonge dans une ambiance western style "images d'Epinal". Pas du tout réaliste bien entendu mais prétexte à une foule de gags sur le même mode qu'au chapitre précédent. Et au final tout s'imbrique par magie.

Les comédiens se sont visiblement éclatés dans leurs rôles (sauf peut-être Crispin Glover qui a refusé de jouer dans les deux suites - prétentions financières?), Michael J.Fox assure en Marty, et Christopher Lloyd a encore son rôle de savant excentrique qui lui colle à la peau (voir Piranhas!).

Drôle, trépident, imaginatif... Retour vers le futur, c'est du bonheur made in 80's.

9.5/10

[Alegas]

Gremlins
de Joe Dante

Dans la série "films cultes des années 80" je voudrais Gremlins...
Sorti en 84 (année géniale avec aussi Le temple maudit et SOS fantômes) les petits Gremlins sont devenus un film référence, très symbolique des eighties. Les blockbusters de l'époque avaient quelque chose qu'on ne trouve plus trop aujourd'hui, une légèreté, un décalage, un ton particulier qui arrive à mêler film familial ou pour enfant, et conte sombre ou macabre et effrayant, grand spectacle, aussi malin et astucieux.
Gizmo et sa chanson fredonnée reste évidemment dans les mémoires, mais aussi toutes les facéties de ses frères Gremlins, délirantes, loufoques, dangeureuses et cruelles.
Visuellement, non seulement le film est beau, mais les effets spéciaux sont au top, et les créatures animées excellentes (quel boulot!!). On saute de séquences de ravages (la ville et les agressions) à des séquences tordantes (la projection de Blanche-Neige), ou des séquences tendres. Dante se régale à la réal, et égratigne ses compatriotes et leurs petits travers au passage. On retrouve au cast ses habitués dans les seconds rôles, et des jeunes en tête d'affiche qu'on n'aura jamais revu depuis (sauf dans la suite), Zach Galigan et Phoebe Cates.
Et puis il est rare qu'un film familial se permette une séquence de meurtre (l'assassinat de la vieille harpie), et une scène morbide où on dit aux mômes que le Père Noël n'existe pas (la façon dont la fille raconte cette histoire de la mort de son père m'évoque la séquence où Quint raconte son naufrage pendant la guerre dans Jaws).
Rayon musique Goldsmith s'est régalé avec une superbe mélodie pour Gizmo, une intro dans sa grande veine et un thème des Gremlins très synthé années 80.
Vive les Gremlins.

9/10

[Heatmann]

aaaah gremlins et back to the futur gremlins y a vraiment 2 nivo de lecture , on peut y voir un truc un peu enfantin de peur loufoque et pis c'est tout , ou alors tout le dynamitage en regle de dante et la ca devient jouissif

[Alegas]

SOS Fantômes
d'Ivan Reitman

Pour poursuivre mon incursion dans le ciné des années 80, impossible de ne pas passer par la case Ghostbusters. Rien que la chanson du générique fut un méga hit au top 50 (salut les ptits clous!).
Cette histoire de chasseurs de fantômes est devenues culte pour son ambiance délirante, son humour ravageur et ses comédiens. Le scénario fort malin réserve son lot de répliques et situations, et nous livre un crescendo dans le fantastique, et l'absurde.
Bien sûr tout ça ne serait rien sans le génial Bill Murray qui apporte son look débonnaire et son humour décalé très jouissifs. Rien que le voir est un plaisir en soi. Sigourney Weaver s'extrait des griffes des aliens pour tomber dans celles de démons. Les seconds rôles sont extras, jusqu'à Rick Moranis, acteur typique estampillé 80's qui n'a pas survécu au changement de décennie, un Macaulay Culkin version adulte.
Reitman s'appuie sur ses comédiens et son script et livre un film bien ficelé, prenant et savoureux de bout en bout.
Et même si la suite fut décevante, les fans demeurent, et un Ghostbusters 3 est toujours espéré puis annulé, une Arlésienne du cinéma.

Et comme dirait Bill: "Zut, flûte, caca boudin"

9/10

[francesco34]

A toute épreuve
de John Woo

Hard Boiled est mon Woo préféré. Je ne l'ai découvert qu'après certains de ses films américains qui ne m'avaient pas emballé, et la différence est flagrante: un cinéaste libre, qui exploite à fond ses thèmes d'un côté, ou un cinéaste bridé par des studios qui veulent bien sa patte, mais avec modération, de l'autre...
Visuellement, A toute épreuve est une énorme claque. Moi qui m'agace facilement des ralentis utilisés à outrance, John Woo les magnifie et s'en sert chaque fois la durée idéale, au moment idéal, avec des variations de rythme qui lui sont propres et que je n'ai retrouvé chez aucun autre cinéaste (à part peut-être Mann dans Le dernier des Mohicans lors d'une scène de bataille).
Les chorégraphies des gunfights sont sidérantes. Il y en a trois majeurs dans le film, l'ouverte au restaurant, le hangar avec le face à face entre Chow Yun Fat et Leung, et la dantesque scène de l'hôpital. Loin de saccader son montage et le rendre illisible comme dans la majorité des productions américaines actuelles, Woo fait preuve d'une grande maitrise du découpage. Il arrive même à se permettre, en pleine scène d'action, un plan séquence ahurissant dans l'hôpital de plusieurs minutes. En terme de maitrise des scènes d'action, on est là à l'apogée de son cinéma.
Côté script ses thématiques les plus chers reviennent, avec des personnages ambigus, qui jouent double-jeu. En plus d'être attrayant, celà donne aux deux superbes comédiens l'occasion de prouver l'étendue de leur talent en dehors des fusillades. Il ira encore plus à fond dans cette thématique avec son meilleur film de sa période américaine, Volte-Face. Il insiste ici un peu moins sur le côté religieux qu'on trouve aussi souvent dans son cinéma.
Du grand art.

9/10

[Scalp]

Surpris par ta note.

[francesco34]

Ben celui-là il est dans mon top100

[Alegas]

Laisse-moi entrer
de Matt Reeves

Difficile d'exprimer une opinion sur le remake d'un film aussi récent que Morse. Ce sublime film de vampire Suédois n'est sorti qu'il y a un an et demi sur nos écrans, et déjà ce remake américain débarque...
Le dilemme est le suivant: si le film est superbe, quel mérite a-t-il puisque l'original est lui-même superbe, et s'il est raté, c'est entièrement sa faute. Tout à perdre donc dans cet exercice...
Bien sûr la raison d'être de ce remake est uniquement due à la réticence chronique du public américain à voir les films étrangers, et quand bien même ce public serait prêt à franchir le pas, aucune salle ni distributeur ne lui en donnerait l'occasion. Au mieux peuvent-ils se rattraper sur les dvd.
Matt Reeves se démarque très peu du modèle original. Il reprend toutes les étapes du film, toutes les séquences, même les dialogues. Quelques changements ont été opérés par endroits, comme le modus operendi du compagnon de Abby (Eli dans Morse), avec un changement de situation lors de sa capture.
La tonalité des couleurs change légèrement, le froid glacial de la Suède, et ses teintes bleues passent ici à l'orange, notamment dans toutes les scènes de rencontre en bas de l'immeuble entre Abby et Owen (Oskar dans Morse).
Physiquement le jeune garçon interprétant Owen est assez proche du garçon de la version suédoise, avec une inversion de la couleur des cheveux entre Owen/Oskar et Abby/Eli. Le jeune comédien, Kodi Smit-McPhee (qui jouait le fils de Viggo Mortensen dans La Route) est excellent.
Chloë Grace Moretz nous revient quelques mois seulement après son rôle très marquant de Hit-Girl. Elle passe le film pieds nus et couverte de sang. A l'instar de Jodelle Ferland, cette gamine n'aura jamais un rôle normal de petite fille à interpréter! (bon y'a eu 500 jours ensemble quand même). Décidemment en seulement deux films, elle aura tué plus d'adultes que Steven Seagall
Reeves accentue aussi sa tranformation lors de ses phases de vampire, quand la faim la tenaille. Chloë Moretz se voit ainsi affublée d'une voix d'outre-tombe et d'un visage effrayant genre Linda Blair dans l'Exorciste. Je n'avais pas souvenir d'un tel écart physique dans le film Suèdois. C'est un peu dommage, car ça tue le peu d'humanité qui reste dans ce personnage, met de la distance et rend plus difficile l'attachement étrange qu'on pouvait éprouver pour elle dans Morse.
Reeves réussi quand même une scène meilleure que dans l'original, celle où l'intrus entre vers la fin dans l'appartement de Abby/Eli endormie en plein jour. Ici c'est le policier qui mène l'enquête qui pénètre dans l'appartement, et la scène revêt un suspense extrèmement efficace, renforcé par la musique de Giachhino.
Par contre la mythique scène finale de la piscine, clou du premier film, est ici totalement ratée.
Bref un remake qui a une grande partie des qualités du film original, mais qui fait tout de même moins bien...

7.5/10

[francesco34]

Master and Commander
de Peter Weir

Peter Weir, un de mes cinéastes favoris, nous emmène en mer pour un film d'aventures.
Tout film se passant en mer est une invitation au voyage, à une vie et des coutumes particulières, à découvrir de nouveaux horizons. Le bonheur sur pellicule.
Weir brosse un formidable récit où s'entremêlent guerre maritime, poursuite, romanesque, amitié. Dès le début du film et la première superbe bataille on est plongés dans le grand bain. Il rend immédiatement mystérieux l'ennemi Français et son vaisseau L'Acheron, et en fait un adversaire redoutable, ce qui donne un enjeu de taille.
La reconstitution de la vie à bord et du HMS Surprise est impressionante de réalisme, jusque dans les moindres détails: décors, costumes, coutumes... tout est présent pour une immersion sans faille.
Après la première bataille et une scène médicale d'une très grande intensité (l'amputation du jeune garçon officier), on découvre les personnages de Russel Crowe et Paul Bettany (tous deux excellents), et l'amitié qui les unit, un des moteurs du film. Le fait notamment que tous deux jouent de la musique ensemble, est une magnifique idée.
Mais les enjeux ne s'arrêtent pas là, et d'un film d'aventure épique et immersif, on bifurque vers le conte naturaliste avec ce médecin amoureux de la nature qui rêve de faire escale aux Galapagos pour observer la faune.
Et c'est de cette observation que naitra le plan de bataille final.
Un grand film d'aventure maritimes, et une des reconstitutions les plus minutieuses et précises de cet univers jamais tournées.

9/10

[Heatmann]

alors la , entierment d accord, une merveille master and commander, il est dans mon top 100 celui la, tu resume bien en quelque ligne toutes les grands qualites et force du film m'en lasse pas et quesque j aime ce genre

[Scalp]

Moi il est dans mon top 1000