[Milkshake] Mes critiques en 2010

[Waylander]

Ya quand même gavé de changements : ajouts/raccourcis. "Achat impératif" noté en bas du test !

[Milkshake]

Ouai au final il y a beaucoup de changement mais c'est subtil c'est pas je te rajoute 15 minutes ici et 15 minutes là.

Il a carrément remonté différemment plusieurs séquences sans ajout le montage version ciné je l'avais trouvé d'une maitrise époustouflante mais ça se trouve cette version est encore plus fluide mais perso j'attends une sortie blu-ray pour l'acheter si ça sort un jour en blu-ray.

[Heatmann]

meme en fan forconer et admirateur de Mann , je trouve pas ce DC essentiel , Mann est juste un grand perfectionist et piontilleux, meme si j 'ai le dvd Z1 , je prefere voir le montage cine ( qu'il est loin de denigrer d'ailleur , en interview il a dit a mainte reprise concidere ces DC comme des "paufinage" obsetionel et que tout ces cut cine sont les siens et en ait tres satisfait ) en HD grace au bluray .

[Milkshake]

Ouai le fait qu'il enlève des truc que j'aime bien de la version ciné je sens d'avance que cette director's cut je risque de la trouver moins bien que le montage ciné.

Le truc parfait ça serait une édition blu-ray avec les deux montages mais on peut toujours rêver.

[Heatmann]

exactement, bon a un nivo moindre , et vous aimez pas trop vous tous, mais c'est comme miami vice, oui le DC a des pti rajout pas mal , mais au final je prefere , la encore, le cut cinema ( meme si j'ai les 2 version en blu , obliger quoi )

y a que voir ces "changement " sur heat avec le bluray , 7 seconde de different , 4 paln changer , oui bon il est comme ca Michael
je me souvient d'une interview de pacino , qui lui adore bosser avec mann et sont style obsessionel , qui disait que russel crowe en avait plein le cul sur insider , et pacino lui disait : tu sait avec michael c'est 30 prise pour un plan ou tu ouvre une porte ... il est pointilleux et sait ce qu'il veut

[Scalp]

Et quand il a fait Miami Vice il savait ce qu'il voulait ou il a filmé en freestyle ??

[Heatmann]

bon , toute moquerie ou ironie a part , apres c'est surtout une question d'appreciation , on aime ou pas , aucune problem , mais c'est clairement le rendue visuel , experimental , sensoriel , qu'il a voulue donner . on va pas refaire le debat sans fin de miami vice , mais sur ce film il assouvie ces pulsion et ces themes , avec des perso enfermer par leur destiner , isoler , solitude blablabla . utilise l'approche visuel ultra realiste quasis documentaire , saisie sur le vif , pour le plus grand desaroie de plus grand nombre et universal qui savait pas comment vendre le film .
reste que c'est du stylisme pictural extreme , forcement qui divise....

quelque lien ou il parle de sa vision des choses :

Lien et Lien et Lien

je sait t'en demandais pas tent , mais j'ai du mal a faire de la demi mesure sur le sujet , sinon y a ca

[Milkshake]

There Will Be Blood de Paul Thomas Anderson

PTA livre ici son chef d’œuvre englobant toute l’histoire de l’Amérique du capitalisme à la religion en passant par les valeurs politiques familiales, dans un bain de sang et de pétrole There Will Be blood marque son empreinte à grand coup de cris stridents, d’une musique lancinante, de paroisse enflammé et de filiation ambiguë.

Daniel Plainview est l’incarnation d’un capitalisme florissant sur le sol aride du premier pays producteur et consommateur de pétrole à l’aube du 20ème siècle. Daniel-Days Lewis amène toute sa fougue animale à un personnage primaire et individualiste qui a la compétition dans le sang prêt à tout pour conquérir le marche naissant de toute l’industrie moderne. Une soif pétrodollars afin d’acquérir la liberté de se reclure d’un monde composé d’homme dont il ne voit que la partie obscure.

I see the worst in people

Le noir, couleur d’une substance qui l’emporte sur toutes valeurs et sacralisé par une musique flamboyante. Dès les premières secondes le fils adoptif sera baptisé de cette encre lucrative signant un combat perpétuel envers un père qui tisse des liens de fascination et de répulsion. A la fois utilisé comme argument commercial et chéri au biberon alcoolisé, le fils prodige perdra un sens dans cette ascension, un jet majestueusement enflammé sera le point de non retour pour un fils accumulant une haine envers un père qui l’abandonne.

I'm a family man, I run a family business

There Will Be Blood narre l’ascension sanglante d’une nation prête à écarter le moindre danger dans la création de son empire. Ancré dans des valeurs familiales et pourtant prête à sacrifier frère et père, elle fait couler son propre sang afin d'atteindre les richesses enfouit dans les profondeurs. Pour exorciser ces péchés, elle se cache derrière un faux prophète qui à la croix au cou mais le verre de whisky à la main. Paul Thomas Anderson dénonce l'admiration d'une superstition déja abordé dans Magnolia, l’hypocrisie latente incluse des ces sermons spectacle si populairement sectaire sur le sol américain.

Say it louder : I am a sinner!

Ainsi l’homme d’affaire coupé de l’humanité et le prête imbu de soi-même devront partagé une communion fratricide se rendant coup pour coup dans un duel ou la rougeur des joues giflées s’associe à la montée en tension de discours exutoires. Les audaces formelles de PTA, de la trame sonore à la fluidité des plans séquences, portent un mariage forcé entre deux frères qui partagent les mêmes maux violence, cupidité et orgueil. Une ambiance suffocante qui trouve son point culminant dans un final déjanté et épique ou l’humiliation frontale révèle le vainqueur.

10/10

[Heatmann]

bravo , superbe critique tres detailler , minutieuse et en profondeur , ca donne envie de le revoir sinon d'accord en tout point, un vrai chef d'oeuvre instantaner , comme on dit "it grows in you" apres l'avoir vue ....

[cine-emotions]

J'ai adoré aussi. J'irais pas à mettre 10, mais le classer dans les chefs d'oeuvre, c'est sans soucis !

[Moviewar]

Tiens ça me donne envie de le (re)voir!! Je m'étais arrêté à partir de la deuxièmeheure et jamais repris!! Shame on Me!!!

[Milkshake]

Ouai faut lui donner sa chance en entier au film surtout que les meilleures scènes sont dans la deuxième partie.

Je l'avais pas revu depuis la sortie ciné et c'est toujours aussi bon, le masterpiece de la décennie pour ma part. Fait chier que le prochain projet de PTA est capoté à la dernière minute

[Alegas]

C'est, pour moi aussi, clairement le chef-d'oeuvre de ces dernières années. A la sortie de la séance, je n'étais plus le même. Tu me donnes envie de le revoir très vite.

[lordpolo]

Un vrai chef d'oeuvre comme il en tombe rarement !

[zack_]

Si c'est un chef d'oeuvre comme Magnolia je passe mon tour...