Iron Man 2 de Jon Favreau
Iron Man ou comment satisfaire l'américanisme primaire et impersonnel de Jon Favreau.
Forcement lorsque l'on a pour personnage principal un vendeur d'arme milliardaire décomplexé quand on est un gros yes man de la trempe de Jon Favreau on n'hésite pas à en rajouter des couches sur les valeurs primaires américaine pour satisfaire son public, le film étant une suite lambda hollywoodienne on a droit à la surenchère d'action heureusement dirons nous.
Ainsi les scènes d'expositions censé apporté un peu d'épaisseur à la multiplication de personnages sont réduite au strict minimum on évite du coup la platitude plombante de la mise en scène de Jon Favreau qui ne lésine pas sur le bling-bling faisant ressembler son film à un épisode d'entourage à 200 millions mais au final on se fait moins chier que lors du premier opus même si le scénario est tout aussi indigeste.
La grande force du film : le cabotinage La bonne humeur générale, le cabotinage des acteurs et les 3 gros scènes d'action à rallonge du film font passer ce gros Donut plutôt facilement. Ainsi on se régale de voir Mickey Rourke appuyé comme un malade son accent russe sur la gimmick du film "I Want My Bird"
voir un Samuel Jackson encaissé son chèque en se croyait tout droit sorti d'une de ces comédies nutritives et surtout Sam Rockell qui s'éclate comme un petit fou "This is the cohiba, the cuban's baby"
volant la vedette à Robert Downey.
Il faut l'avouer le perso principal qui n'a plus grand chose à se mettre sous la dent, ceci est aussi décevant que de voir Scarlett Johanson teinté réduite à deux pirouettes doublé, le plus agaçant ça reste Jon Favreau qui squatte tout son film pour jouer l'idiot de service pour satisfaire son rêve de geek cassant sans cesse les scènes d'actions plutôt correcte du film.
Favreau peut une nouvelle fois remercier la boite de FX pour le travail fournit sur les scènes d'actions notamment la première à Monaco car ce sont les seul passages convenable du film en terme de réalisation le reste est assez déplorable du choix de la musique d'une facilité déconcertante (Le Robot Rock de Daft Punk
) au triangle amoureux traité à la manière du pire soap s'alliant parfaitement à la fadeur d'une Gwyneth Paltrow en passant par les nombreux truc invraisemblable du scénario (upgrade technologique, background père-fils) torché le plus rapidement possible.
Jon "Yes man" Favreau :
il est pas cool mon film dès que je peux je squatte l'écran.
6/10