Indiana Jones et la dernière croisade
de Steven Spielberg
image mediafilm.ca
de Steven Spielberg
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De ce troisième opus des aventures du célèbre archéologue, c'est surtout l'humour que l'on retient. Si des scènes d'action trépidentes sont toujours au rendez-vous, ce sont les situations cocasses et le duo Ford/Connery qui l'emportent. Leur association fait des étincelles et livre son lot de répliques et moments drôles. Sans parler des clins d'oeil (l'arche de l'alliance peinte dans les catacombes / le prologue où on apprend comment Indy a eu son fouet, sa cicatrice au menton, sa phobie des serpents, et son Stetson... le tout en 10 minutes!) ou du rocambolesque historique (la rencontre avec Hitler).
Le tout toujours sur fond de montée du nazisme (cette fois on est en 1938, à la veille de la guerre) et de recherche de reliques mystiques (le Graal).
Si l'humour fonctionne à merveille, il n'en va pas autant des scènes d'action. Pas aussi bien filmées et découpées que dans les opus précédents, souffrant de certains effets visuels peu réussis, ces scènes ont du mal à atteindre le niveau attendu. Comme par exemple la poursuite en bateau à Venise assez molassonne, et dont la conclusion avec l'hélice gigantesque tombe à plat sans atteindre le pic d'intensité souhaité.
Du coup cet épisode bascule quelque peu de genre, et tranche assez fortement avec les deux précédents.
Au final, on passe quand même un joyeux moment, essentiellement grâce aux deux acteurs Harrison Ford et Sean Connery dont la présence illumine l'écran.
7/10