#Réalisateur# John FORD

Les débats sur les réalisateurs, les producteurs, les acteurs...

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#Réalisateur# John FORD

Messagepar buchanan » Sam 29 Sep 2007, 14:11

De son vrai nom Sean O'Feeney, John Ford est né le 1er février 1895 à Cape Elizabeth (Maine) de parents irlandais. Lorsqu’il se présentait, il avait l’habitude de dire " Je suis d'origine irlandaise mais de culture western ". Cette auto-définition lapidaire résume l'homme et le cinéaste, car si comme l'a dit Bazin "le western, c'est le cinéma" et "américain par excellence ", Ford aura été ce cinéma et cette Amérique là par excellence. Il a d'abord été un cinéaste des plus prolifiques avec plus de cent films à son actif dont une trentaine a disparu. Il est par ailleurs célèbre pour sa célérité sur les plateaux de tournage: il effectuait un minimum de prises par plan ce qui lui permettait de contrôler le montage puisque les plans alternatifs étaient rares.

Sa passion pour le septième art naît lorsque son frère part tenter sa chance à Hollywood. Il devient l’assistant réalisateur de celui-ci, l’aide comme accessoiriste, s’improvise cascadeur et acteur sur d’autres tournages. Il affirme d’ailleurs avoir joué l’un des membres du Ku Klux Klan dans Naissance d'une nation de D.W. Griffith. Par un heureux hasard, il est amené à remplacer le réalisateur de The Tornado qui sort en 1917. Il signe là sa première réalisation, ce qui lui permet de signer un contrat avec Universal. Pour le compte de la société de production il écrit et dirige alors une soixantaine de films de western dont la vedette est très régulièrement Harry Carey. Ces films réalisés dans les années 20 ont presque tous disparu mais parmi eux figure le fameux Cheval de fer. Le film raconte la conquête du rail, et son tournage titanesque (en extérieurs) est considéré comme exceptionnel pour l’époque. En 1927, il se rend en Allemagne pour le tournage des Quatre fils et découvre à cette occasion le cinéma expressionniste. Ce film est le plus grand succès public de la carrière muette de Ford.

Dans les années 30 débute la grande période du parlant : Arrowsmith sort en 1931 sous l’impulsion de Samuel Goldwyn et vaut à John Ford sa première nomination aux Oscars. Le film relate les déboires d’un jeune médecin qui lutte contre la peste aux Indes Occidentales. Mais c’est en 1935 que le cinéaste tourne l’un de ses premiers chefs-d’œuvres, Le Mouchard avec Victor McLaglen dans le rôle-titre. Un film où le cinéaste ne fait pas mystère de ses sympathies pour l’IRA, qui combat contre l’envahisseur britannique. Le film est sombre, oppressant, centré sur la figure du délateur et de sa trahison. Un film qui rappelle, formellement parlant, l’expressionnisme allemand d’un Fritz Lang ou d’un Friedrich-Wilhelm Murnau. La même année Ford réalise, en étroite collaboration avec son nouveau patron, Darryl F. Zanuck, admirateur d’Abraham Lincoln, Je n'ai pas tué Lincoln.

Il entame ensuite sa saga de l’Ouest, qui compte quelques-uns des plus nobles fleurons du western, avec La Chevauchée fantastique, qui sort en 1939 et annonce la période dite classique du réalisateur. L'austère et majestueuse "Monument Valley" s’impose désormais comme le décor favori de tous ses westerns. Le réalisateur choisit de faire tourner John Wayne qui n’a jusqu’alors aucun rôle important à son actif. Le film suit une diligence qui réunit un groupe hétéroclite composé d’un shérif, d’un conducteur plutôt débonnaire, d’un médecin porté sur la boisson, d’une prostituée et d’un banquier quelque peu malhonnête. Au cours du voyage, un autre passager monte, il s’agit d’un vagabond (interprété par John Wayne), surnommé Ringo Kid qui cherche à venger sa famille. La chevauchée commence alors. Même si l’on retrouve dans ce film et dans La Poursuite infernale, les éléments classiques du western et le manichéisme qui lui est propre, John Ford s’éloigne aussi de la norme : le "Bon" Wyatt Earp dans La Poursuite infernale est de tout de noir vêtu, ce qui, en général, est la marque distinctive du "Méchant" et le fameux duel de La Chevauchée fantastique est traité de façon elliptique. Par ailleurs, son militarisme est contredit par des portraits d’officiers sans concession dont la bêtise et l’arrogance sont mises en avant, notamment dans Le Massacre de Fort Apache (1948) et dans Les Cheyennes (1963).

Après La Chevauchée fantastique, Ford retrouve Zanuck et sa passion pour Lincoln. Il réalise Vers sa destinée avec Henry Fonda qui jouera également dans les deux films suivants du réalisateur: Sur la piste des Mohawks et, adapté de John Steinbeck, Les Raisins de la colère, un film pour lequel Ford obtient l’Oscar du meilleur réalisateur en 1942. Ce film allie un engagement social affirmé à une parabole biblique sur le thème de la Terre Promise. Dernier film du cinéaste avant la guerre, Qu'elle était verte ma vallée, qui narre la vie de mineurs au pays de Galles à la fin du dix-neuvième siècle, est un immense succès public et critique. Il rafle cinq Oscars dont ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation, devant Citizen Kane d'Orson Welles.

Après ses deux chefs-d’œuvre aux univers très différents, le western d’un côté et le film social de l’autre, la Seconde Guerre mondiale va profondément marquer le cinéma de Ford : il va, avec son unité, parcourir les théâtres d'opérations militaires. En 1942, il réalise pour la Marine, les documentaires December 7th sur l'attaque de Pearl Harbor et La Bataille de Midway. Ces deux films remportent l'Oscar du meilleur documentaire. Par ailleurs il demande à Roosevelt le boycott de l’Allemagne Nazie et fonde dans cette perspective la Naval Field Photographic Unit, qui réunit des artistes travaillant au service de l’armée pendant les événements de 1939-45. Au cours de cette période, le réalisateur ne tourne qu’un seul film de fiction : Les Sacrifiés avec John Wayne.

Le réalisateur s’attelle par la suite à son cycle de la cavalerie qui lui permet de renouer avec le succès populaire. C’est aussi le passage de témoin entre Fonda et Wayne. En deux ans le cinéaste tourne successivement Le Fils du désert, La Charge héroïque, Le Convoi des braves et Rio Grande. Le premier film de la trilogie, Le Massacre de Fort Apache (1948), retrace la défaite du Général Custer à Little Big Horn. Custer est montré comme un homme sans valeurs alors que le combat des indiens est rendu légitime. Le deuxième volet, La Charge héroïque (She Wore a Yellow Ribbon) sort un an plus tard et se donne comme une suite du premier. Après la défaite de Custer c’est au tour de Nathan Brittles (John Wayne) de faire face à la menace indienne qui s’intensifie. Fort de son expérience, il fait tout pour éviter que le sang soit versé en effectuant un raid audacieux mais qui ne porte pas atteinte à la dignité des indiens. Parallèlement, une intrigue amoureuse se noue. Deux jeunes lieutenants se disputent les faveurs de la nièce du commandant (Joanne Dru) ; celle-ci arbore un ruban jaune (une référence au titre original "She wore a yellow ribbon"), symbole dans la tradition de la cavalerie américaine que son cœur est déjà pris. Le film obtient l’Oscar de la meilleure photographie.

Sonne la période du maccarthisme durant laquelle Ford dénonce des « méthodes dignes de la Gestapo » et s’oppose violemment à Cecil B. DeMille qui souhaite que les membres de la Screen Directors Guild signent un serment de loyauté envers les Etats-Unis. En 1950, Ford part en Corée et tourne pour la marine un documentaire aux accents désabusés allant à l’encontre de la ferveur patriotique de certains cinéastes de l'époque. C’est en Asie qu’il perd un œil, ce qui lui vaut de faire partie des célèbres "borgnes d’Hollywood". Puis, il part en Irlande pour tourner L' Homme tranquille qui reste l'un de ses plus grands succès, sanctionné par un Oscar en 1952. Comédie sentimentale, s’éloignant des sentiers battus du western, le film est, selon son auteur, "(sa) première tentative d’histoire d’amour entre adultes". Ford démontre avec cette réalisation qu’il est à même d’élargir sa palette artistique.

La fin des années 50 et le début des années 60 marquent un approfondissement dans l’esthétique du réalisateur : de La Prisonnière du désert (1956) nous gardons encore des plans célèbres s’inspirant d’un procédé théâtral. Le film débute par un plan séquence qui invite la caméra à se déplacer de l’intérieur de la maison à l'extérieur, offrant à notre regard une vue imprenable sur Monument Valley. Le plan qui ferme le film fait écho à ces premières images. Dans l’embrasure de la porte, on distingue le paysage naturel et la silhouette de John Wayne, la porte se referme alors sur la scène et sur le film. Le Sergent noir, dont la vedette est Woody Strode, traite d'un procès accusant un sergent noir de la cavalerie d'avoir violé et tué une petite fille blanche. Ford utilise, pour ce film, la technique du flashback qu’il emploie aussi dans L' Homme qui tua Liberty Valance. Le western se double d’une enquête policière. On retrouve l’acteur vedette dans Les Deux Cavaliers et L' Homme qui tua Liberty Valance aux côtés de James Stewart. 1962 marque le grand retour du réalisateur qui réalise ce western majeur en noir et blanc et qui marque donc sa seconde collaboration avec Stewart. Le cinéaste y dresse un portrait crépusculaire des Etats-Unis, une bonne moitié du film se déroulant la nuit. Le film fondé sur un long flashback raconte comment un sénateur, du nom de Ranse Stoddard, pressé par les journalistes locaux d’expliquer les raisons de sa venue à Shinbone, revient avec émotion sur les événements qui firent sa carrière des années auparavant, lorsqu’il essaya de débarrasser la ville d’un dangereux gangster dénommé Liberty Valance. Placé sous le signe d’un enterrement, mené par un héros désabusé, mélancolique et vieillissant, L' Homme qui tua Liberty Valance se donne comme une ébauche du testament que John Ford parachève avec La Conquête de l'Ouest,Les Cheyennes (son dernier western vu à travers les yeux des indiens et sa dernière collaboration avec Stewart) et Frontiere chinoise. Le cinéaste meurt le 31 août 1973 après une carrière bien remplie : près de 130 films et quatre Oscars du meilleur réalisateur, un record jamais battu à ce jour.





Filmographie :

1917 : The Tornado
1917 : The Trail of Hate
1917 : The Scrapper
1917 : Pour son gosse (The Soul Herder) (The Sky Pilot)
1917 : Cheyenne's Pal
1917 : Le Ranch Diavolo (Straight Shooting)
1917 : L'Inconnu (The Secret Man)
1917 : A Marked Man
1917 : À l'assaut du boulevard (Bucking Broadway)
1918 : Le Cavalier fantôme (The Phantom Riders)
1918 : La Femme sauvage (Wild Women)
1918 : Thieves' Gold
1918 : La Tache de sang (The Scarlet Drop) (Civil War days)
1918 : Du sang dans la prairie (Hell Bent) (Three Bad Men)
1918 : Le Bébé du cow-boy (A Woman's Fool)
1918 : The Craving
1918 : Le Frère de Black Billy (Three Mounted Men)
1919 : Sans armes (Roped)
1919 : The Fighting Brothers
1919 : À la frontière (A Fight for Love)
1919 : By Indian Post
1919 : The Rustlers
1919 : Le Serment de Black Billy (Bare Fists)
1919 : Gun Law The Posse's Prey
1919 : The Gun Packer
1919 : La Vengeance de Black Billy (Riders of Vengeance)
1919 : The Last Outlaw
1919 : Le Proscrit (The Outcasts of Poker Flat)
1919 : Le Roi de la prairie (The Ace of the Saddle)
1919 : Black Billy au Canada (The Rider of the Law) (Jim of the Rangers)
1919 : Tête brûlée (A Gun Fightin' Gentleman)
1919 : Les Hommes marqués (Marked Men)
1920 : The Prince of Avenue A
1920 : The Girl in Number 29
1920 : L'Obstacle (Hitchin' Posts)
1920 : Pour la sauver (Just Pals)
1921 : Un homme libre (The Big Punch)
1921 : The Freeze-Out
1921 : The Wallop
1921 : Face à Face (Desperate Trails)
1921 : Action (Let's Go)
1921 : Sure Fire
1921 : Jackie
1922 : Little Miss Smiles
1922 : Le Foyer qui s'éteint (Silver Wings)
1922 : Le Forgeron du village (The Village Blacksmith)
1923 : L'Image aimée (The Face on the Barroom Floor) (The Love Image)
1923 : Three Jumps Ahead
1923 : Cameo Kirby
1923 : Le Pionnier de la baie d'Hudson (North of Hudson Bay) (North of the Yukon)
1923 : La Tornade (Hoodman Blind)
1924 : Le Cheval de fer (The Iron Horse)
1924 : Les Cœurs de chêne (Hearts of Oak)
1925 : Sa nièce de Paris (Lightnin')
1925 : La Fille de Négofol (Kentucky Pride)
1925 : Le Champion (The Fighting Heart)
1925 : Extra Dry (Thank You)
1926 : Gagnant quand même (The Shamrock Handicap)
1926 : Trois sublimes canailles (Three Bad Men)
1926 : L'Aigle bleu (The Blue Eagle)
1927 : Upstream
1928 : La Maison du bourreau (Hangman's House)
1928 : Maman de mon cœur (Mother Machree)
1928 : Les Quatre Fils (Four Sons)
1928 : Riley the Cop
1929 : Le Costaud (Strong Boy)
1928 : Napoleon's Barber
1929 : The Black Watch (La Garde Noire)
1929 : Salute
1930 : Hommes sans femmes (Men Without Women)
1930 : Born Reckless
1930 : Up the River
1931 : Le Corsaire de l'Atlantique (Seas Beneath)
1931 : The Brat
1931 : Arrowsmith
1932 : Tête brûlée (Airmail)
1932 : Une femme survint (Flesh)
1933 : Deux femmes (Pilgrimage)
1933 : Doctor Bull
1934 : La Patrouille perdue (The Lost Patrol)
1934 : Le Monde en marche (The World Moves On)
1934 : Judge Priest
1935 : Toute la ville en parle (The Whole Town's Talking)
1935 : Le Mouchard (The Informer)
1935 : Steamboat Round the Bend
1936 : Je n'ai pas tué Lincoln (The Prisoner of Shark Island)
1936 : Marie Stuart (Mary of Scotland)
1936 : Révolte à Dublin (The Plough and the stars)
1937 : La Mascotte du régiment (Wee Willie Winkie)
1937 : The Hurricane
1938 : Quatre hommes et une prière (Four Men and a Prayer)
1938 : Patrouille en mer (Submarine Patrol)
1939 : La Chevauchée fantastique (Stagecoach)
1939 : Vers sa destinée (Young Mister Lincoln)
1939 : Sur la piste des Mohawks (Drums Along the Mohawk)
1940 : Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath)
1940 : Les Hommes de la mer ou Le Long voyage (The Long Voyage Home)
1941 : La Route au tabac (Tobacco Road)
1941 : Qu'elle était verte ma vallée (How Green Was My Valley)
1942 : La Bataille de Midway (The Battle of Midway)
1943 : We Sail at Midnight
1943 : December 7th
1945 : Les Sacrifiés (They Were Expendable)
1946 : La Poursuite infernale (My Darling Clementine)
1947 : Dieu est mort (The Fugitive)
1948 : Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache)
1948 : Le Fils du désert (Three Godfathers)
1949 : La Charge héroïque (She Wore A Yellow Ribbon)
1950 : Planqué malgré lui (When Willie Comes Marching Home)
1950 : Le Convoi des braves (Wagon Master)
1950 : Rio Grande
1951 : This Is Korea!
1952 : L'Homme tranquille (The Quiet Man)
1952 : What Price Glory
1953 : Le soleil brille pour tout le monde (The Sun Shines Bright)
1953 : Mogambo
1955 : Ce n'est qu'un au revoir (The Long Gray Line)
1955 : The Red, White and Blue line
1955 : Permission jusqu'à l'aube (Mister Roberts)
1955 : The Bamboo Cross
1956 : La Prisonnière du désert (The Searchers)
1957 : L'aigle vole au soleil (The Wings of Eagles)
1957 : Quand se lève la lune (The Rising of the Moon)
1958 : Inspecteur de service (Gideon's Day)
1958 : La Dernière Fanfare (The Last Hurrah)
1959 : Les Cavaliers (The Horse Soldiers)
1959 : Korea: Battleground for Liberty
1960 : Le Sergent noir (Sergeant Rutledge)
1960 : Alamo, réalisateur de la 2e équipe
1961 : Les Deux Cavaliers (Two Rode Together)
1962 : L'Homme qui tua Liberty Valance (The Man Who Shot Liberty Valance)
1962 : La Conquête de l'Ouest (How the West was won)
1963 : La Taverne de l'Irlandais (Donovan's Reef)
1964 : Les Cheyennes (Cheyenne Autumn)
1965 : Le Jeune Cassidy (Young Cassidy)
1966 : Frontière chinoise (Seven Women)
1976 : Chesty: A Tribute to a Legend
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Messagepar buchanan » Sam 29 Sep 2007, 17:19

zack_ a écrit:J'ai honte, avec une telle filmo, je n'ai jamais vu un de ses films :shock: :roll:
:shock: Tu devrais t'y mettre d'autant plus que tu peux trouvez des galettes a très bon prix :wink:
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Messagepar buchanan » Sam 29 Sep 2007, 22:09

zack_ a écrit:Très bien, je vais m'en faire; comme toujours le forum me fait découvrir de beau film et des fois des deceptions aussi!

J'attends juste quelques commentaires pour taper dans les bons films de FORD :D
Si tu en trouve pas contacte moi en MP et je t'en ferais découvrir dans la collection de 2000 DVD que j'ai :D
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Messagepar buchanan » Dim 30 Sep 2007, 08:37

zack_ a écrit:Ok d'acc' d'abord je vais m'accorder un western que tu penses cultes :D
Avec plaisir :wink:
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Messagepar Padrino » Mer 10 Oct 2007, 14:42

Pareil que Zack ! Je connaissais le constructeur automobile mais pas le réalisateur.

En tout cas, à cette époque, ils nous pondaient des films à gogo ! D'un autre coté, il y avait tellement de thème à aborder, aujourd'hui c'est forcément plus dur à créer un film car le critère d'exigeance est de plus en plus haut.
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Messagepar Niko06 » Jeu 11 Oct 2007, 00:30

Plusieurs "chefs d'oeuvres" c'est vrai mais que c'est loin de la qualité du cinéma de Sergio Leone :!:
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Messagepar buchanan » Ven 12 Oct 2007, 07:06

Niko06 a écrit:Plusieurs "chefs d'oeuvres" c'est vrai mais que c'est loin de la qualité du cinéma de Sergio Leone :!:
Tu compare Léone et Ford :oops: pour moi il n'y a aucune comparaison possible entre les deux :roll: Ford le maître du cinéma :D
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Messagepar Solodzo » Ven 12 Oct 2007, 08:05

buchanan a écrit:
Niko06 a écrit:Plusieurs "chefs d'oeuvres" c'est vrai mais que c'est loin de la qualité du cinéma de Sergio Leone :!:
Tu compare Léone et Ford :oops: pour moi il n'y a aucune comparaison possible entre les deux :roll:Ford le maître du cinéma :D


Il ne faut pas exagérer, la relative lenteur de ses films et sa vision de l'ouest américain n'ont pas marqué les esprits.

Quand on voit les références aux westerns dans le ciné d'aujourd'hui on retrouve plus du Pekinpah ou du Léone que du Ford.

Ca n'enlève rien à leur qualités.
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Messagepar buchanan » Jeu 18 Oct 2007, 10:58

zack_ a écrit:Je viens de me voir L'Homme qui tua Liberty Valance (1961)
Critique dans mon topic :D
:wink:
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Messagepar jean-michel » Mar 22 Avr 2008, 09:38

Mes Ford préférés:

les raisins de la colère
la chevauchée fantastique
vers sa destinée ( top)
la charge héroïque (top)
rio grande
les cavaliers (top)
la rivière rouge
quelle était verte ma vallée (top)
l'homme tranquille (top)
Je n'ai pas tué Lincoln ( top)
L'homme qui tua Liberty Valance ( top)
Sur la piste des Mohawk ( top)

Ford est un homme du cinéma muet, qui pense que ce sont les images qui doivent raconter l'histoire.
Deux choses me frappe sur Ford: Monument valley (décor naturel de nombre de ces films) et le bal, moments grandiose de rencontres sociales, dans énormément de ces films.
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Messagepar Bik » Mar 22 Avr 2008, 10:13

jean-michel a écrit:Mes Ford préférés:



Moi j'ai eu une Ford Orion :jesors:
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Messagepar jean-michel » Mar 22 Avr 2008, 10:19

:carton: :boulet: la totale!! tu le cherche depuis longtemps par des provocations répétés !!! :mrgreen:
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Messagepar Bik » Mar 22 Avr 2008, 10:21

:lol: :oops:
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Messagepar Johtaro » Mar 22 Avr 2008, 19:16

La Taverne de l'Irlandais (1963)
La Conquête de l'Ouest (1962)
L'Homme qui tua Liberty Valance (1961)
Les Deux Cavaliers (1961)
Les Cavaliers (1959)
L'Aigle vole au soleil (1957)
La Prisonnière du désert (1956)
Mogambo (1953)
L'Homme tranquille (1952)
Le Convoi des braves (1950)
La Charge héroïque (1950)
Rio Grande (1950)
Le Massacre de Fort Apache (1948)
La Poursuite infernale (1946)
Les Sacrifiés (1945)

La Bataille de Midway (1942)
Les Raisins de la colère (1940)
La Chevauchée fantastique (1939)

voila ma selection, en rouge les films a voir absoluement
John ford est un véritablement génie du cinéma...

:wink:
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Messagepar jean-michel » Mar 22 Avr 2008, 19:27

oui! tout a fait d'accord! j'ai enregistré le documentaire passé sur cinécinema et j'ai un livre john ford édité par les cahiers du cinema.
je suis fasciné par cette époque cinématographique, que je juge prolifique en chef-d'oeuvre!
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