[francesco34] Mes critiques en 2010

Modérateur: Dunandan

Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar jean-michel » Ven 20 Aoû 2010, 11:58

TF1 c'est le mal!! :eheh: :twisted:
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Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar francesco34 » Ven 20 Aoû 2010, 14:27

Ouais l'incarnation du diable, leur numéro de tel commence par 666 :mrgreen:

Sinon ils ont dans leur catalogue dvd quelques titres assez surprenants, n'hésitent pas à sortir des films en VOST sans VF...
Mais là je suis un peu déçu du rapport qualité/prix de cette édition.
Bon par contre le film mérite sa place dans ma dvdthèque, donc je regrette pas d'avoir suivi le conseil de nico. Suis pas sûr que je l'aurais acheté si vite si ça avait été Scalp :mrgreen:
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Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Ven 20 Aoû 2010, 14:33

Désolé de pas avoir des gouts de Polansky.
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Labyrinthe de pan (Le) - 9,5/10

Messagepar francesco34 » Ven 20 Aoû 2010, 15:10

Le labyrinthe de Pan

de Guillermo del Toro


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Cycle Fantasy et Mondes Merveilleux :

Dans cette série de critiques je vais aborder différents univers de fantasy ou de contes :

A la croisée des mondes - Cœur d’encre – Coraline - Dark Crystal - Harry Potter - L’histoire sans fin La cité de l’ombre Le dernier maître de l'air - La cité des enfants perdusLe labyrinthe de Pan - Le secret de Moonacre - Le secret de Térabithia Le seigneur des anneaux - Le voyage de Chihiro Legend - Les chroniques de Narnia - Les chroniques de Spiderwick - Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire - Les enfants de Timpelbach - Peter Pan - Stardust le mystère de l’étoile - The princess bride



El laberinto del Fauno
Réalisé par Guillermo del Toro (2005)
Avec Ivana Baquero (Ofelia), Sergi Lopez (Vidal), Maribel Verdu (Mercedes)


L’histoire : A la fin de la guerre civile espagnole, une veuve rejoint son nouvel époux en compagnie de sa fille Ofelia : un capitaine franquiste sanguinaire, qui traque dans les collines avoisinantes les derniers résistants qui n’ont pas fui le pays. La jeune Ofelia qui déteste son beau-père, va découvrir un univers mystérieux autour d’elle, au cœur d’un labyrinthe où vit un vieux Faune…

La critique :
Les obsessions de Del Toro, de mêler la guerre civile espagnole et le fantastique avait déjà donné une œuvre majeure dans sa filmographie, le très beau L’échine du diable. Il récidive et va plus avant dans ce Labyrinthe de Pan. En contrepoint de la violence des hommes et de la guerre surgit un monde féérique à la fois beau et dangereux, dont la petite Ofelia va devoir surmonter diverses épreuves afin de fuir son univers sordide.
Del Toro a un sens du merveilleux bien à lui. On est très loin de chez Disney, ou même du gothisme enfantin qui anime Tim Burton. Ici le merveilleux est risqué, cruel, effrayant. Et ce n’est qu’après avoir surmonté ses peurs et des épreuves qu’il dévoile sa beauté.
Au-delà des images très belles de ce conte, de l’évidente poésie qui l’anime, Del Toro prouve avec maestria quel auteur important il est. Savoir imposer un style, un univers propre avec tant de personnalité n’est pas gagné dans le cinéma actuel, surtout riche de suites et autres remakes. On sent l’évidente passion qui l’anime dans chaque plan.
Servi par une équipe technique impeccable, des effets visuels sans fautes, une partition superbe (signée Javier Navarrete), il dirige également des acteurs brillants.
Sergi Lopez en capitaine franquiste sadique et orgueilleux n’a jamais été aussi troublant, dans le calme et l’assurance avec lesquels il commet ces atrocités. La petite Ivana Baquero est sans reproche et tient le film sur ses épaules. Elle est le seul personnage à faire la jonction des deux mondes.
La fin peut être lue de différentes façons selon comment on a appréhendé le film.
Selon moi, la mort d’Ofelia est un passage indispensable pour atteindre l’autre monde. Elle ne peut pas rentrer chez elle sans abandonner son corps humain.
L’autre interprétation est bien sûr qu’elle a tout imaginé, et qu’elle meure définitivement à la fin, victime de la barbarie de la guerre…

Une œuvre de toute beauté.


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:arrow: 9.5/10
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Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Ven 20 Aoû 2010, 15:10

Bein tu vois sur ce film on a le même avis :mrgreen:
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Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar Riton » Ven 20 Aoû 2010, 15:15

Complétement d'accord avec ton excellente critique. J'ai bien envie de le revoir celui-là :love:
Mes DVD a vendre à partir de 0.70€ 8)
helldude™ a écrit:bik et moi vivions déjà le grand amour avant l'épisode de l'éjaculation faciale

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Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar francesco34 » Ven 20 Aoû 2010, 15:20

Scalp a écrit: Bein tu vois sur ce film on a le même avis :mrgreen:


En fait y'a plein de films sur lesquels on a le même avis...
Pis d'autres où on est très contraires :mrgreen:

Riton a écrit:Complétement d'accord avec ton excellente critique. J'ai bien envie de le revoir celui-là :love:


merci, je l'ai revu récemment en blu-ray :super:
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Mauvaise graine (La) - 4/10

Messagepar francesco34 » Sam 21 Aoû 2010, 08:39

La mauvaise graine

de Mervyn LeRoy


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Cycle Sales Gosses :

Préambule :
Dans cette série de critiques je vais aborder les films traitant sous des angles et des genres différents le sujet passionnant des enfants diaboliques.
Qu’ils soient délinquants, psychopathes en puissance, possédés, extra-terrestres ou juste têtes à claques, les sales gosses reviennent régulièrement sur nos écrans de façons très diverses, et depuis longtemps déjà.
Dur de déterminer avec exactitude quand cette vision sombre de l’enfance a commencé à émerger, mais à l’âge d’or d’Hollywood, les jolies têtes blondes étaient sacrées (à l’écran, mais exploités en dehors !) et l’image de l’enfant était rarement abordée sous un angle négatif ou suspicieux.
J’ai déjà sélectionné plein de films sur le thème (d’autres pourront se greffer à la liste) que je critiquerai au fur et à mesure de mes envies…

Le Cas 39 - La mauvaise graine - Les révoltés de l’an 2000 - Le village des damnés – Esther - Je suis le seigneur du château - The children’s hour (La rumeur) - Sa majesté des mouches - Alice sweet Alice - Les diables - The children - Mean Creek - Manny & Lo - La petite fille au bout du chemin - Attention les enfants regardent - Mais ne nous délivrez pas du mal - Big city - Le fils du requin - Demandez la permission aux enfants - Favola crudele (Dark tale) - La malédiction - L’exorciste - La robe du soir

ce paragraphe sera copié-collé au début de chaque critique du cycle


The Bad Seed
réalisé par Mervyn LeRoy (1959)
avec: Nancy Kelly (Christine), Patty McCormack (Rhoda)

L’histoire :
Après la mort suspecte d’un camarade de classe, la petite Rhoda, 8 ans, a un comportement étrange. Sa mère finit par se demander si elle n’a pas commis l’impensable…

La critique contient plein de spoils :
Adapté d’un roman et d’une pièce, le film de LeRoy conserve une certaine audace de par la nature de son sujet, un enfant criminel. Mais non pas criminel par nécessité, poussé par la misère ou la guerre, on parle ici de criminel psychopathe, qui tue par plaisir ou, dans le cas de Rhoda, par absence de barrière morale. Car, non contente d’avoir battu et noyé son camarade de classe (et elle n’a que 8 ans !) simplement pour lui prendre une médaille scolaire qu’il avait gagné, on apprend par la suite que plus jeune elle avait trucidé une vieille voisine, et un peu plus tard dans le film, afin de protéger son secret, elle n’hésitera pas à brûler vif un témoin gênant. Le tout en conservant son allure de petite fille modèle, ange blond avec des couettes, qui parle poliment et fait des révérences.
Avec un sujet pareil, le film avait tout pour devenir au choix un thriller terrifiant, ou une étude clinique du cas de Rhoda. Mais il n’est ni l’un ni l’autre. Pour son passage à l’écran il conserve tous les défauts d’une pièce : on dirait du théâtre filmé. L’unité de lieu est quelquefois brisée par des excursions au dehors, mais cela reste assez rare. Du coup le film ne développe aucun côté visuel (ce qui est quand même le propre du cinéma). Par exemple on ne verra jamais un des meurtres ni aucun acte de violence commis par Rhoda : ils sont à chaque fois racontés par un des protagonistes. A l’inverse du récent Esther qui n’hésitait pas à confronter sa jeune actrice (Isabelle Fuhrman) à des scènes difficiles, ici tout est épargné à Patty McCormack.
Ensuite le jeu des acteurs renforce cette impression de théâtre, c’est beaucoup surjoué, et on a droit à de nombreux soliloques où les personnages nous expliquent ce qu’ils ressentent (essentiellement la mère, et le jardinier gênant), à des moments où une mise en scène habile et un silence auraient suffi.
On pourrait se dire qu’au moins le film ne fuit pas son sujet. Ici pas d’échapatoire ou de renversement de dernière minute comme on l’a vu dans de nombreux films jusqu’à aujourd’hui (comme dans Hide and Seek avec Dakota Fanning), Rhoda est bel et bien une meurtrière de huit ans. Mais le film ne peut s’empêcher de prononcer un discours moral conservateur des plus gênants. Les différents personnages nous exposent des théories : comme le fait que les jeunes meurtriers viennent de milieux forcément miséreux, où on ne leur enseigne aucune morale. C’est très réducteur, et nombre de crimes d’intérêt sont commis par des gens de milieux aisés. La misère engendre crime et violence, c’est certes vrai, mais ce n’est pas de ce type de crime dont on parle : ici on parle d’une psychopate. Or on sait que ce genre de criminel (pervers, sadiques…) n’est pas engendré par un contexte social particulier et peut venir de n’importe quel milieu. Le film nous propose alors un twist assez ridicule pour tenter d’expliquer rationnellement le comportement de Rhoda : l’hérédité ! En effet on apprend ainsi que sa mère Christine a été adoptée et qu’elle est elle-même la fille d’une célèbre criminelle : les gênes ont sauté une génération… Cette possibilité de gênes criminels fait toujours débat aujourd’hui.
Le film s’attarde alors sur les attermoiements de la mère, qui se sent responsable d’avoir engendré un monstre, l’aime tout de même, la couvre, et finit par vouloir l’assassiner. Ce qu’elle tente en lui faisant avaler des pilules avant de se tirer une balle… Double suicide raté puisque les deux survivent. Mais le film au lieu de s’arrêter là se poursuit encore, car il en est un qui n’a pas encore prononcé son jugement dans cette affaire : Dieu! La petite Rhoda finit par fuguer une nuit pour retourner au ponton du meurtre du jeune garçon afin de retrouver la médaille que sa mère lui a dit avoir rejetée à l’eau. Un éclair la foudroie et la précipite dans la rivière. The End.
Cette fin accentue le côté moralisateur du film, et ses aspects contradictoires : d’un côté on nous dit que Rhoda n’y peut rien à son comportement (c’est les gênes!), mais d’un autre côté elle subit tout de même le châtiment divin… Bref le film ne sait pas trop où il navigue.
Au final, les acteurs sont présentés en voix off et défilent comme au théâtre…
The bad seed avait tout pour faire un très bon thriller, et il se regarde finalement avec un œil amusé… mais c’est la déception qui l’emporte.


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Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar jean-michel » Sam 21 Aoû 2010, 08:54

Une critique très poussé et intéressante!! ce film je pense tu peut pas le comparer avec des films modernes, il faut le voir dans le contexte de l'époque très moraliste et avec une censure au USA qui ne laissait rien passer, un film qui a du choquer!!! un enfant tueur!! :mrgreen: . C'est le seul bémol que j'ai trouvé à ton analyse... :mrgreen:
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Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar francesco34 » Sam 21 Aoû 2010, 09:34

Même par rapport à aujourd'hui, le thème reste audacieux. C'est vrai que je n'ai pas replacé le contexte de l'époque très clairement, plutôt en filigranne à la fin en parlant du conservatisme et de la morale de l'époque.
Mais si tu regardes les films traitant d'un sujet proche actuels, ils évitent tous le sujet, et le détournent à la fin, ou trouvent des explications relevant du fantastique ou du surnaturel.
Je ne parle pas des films qui abordent le sujet d'enfants criminels dans un contexte particulier de misère type favelas, guerres ou autres, mais des mômes psychopathes...
Dans Trouble Jeu, le coup de théâtre ridicule nous apprend que ce n'est finalement pas la gamine la tueuse, mais son père...
Dans Esther, il y a l'inatendu twist final qui désamorce le sujet d'enfant assassin...
Dans Le Cas 39, elle est possédée par un Démon maléfique...
Y'a toujours une explication pour finalement fuir le sujet trop gênant que sont les enfants criminels.
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Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar jean-michel » Sam 21 Aoû 2010, 09:40

oui tu a raison! :super:
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Karaté Kid (2010) (The) - 7,5/10

Messagepar francesco34 » Dim 22 Aoû 2010, 10:02

The Karate Kid
de Harald Zwat

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Remake du Karate Kid de 1984 (qui a quand même eu 3 suites!), on n'attendait pas grand chose de plus qu'un simple divertissement, l'original étant étrangement connu alors qu'il n'était pas très bon.
Mais ce remake surpasse largement son modèle grâce à quelques bonnes idées, et une mise en image plutôt bonne.
La première bonne idée: la délocalisation. L'action se passe en Chine, et la cinégénie de l'esthétique et de l'architecture est évidente. Même si c'est souvent "visite guidée pour les touristes", il n'empêche que les décors sont jolis, et que la photo du film est soignée.
Deuxième bonne idée: un casting hétéroclite mais sympa. Jaden Smith, fils de Will Smith dont il a hérité les traits, est plutôt convainquant dans le rôle du gamin perdu, d'abord habité par la peur de se faire démolir. J'ignore quelle est la part d'entrainement du gamin, la part de doublure et la part d'effets visuels, mais le tout donne un résultat convainquant. En mentor façon Maître Yoda (référence explicitée dans le film), Jackie Chan est très bon. Personnage droit, mais avec ses propres faiblesses et échecs. On s'attendait à ce que le film lui réserve un combat spectaculaire, notamment contre le professeur adverse, mais il n'en est rien (il en a un seul, contre les délinquants qui harcèlent le petit américain), du coup le film ne verse pas dans le démonstratif gratuit ou la surenchère.
Pour une fois j'ai même aimé la partition de James Horner, c'est dire!

Ce Karate Kid version 2010 est un film familial hautement sympathique, et plutôt bien fichu.

7.5/10
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Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar jean-michel » Dim 22 Aoû 2010, 10:05

l'original étant étrangement connu alors qu'il n'était pas très bon....je crois que les acteurs qui sortaient de Outsiders ont tous eux un retour de publicité favorable sur leurs films suivant. Outsiders avait fait un tabac chez les jeunes de l'époque! :super: et Ralph Macchio avait particulièrement marqué les esprits!
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Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar Scalp » Dim 22 Aoû 2010, 10:06

L'original n'a strictement aucune qualité.
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Re: [francesco34] Mes critiques en 2010

Messagepar jean-michel » Dim 22 Aoû 2010, 10:08

les jeunes de l'époque avaient beaucoup aimé (j'en suis!) :eheh: :mrgreen:
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