L'EMPREINTE DE LA MORT
8/10
pour l 'anecdocte , c'etait le retour d une sortie cine pour jcvd , mais en france seulement , et pour le coup c'est bien dommage, car si dans ces films depuis les 10/12 derniere annnes qui merite bien cette honneur , et partout dans le monde, c'etait bien ce wake of death .
JC interprete Ben Archer , un ex homme de main qui tente aujourd’hui de vivre des jours paisibles, apres avoir mis de cote son passe d’ancien membre de la mafia marseillaise ou tout le monde parle anglais hehehe . Suite au meurtre violent de sa femme par des triades chinoises, il decide de faire justice lui-meme, et de sauver son fils, detenu en otage , niquer la gueule a simon yam et se la jouer marlon bando pour nous faire kiffer dans un polar bien noir , hard boiled et jouissif pour le fan de base du mec et cine couillue et un brin bis , vous vous etes reconnue la dedans , non ? bon ben laissez tomber .
Premier plan, premiere image choc, Jean-Claude Van Damme , LE jcvd, le vrai , cadre en gros plan, sur fond noir, sans musique, immobile… La camera recule doucement et decouvre deux cadavres allonges devant lui. En un seul mouvement de camera d’une cruelle beaute, le realisateur Philippe Martinez dejoue tous les pieges tendus trop facilement par le genre dans lequel il evolue et toute les attente du clicher par voler du "nouveau van damme qui vient de sortir "
Des cette majestueuse ouverture, L'Empreinte de la mort provoque un radical contraste avec les dernieres productions van dammiennes ( tin avant c'etatit meme ces 2 pire film de toute ca carrier , Derailed ou The Order), contraste deja pregnant dans In Hell, réaliser par Ringo Lam, cineaste par ailleurs pressenti a l’origine pour realiser ce nouveau film et qui a laisser ces premier enote et bouoto de pre-prod a van damme lui meme qui les a refiler a martinez , ca explique peut etre la reussite du machin .
In Hell, L'Empreinte de la mort, deux films incroyablement brutaux, sans la moindre concession, qui ne fonctionnent qu’au premier degre, risquant meme par moments la carte de la poesie. C’est que l’acteur change depuis quelques annees, exteriorisant de plus en plus son jeu et ses emotions, revelant un visage aux contours rides et emacies, n’hésitant plus a se mettre en danger dans des scenes terriblement emouvantes… il le fera encore une fois de tres belle maniere dans le bien cool until death et pis on presente meme plus son film homonyme .
le perso de Ben Archer reste un des justicier le plus violent et sans remord depuis l’inspecteur Harry ( ah ouai la je fait pas de la demi mesure moi non plus !! ) un anti heros a la tete d'un film totalement rejouissant, monstrueux patchwork d'influences diverses et plus originales que les autres, une sorte d'œuvre hybride qui hesite constamment entre la serie B classique et le film d’action experimental. Kaleidoscope d’images, montage parfois ultra-cut, ralentis, acceleres violents, plonges, contre plongées, etc., le cineaste utilise toutes les possibilites du langage filmique qui s’offre à lui, pour mieux les integrer dans un ensemble d’une homogeneite visuelle exemplaire.
Sans etre un createur hors pair, Philippe Martinez se revèee un excellent recycleur d’images, voire meme un mixeur d’icenes. Au-dele même de la tres belle photographie et de la poesie morbide parfois de certaines scenes, la principale qualite du film, son principal interet sans doute, serait la reappropriation par le real d’images appartenant a un inconscient cinephile commun a nous tous . ben ouai , on sent qu on a vue plein de trcu comme ca ailleur , tu mate et kiff ces images qui te sont shooter lors de sequences d’une violence parfois transgresive. c'est obliger que devant ce genre de film on pense rapidement a John Woo ou John McTiernan, les deux realisateurs les plus copies par l’ensemble de la production hollywoodienne d’action des quinze dernieres annees. Et certaines scenes ne manquent pas de se rapprocher d’un Volte/Face, par exemple (l’arrivee a l’aeroport c'est flagrant)… pour mieux s’en detourner par la suite. Curieusement, par le decoupage, les cadrages volontairement serres, les nombreuses contre plonges ( y en a vraimen tplein ), on se retrouve quasiment en face d’un objet deviant, amoral, faisant reference a Miike ( revendiquer par martinez by the way )et meme un peu de Melville , si si ( je sai j abuse la en comparaison !! ) et c'est pas finie , le film aligne aussi une somme d’icones plus propres aux cinemas de Wong Kar-Wai par exemple (vision acceleree des rues la nuit), Takeshi Kitano avec par exemple la fixite statufiee des personnages dans les premieres scenes ou van damme bouffe l ecran mechamment .
en seulement 1h25 le film prend quand meme son temp au debut e tpose bien l ambiance jean claude passe du role typique qui a fait sa carrier , le bon pere aimant, criminel repenti, mari protecteur , et passe peu a peu au coter sombre de la force ,la lente descente aux enfers de ce meme personnage, rejetant un a un tous ses principes . Van Damme, que l’on n’a jamais vu ainsi, dechargeant une telle puissance emotionnelle dans des scenes d’une beaute brute ( tin t 'as vue comme jem lache la !!! ) . Van Damme pleurant le deces de sa femme; Van Damme en larmes achevant un ennemi de ses mains nues; Van Damme intimant a son complice psychopathe d’achever son otage a la perceuse électrique , moi ca me fait jubiler, frissoner et kiffer comme un porc !!
Une seconde partie absolument hallucinante, contenant en outre la fmaeuse torture qui fait penser a marathon man ( je continue avec mes comparaison ou je pousse le bouchon encore un peu !! ) en depit du plan tarantinien desormais celebre de la victime dans le coffre ( promis j arrete !! ). L’acteur se revele un tueur incroyablement expeditif et violent, dans une composition qui s’impose comme sa meilleure, loin devant celle pourtant memorable de Replicant ( until death aussi c est pas mal ).jcvd en vigilante desabuse, desillusionne, ayant perdu la plus petite parcelle de misericorde ca claque . Une date dans sa carriere, et la victoire de ceux qui ont cru en lui depuis le debut !! yipee !!! En grande pompe, l’entre dans la cour des grands. Tout simplement. carrement ma gueule !!! malgre la conspuation canniene , j'attend impatiemen th eagle path .